Cela fait la troisième année que je construis des ruches horizontales, et depuis cette année j'ai décidé de me passer de plus en plus en plus des machines.
Pour ceux qui veulent les plans sont téléchargeable ici :
Réalisations ici :
et là :
Les raisons sont variées et personnelles, mais cela ne veut pas dire que je m'en passe totalement.
C'est également une bonne façon de voir la différence réelle entre les deux façons de faire sur une même réalisation.
C'est aussi une façon de montrer que le travail à la main est efficace, même si la maitrise des outils est largement encore à perfectionner et même si l'organisation est également à améliorer.
Je peux déjà donner quelques observations sur le travail en cours : j'en suis pour l'instant à un temps de travail équivalent à la version machines, moins de bruit, moins de poussière, et moins de perte de bois.
Cette façon de faire me permet de fabriquer sans suivre de plan coté (juste quelques mesures essentielles)
Par contre je ne peux pas faire de la série.
Avec les machines j'ai cru pouvoir faire de la série mais au final avec le manque d'espace par rapport à la taille des ruches c'est pas viable et même dangereux.
Niveau machines : scie à ruban et perceuse/visseuse (quand le vilebrequin et la chignole s'avère trop compliquée et parce que je n'ai pas encore toutes les bonnes mèches). Je pensais avoir besoin de ma raboteuse mais en fait, la destination du produit permet aussi de s'affranchir de certaines perfections nécessaire dans de la menuiserie d'intérieure.
Liste des articles
- La version machine pour comparer
- Les barrettes :
- Aboutage des planches
- Le corps de la ruche
- Le corps de ruche 2ème
- Le fond et le tiroir
- Le piétement
- Le toit
- Des modèles différents ou demandes particulières
- Une carte ou s'inscrire pour créer un réseau de contact sur les ruches de biodiversité
- Des cadres compatibles avec les dadants
- Cadre compatible nouvelle version
- L'acomplissement ! Le peuplement des ruches !!!!
La version machine pour comparer
Je remet ici la vidéo que j'avais faite sur la version machines ça peut aider à voir la différence.
Les barrettes :
Je commence ici par les accessoires : les barrettes où les lattes sur lesquelles les copines (les abeilles!) vont pouvoir faire leur rayons de cire pour les couvains et réserve de miel.
C'est là qu'on voit le coté utile de la bonne machine au bon moment.
Les barrettes ont été l'occasion de tester ma scie à ruban nouvellement acheter (la Makita et ceci pour des raisons d'espace et de mobilité, sinon j'aurais été voir sur de l'ancien en fonte mais je suis pas encore chez moi!).
pour comparer avec la version antérieure c'est à 18'45".
Gros gain de temps pour le coup sur une partie très chronophage ! il y a 25 lattes par ruches ! donc là oui j'avoue que à la main entièrement faut pas abuser non plus!!!
De plus ces nouvelles lattes sont plus solides et permettent en plus de faire un épaulement qui empêche les rayons de venir coller aux parois.
Donc vive la scie à ruban !!!
Aboutage des planches
(Partie de 3' à 6' environ sur la première vidéo)
Si une étape m'a laissé un peu dans le doute c'était bien celle là.
Le corps de ruche fait 30cm de large et le toit 40 et mes planches 20cm.
Pour la toute première ruche, j'étais partie sur rainure et fausse languette.
Mauvaise idée : la ruche est soumise aux intempéries, le bois travaille, ça n'a pas été suffisant.
Je suis partie ensuite sur une fraise à enture (une 50 aine d'euros).
Efficace mais quelques inconvénients : cela demande une machine puissante, j'ai cassé ma défonceuse Bosch 1400 et racheté une triton tra001. le travail à la défonceuse sous table demande un bon dégauchissage des planches.
La fraise de 32 mm me demandais un rabotage des planches à 28mm (à cause du décalage pour l'emboitement), donc une grosse perte de matière, et moins bonne isolation de la ruche.
Sur la première vidéo :
Sachant que les planches que je prends sont des planches resciées en scierie qui font entre 36 et 33 mm, donc énormément de copeaux à stocker aussi et un très long moment à passer derrière la raboteuse avec casque et masque.
nouvelle version : le STANLEY 45 !!! (un de mes meilleurs achats !!!)
