Bonjour,
Je suis en train de prévoir une structure bois avec des solives de 40 x 200 en horizontal, et des poteaux supportant une poutre en 140 x 120 (cette dernière structure viendra en doublage d'un colombage existant) . Cette structure supportera un plancher en OSB, avec par dessus un parquet (et l'isolant phonique, etc.).
A titre info, le chevêtre supportera un trappe, l'ensemble étant destiné à permettre la montée de matériaux et autres objets encombrant, pour éviter de passer tout ça par l'escalier qui est dans une autre pièce.
Ma question se situe au niveau des jonctions entre solives sur le chevêtre et entre les solives et la poutre, je sais que je peux utiliser des connecteurs, mais comme j'ai également les compétences pour faire des assemblages bois, je me demande si je dois préférer cette solution, car je crains que les assemblages (tenon, mortaises) n’affaiblissent la structure.
Toute suggestion d'hommes & femmes du métier sont les bienvenues.
4 réponses
Avec un retard de 2ans (tu as eu le temps de poster le résultat de ta construction quelque part cray ?), je me permets une réponse apprise auprès des pros intervenus chez nous.
Pour lier les poteau aux solives (c’est ça que tu désignais par « poutres » ?), tu pouvais quand même faire un mi-bois. C’est moins élégant que d’autres assemblages, mais ça fait bien le job et t’évites un peu de métal.
Point qu’on m’a souligné lorsque j’ai dû renforcer les fixations faites par l’ancien propriétaire (qui avais mis 2 ou 3 clous par sabot de solive: insuffisant): le clou résiste au cisaillement, la vis à l’arrachement.
Les charpentiers ont plutôt mis des clous (crantés) chez nous, là où ils ont mis des sabots.
Bonjour.
Les connecteurs c'est solide.
Les sabots c'est pratiques.
Les queues d'aronde c'est satisfaisant.
Mais dans ce cas ci j'opterai pour l'un des deux premiers. Le gain de temps compense amplement le coût de la quincaillerie et la probabilité de faire des erreurs de pose sur ces pièces là est infime.
Donc je rejoins plutôt sylvainlefrancomtois