Une lame de 3mm et c'est parti pour faire les entures (j'ai fait un premier essai avec une lame de 1/4 de pouce avant de recevoir des lames neuves qui me manquaient).
pas trop à l'aise au début, ça m'a demandé des mesures pas facile à prendre au début mais finalement en se faisant un gabarit dans une chute de chêne ça l'a fait.
Le douglas reste quand même un bois pas terrible à usiner !!!
en vidéo :
Le corps de la ruche
Sans contexte la partie où il y a le plus de travail.
Les planches de coté font une trentaine de centimètre avec des angles de 60° sur les chants.
Une longueur de 98 cm
Pour les pignons je me sert d'un gabarit.
Le fait de travailler sans machine (ou presque !) me dispense de certaines mesures mais m'oblige du coup à savoir les quelles sont importantes.
Je garde comme mesures essentielles l'intérieur de la ruche et l'angle de 120° qu'il doit former (angle de l'hexagone formé par les cellules des rayons) ce qui permet aux rayons de suivre la pente de la ruche sans s'y coller.
Les lattes font 35mm de large avec une latte de démarrage de 6mm qui permet lors d'inspection d'enlever cette première pour pouvoir décaler les suivantes sans tout bouger.
La longueur intérieure entre pignon fait 90 cm. ça ne fait pas un nombre entier de latte mais c'est pour éviter de trop coller ces dernières entre elles et de les coincer en cas de gonflement. l'idéal étant de laisser 1mm entre chaque (ce qui est difficilement faisable!).
S'il y a un petit jour entre les lattes cela n'a aucune importance car les abeilles s'occupe très bien de l'étanchéité à l'air en bouchant les interstices avec de la propolis.
Elle savent mieux que nous ce qu'elle ont à faire ne l'oublions pas!
une petite séance de sciage rabotage, plane, et ... scie à ruban !
Le corps de ruche 2ème
Suite du corps de ruche :
Percée de l’emplacement de la vitre trou au vilebrequin, début de sciage à la scie à guichet jusqu'à ce que la scie passe.
Rainure d'encastrement à la guimbarde.
Feuillure latérale pour encastrer les pignons, avant j'avais un gabarit et défonceuse, voilà une autre façon de faire.
scie, ciseau et guimbarde.
J'aurais pu faire certaine coupe à la scie à ruban mais autant pour les coupes droites inclinées c'est utile autant sur des coupes d'équerre je trouve la coupe plus droite à la scie à main. (j'ai essayé et il faut reprendre derriere donc autant faire de suite). en même temps la lame de SAR reste flexible et le veinage du douglas est vraiment pas évident.
Le capot de fenêtre fait au stanley 45, et la marquise qui protègera l'entrée.
En vidéo :
Le fond et le tiroir
Construction du fond de ruche.
En chevron de douglas qui forme un cadre comprenant la planche d'envol, le tiroir et un fond grillagé.
La planche d'envol est rabotée sur l'envol pour lui donner une légère pente.
Le tiroir est fait dans une planche de contre plaqué de 10mm qui vient s'insérer dans des rainures (faites au rabot stanley 45).
Le grillage est cloué dans dans une légère feuillure pour la mettre en à fleur de la surface (à la guimbarde).
Le tiroir à la double fonction de s'adapter aux températures et de contrôler la présence ou pas du parasite varoa.
Le grillage inox permet de ventiler grâce au tiroir et laisse passer le parasite quand il tombe de l'abeille.
en vidéo :
Le piétement
Rien de bien compliqué.
Des chevrons de douglas corroyés à la main (avec un rabot dedans!!!)
Je me sert d'un gabarit en cp pour tracer les mesures principales.
Les autres dépendant à chaque fois de mes sections finales.
Assemblage à mi bois et contreventement encastrer.
En vidéo :
Le toit
Ca touche à sa fin !
Montage du toit.
rabotage des planches, création d'un angle de 24° à la plane et au rabot (avec le guide d'angle).
Découpe des pignons et assemblage.
Mise en place d'un faitage au dessus de la jonction du toit.
Mise en place de la ruche.
un clou de tapissier est planté sur un coté des barrettes qui permet de reconnaitre le sens de cette dernière avec la tenue d'apiculteur et malgré les gants.
Finition en bois brulé au chalumeau, puis brossée et huilée à l'huile de lin chauffée.
En vidéo :
quelques photos de la "ruche dans mon jardin" qui est là sous les intempéries depuis 3 ans.
Et pas encore d'abeilles dedans ! (location en lotissement oblige!)
Des modèles différents ou demandes particulières
Le modèle que j'ai décidé de proposer est décliné avec très peu d'options :
choix de la finition : brute, juste huilée à l'huile de lin chauffée, lasurée (j'utilise une lasure de chez livos)
Ou celle que j'appelle la "braizh ruche" en bois brulé et huilé.
L'autre option est le côté de la vitre et de l'ouverture.
Il arrive tout de même des demandes tout autres, certaines que je refuse car je n'en vois aucun intérêt par rapport au surplus de travail demandé (et surtout aucun par rapport aux abeilles), et d'autres fois certaines demandes piquent ma curiosité donc j’essaie, il n'est pas interdit d'évoluer.
Quelques changements que je mettrais dans cet article :
Le premier à été une ruche plus longue. pour l'éventualité de faire une séparation pour la récolte de miel par rapport aux rayons de couvain ou pour mettre deux essaims dans une ruche.
Je n'étais pas convaincu (et ne le suis toujours pas!) mais je me suis prêté au jeu sans avoir de retour! Dommage.
Une autre demande cette fois était sur du double vitrage pour se rapprocher du coefficient thermique du bois.
J'ai accepté sur insistance mais, dans le cadre d'une ruche, une vitre en polycarbonate suffit! la feuillure plus profonde faite à la guimbarde m'a incité aussi à accepter.
Autre changement sur celle ci un toit plat, donc cette fois ci quatre planches à assembler. Le client habillera le toit d'une feuille de zinc.
et enfin pas de piétement mais un fond plus grand.
Ça m'a permis de changer un peu dans la construction. et puis le travail à la main me permet de m'adapter plus facilement, finalement.
résultat : j'aime moins cette version.
Une carte ou s'inscrire pour créer un réseau de contact sur les ruches de biodiversité
Je profite de ce pas à pas pour remettre ici un site mis en place par Pierre Javaudin qui consiste en une carte ou tous les acteurs de l'apiculture naturelle peuvent s'inscrire et ainsi trouver des contacts près de chez soi.
Premier réseau de mise en relation dédié aux apiculteurs pratiquant une apiculture respectueuse
des abeilles.Son fonctionnement repose sur la collaboration bienveillante, grâce à l'échange. Besoin d'un essaim, d'un coup de main ?
Découvrez les apiculteurs déjà inscrits sur la carte.
A savoir qu'il y a de la demande pour ce type de ruche. Ce n'est pas une activité de rentabilité à proprement parlé si on veut garder un prix abordable à tout le monde tout en faisant un travail correct.
Je n'en fait pas personnellement un business mais il y a pas mal de demande surtout en période hivernale (avant l'essaimage), et malgré le fait de ne vouloir en faire que sur la Bretagne (pour des raisons de transport et de zone de chalandise) j'ai des demandes d'autres régions.
Si cela vous intéresse d'en fabriquer (y compris en Bretagne, je ne me "réserve" pas la région!), n'hésitez pas à vous inscrire sur la carte et à me contacter si vous avez besoins de renseignements .
Des cadres compatibles avec les dadants
La solution idéale pour peupler sa ruche, le Graal (!) serait de trouver un essaim dans la nature et de le capturer pour l'introduire dans la ruche.
Non seulement ce serait idéal mais en plus une belle aventure à vivre !
À savoir que la procédure est moins dure qu'il n'y parait et qu'il faut surtout être méthodique et patient.
Les abeilles, à moins d'être trop brusque, ne vous attaqueront pas car un essaim en attente n'a rien à défendre ! Une façon de faire serait de se munir d'un carton et de secouer la branche où se trouve l'essaim pour le faire tomber dans le carton. Bien sur vous aurez revêtu votre belle vareuse de protection (oui quand même!) et vous aurez fait un trou dans le carton pour laisser passer les abeilles.
Une fois l'essaim dans le carton vous le fermez mais laissez les petits trous de passage ouverts.
Le but est que la reine soit dans le carton et il n'existe qu'une façon de le savoir : attendre !!!
Si la reine est dedans les abeilles restées à l'extérieur vont rentrer dans le carton ! Si elle n'y est pas elles vont ressortir et généralement l'essaim va se reconstituer là où il était et vous devrez recommencer.
Mais là je suis en train de réécrire ce qui est déjà bien écrit ici :
ruche-naturelle.fr/essaim/
Je passe donc sur les autres façons de peupler la ruche (tout est dans l'article!)
Une autre façon de faire si vous connaissez des apiculteurs en ruche dadant c'est les cadres compatibles :
Des cadres de dadant dans lesquels vous introduisez une barrette de kényane et un remplissage pour obtenir la forme hexagonale et l'angle à 120°.
Le cadre de jambage (avec une barre en diagonale) sert à éviter de ne retrouver que des mâles !
En effet souvent en production il y a des rayons de cire préformé qui ne laissent la place qu'à des ouvrières (les seules qui font du miel, les faux bourdons ne servant pas en production) donc si on introduit des cadres laissant les abeilles libres de construire des rayons elles risquent de ne produire que des mâles pour compenser (ben oui ils ont une utilité quand même ne serait ce que pour féconder la reine d'une autre ruche lointaine et continuer de préserver l'espèce!)
Plus de renseignements (et surtout c'est mieux expliqué!) sur ces cadres ici :
ruche-naturell...dre-compatible/
Pour ceux que j'ai construit, ne connaissant pas les dimensions exactes des dadants, j'ai acheté des cadres en magasin spécialisé pour faire mes prototypes :
Il suffira de dévisser les 2 vis du dessus délicatement de sortir le rayon formé contenant le couvain et de le revisser sur une barrette de ruche horizontale.
Cadre compatible nouvelle version
Au moins de juin , je vais mettre 2 essaims d'abeilles noires dans mes ruches.
Pas d'essaim issus d'élevage mais issus de division de ruche, donc pas de manipulation génétique, c'est l'équivalent d'un essaimage.
Une apicultrice bio et aux méthodes naturelles va s'en occuper et je lui apporte donc 12 cadres compatibles entre les ruches dadants et les horizontales.
Après être penché sur le modèle présenté au dessus, je me suis imaginé faire le transfert .
Donc être 2 en tenu avec les gants, tenir le cadre contenant le rayon avec dessus beaucoup d'abeilles, dévisser la barrette la faire glisser sachant qu'elle sera collée à la propolis, et la revisser sur une nouvelle barrette.
Mouais ça doit se faire mais est ce que ai envie de prendre le risque de casser des rayons ou de flinguer un essaim? Ben non.
Donc j'ai réfléchi à un autre système et suis parti sur des cadres transformés sur lesquels je fixe des aimants de telle sorte que je n'ai plus qu'à mettre ma barrette de ruche horizontale sur le cadre le sortir et le mettre à poste.
Sauf que ça marche pas et que même avec 3 aimants de 3kg, si on prend la barrette un peu de travers ça se détache ! Donc avec un rayon de vite plein ça le fait pas.
Pas grave il y avait encore plus simple.
Bon d'abord les retouches d'angles avec ma scie ulmia ! Et pour une fois de la série :
Ensuite fixation aux clous, mais pas évident d'enfoncer des clous sur une structure en angles !
Avec quelques cales ça passe très bien.
2 conseils pour les clous : taper la pointe pour éviter de fendre le bois, et clouer en oblique pour éviter que le clou ne ressorte.
Pour la fixation : une cale fine avec des butées de chaque côté encadrant le rayon.
Il suffira de la poser sur les cadres dans la ruches pour les visser (donc sans manipulation de cadre) et de les mettre à poste dans la ruche horizontale.
Tout simple!
Bon vivement cet été !!!
L'acomplissement ! Le peuplement des ruches !!!!
Et oui car depuis le temps que j'en fabrique pour les autres, je ne pratiquais pas pour moi !
J'ai fait la connaissance d'une apicultrice l'année dernière en travaillant pas loin chez des brasseurs
(Le réseau j'vous dis !!!!) qui pratique l'apiculture professionnelle avec des pratiques qui correspondent tout à fait à ma façon de voir (Sujet sensible et qui fait jaaazer!) qui n'exerce qu'avec les abeilles noires locales, sans apport de cire (oui c'est le job des abeilles de faire les rayons!) , qui propose des essaims par division de ruche (ce qu'il y a de plus proche de l'essaimage naturel) à des prix plus que raisonnable sans en faire un business honteux comme j'ai pu le voir ailleurs.
Bref tellement chouette que j'en ai profité pour me faire une formation en même temps (avec du coup un suivi sur un an!).
L'occasion aussi de faire connaître la ruche horizontale et de tester les cadres compatibles entre Dadant et Tbh.
La super miellerie :
(Je précise que la ruche intérieure, les meubles du local de vente et le superbe panneau d'entrée ont été réalisés par le père de Jessica, l'apicultrice, apiculteur amateur depuis 30 ans et passionné du travail du bois! Inscrit sur l'air du bois???)
Le transfert a été un peu stressant pour moi. Jamais fait, un peu d'inconnu donc (mais en même temps j'adore ça !) Et surtout conditions climatiques pas terribles (tempête).
J'ai donc récupéré deux ruchettes la nuit (pour être sûr que toutes les abeilles soient là !), Roulé une heure avec entre 40 000 et 60 000 passagers (ouf pas croisé les flics!) Et installer les ruchettes à leur emplacements à minuit en pleine tempête (ce qui m'a permis de vérifier que la zone choisie n'était pas du temps en plein vent!).
Le matin , la vérification que tout va bien et ... oui !
Cool elles sortent et reviennent avec du pollen ! Les châtaigniers et les ronces sont en fleurs (penser à planter des tilleuls !).
J'attends encore pour le transfert que les conditions météo soient meilleures.
Jour J !!!!
Allez on s'y met !!!!
Préparation comme à la formation !
Ah oui d'abord encirer les lattes.
Ensuite préparation du matos : enfumoir, chalumeau, foin, tenue, lève cadre, vilebrequin, embouts et tournevis (au moins je suis tranquille avec les batteries ! ).
D'abord allumer l'enfumoir , ensuite déplacer la ruchette, mettre en place la kenyane et la fixer, ouvrir la ruchette et visser sur les cadres les lattes qui donneront la bonne longueur pour la kenyane.
Inspecter les rayons pour d'une part s'assurer que tout va bien (couvain femelle, couvain mâle, larve, oeuf, pollen, miel) et trouver la reine !!!!
Heureusement elle est marquée !!!
Pour les noms il y a donc Woodie et Charlie (what else ?)
Un peu stressé avant j'ai finalement fait ça de façon très lente et détendue et ça passé incroyablement bien.
Qu'est ce qu'on est bien au milieu des demoiselles !
En vidéo :
(Oui j'ai décidé de faire beaucoup moins de vidéo sauf quand je trouve que ça peut être intéressant et pas déjà fait par tout le monde ! Donc là ça me paraissait intéressant)
Voilà ! Plus qu'à faire le suivi !
Discussions
Ne porte-t-elle pas le nom de ruche Kenyanne???
Est-elle pratique à "piloter", les colonies se sentent-elles bien? Et la récolte?
oui c'est un des noms et ruche tbh aussi. très facile à conduire, le principe étant de laisser faire les abeilles au maximum. la récolte est très facile mais pas conséquente, sur le principe d'en laisser le maximum aux abeilles.
quelques infos perso sur mon site et sinon plus sur le site de Pierre Javaudin (ruche-naturelle.fr)
Beau boulot et belle musique. Tu fais du boulot sérieux et la conception en auge donne pas mal de travail.
Merci et faut que ça reste un plaisir avant tout.
Vive le travail manuel !
Je me demande pourquoi tu fais des entures, et pas simplement une rainure et une languette ?
Moi je n'ai pas de Stanley 45, mais un bouvet à approfondir en bois et c'est bien agréable à utiliser aussi. C'est assez facile à trouver d'occasion, et ça ne cote pas très cher (je ne sais pas pourquoi, car l'outil est complexe).
Bon, moins polyvalent car on ne peut mettre que des fers droits. Seul inconvénient, c'est difficile de trouver une gamme de fers de différentes largeurs.
Oui vive le travail manuel!
Pour la rainure languette c'est ce que j'ai fait la première fois mais comme le bois est sous les intempéries quand il a travaillé, ça a occasionné quelques fuites donc avec une plus grande surface de collage et plusieurs rainures je suis tranquille.
C'est ce que j'aime sur le Stanley c'est sa polyvalence et le fait qu'on puisse trouver des lames.
Je viens d'en prendre sur le site de Lee Valley (ils sont assez intelligents pour faire des lames qui s'adapte sur leur nouveau rabot et sur les "vieux".
J'ai du mal a acheter sur le net pour les vieux outils j'aime bien voir et toucher pour prendre ma décision. Mais y a pas grand chose dans le coin. Faut que je recontacte un ancien menuisier qui m'a vendu un lot de rabot bois, il lui reste des merveilles qu'il gardait encore mais il devait me tenir au courant.
Après c'est gênant il a 90 ans !
Mais il a un bouvet d'une beauté !
Ah je comprends.
Mais là ça fait quand même des languette bien fine par rapport à la grossièreté du douglas. Tu penses qu'une bonne grosse languette de 10mm de large et 10mm d'épais ça tiendrait pas bien ?
Ça c'est sûr. C'est vrai que ça prend du temps de collecter des outils anciens. Et j'ai la chance d'être dans une région bien fournie en outils et rabots anciens (Rhône), donc je vois passer pas mal d'annonces, contrairement à d'autres endroits.
Et d'autant plus pour un bouvet à joindre en une ou deux pièces. Car il faut que les deux fers correspondent, et c'est pas garanti a priori, surtout pour un bouvet en deux pièces (ça augmente le risque de dépareillage)... donc mieux vaut pouvoir le tripoter. La première chose à vérifier est que les deux fers sont de marque identique, c'est un premier indice qu'ils vont probablement ensemble.
Bon, après on peut retoucher la languette au guillaume pour quelle rentre dans la rainure. Mais difficile d'élargir la languette si elle est trop étroite et donne trop de jeu...
Et oui, c'est triste des fois de vider des ateliers. Mais c'est aussi perpétuer l'usage de ces outils.
En fait une seule languette implique qu'elle soit plus en profondeur dans l'épaisseur, donc l'eau s'infiltre également plus dans l'épaisseur.
Plus de rainures donc plus près du bord et plus de barrière.
De plus comme tu le dis le douglas est grossier et j'ai pas mal d'arrachement (et c'est impossible de travailler dans le sens du fil!)
Du coup ça laisse plus de chances.
Pour les vieux outils j'ai justement eu des rabots dépareillés .
Le menuisier de 90ans était ravi de me les vendre sachant que c'était pour servir.
C'est pour ça qu'il m'a montré ceux qu'il gardait en me disant qu'il m'appellerai quand il voudrait s'en séparer.
Maintenant est ce qu'il a toujours mes coordonnées ?
Pour ton espèce de tenon en biais en haut de chaque pied, je trouve que ça fait beaucoup de fibres coupées. Soit je le ferais plus large, soit -encore mieux- je ne ferais pas la découpe côté extérieur pour avoir un fil non coupé tout du long de cette partie.
En fait je visse le corps de ruche dans les pieds à cet endroit. Mais oui je peux le laisser plus épais.
Bravo pour ton travail et tes vidéos avec lesquelles je me suis pas mal régalé.
Question subsdidiaire: Pourquoi continuer avec des machines si avec des outils à main cela met le meme temps? J'aimerais tant avoir le savoir faire du travail main!
Pierrot (Breton à coté de Rennes)
Merci Pierrot !
En réponse à ta question, je n'ai plus de machines.
Le savoir faire vient en faisant et avec de bons conseils
Kenavo.