je connaissais déjà le coté tranchant des feuilles de nombreuses herbes tropicales, bordées de silice, et des lames et autres dérivés traditionnels du bambou, mais là, c'est autre chose...
bientôt nos amis JeffBurlu et autres pourraient faire des couteaux tout en bois
vu les étapes de fabrication (bain de soude, et d'un autre produit du même type), passage au four, puis dans une presse méga costaud, huile/vernis... je serais quand même curieux de connaitre la conso d'énergie nécessaire, et la pollution induite par la fabrication... ou disons autrement, le passage à l'échelle "industrielle"... l'acier n'étant évidemment pas neutre de ce point de vue...
Un peu de greenwashing derrière tout ça et on fait croire que c'est écologique. Ensuite on vend ça une fortune en donnant bonne conscience aux gens. Top!
ces traitements requièrent des conditions de température et de pression beaucoup moins drastiques et coûteuses en énergie que ce qui est nécessaire pour fabriquer des couteaux en acier ou en céramique
Du bois privé d'hemicellulose et de lignine, c'est plus du bois en fait. En fait on ferait faire nos couteaux à des forgerons et voilà, pas besoin de passer encore par des chemins tortueux.
Au delà de l'anecdotique usage en coutellerie, les étapes de fabrication sont nettement moins polluantes et énergivores que pour de l'acier quand on regarde depuis l'extraction du minerais jusqu'au forgeage d'acier en prenant en compte les traitements thermiques et les alliages dont l'extraction est encore plus polluante. Sans compter que l' on a d'un côté une ressource renouvelable, de l'autre des gisements qui s'épuisent. L'article comme d'habitude manque de détail, on a pas les chiffres sur les différents comportement (dureté, résilience, résistance à l'usure, au feu, à la flexion, compression, ... etc) mais il y a des usages de l'acier qui pourraient ainsi être remplacés. D'après la description, tout ce qui peut s'obtenir par forgeage, moulage, extrudage.
Merci pour ce point de vue, c'est en effet, ce que je me disais (d'où ma question), j'aimerais bien voir qqs chiffres... bon, je vais creuser un peu...
A suivre, c’est presque du low tech pour obtenir un nouveau composite, des bains de sel, une presse, trempez la dans l’huile... je trouve ça intéressant. De ce qui est expliqué, pas plus polluant que le tannage en tous cas. Je me demande à partir de quelle période dans notre (pre) histoire ce procédé aurait pu être mis en œuvre, s’il avait été connu. A mon avis il y a bien longtemps. Le paysage artisanal en serait peut-être complètement différent.
bah, à la réflexion, les différents bois couvrent déjà une telle gamme d'utilisations en rapport avec leurs propriétés physico-chimiques qu'on n'a guère imaginé le besoin de les modifier de façon aussi drastique. Quant à savoir si ce produit trouvera sa place hors du labo, on verra bien...
Discussions
je connaissais déjà le coté tranchant des feuilles de nombreuses herbes tropicales, bordées de silice, et des lames et autres dérivés traditionnels du bambou, mais là, c'est autre chose...
bientôt nos amis JeffBurlu et autres pourraient faire des couteaux tout en bois
fabriquer des outils de travail du bois en bois, mais en 2.0 quoi ...
vu les étapes de fabrication (bain de soude, et d'un autre produit du même type), passage au four, puis dans une presse méga costaud, huile/vernis... je serais quand même curieux de connaitre la conso d'énergie nécessaire, et la pollution induite par la fabrication... ou disons autrement, le passage à l'échelle "industrielle"... l'acier n'étant évidemment pas neutre de ce point de vue...
Un peu de greenwashing derrière tout ça et on fait croire que c'est écologique. Ensuite on vend ça une fortune en donnant bonne conscience aux gens. Top!
D'autant plus que la durée de vie d'un couteau en inox est quasi infinie (à l'aiguisage près).
Et c'est facilement et complètement recyclable...
L'article dit :
Florian Cargoët quand on fait de la pub, on ne montre que les côtés qui nous arrangent.
Du bois privé d'hemicellulose et de lignine, c'est plus du bois en fait.
En fait on ferait faire nos couteaux à des forgerons et voilà, pas besoin de passer encore par des chemins tortueux.
Au delà de l'anecdotique usage en coutellerie, les étapes de fabrication sont nettement moins polluantes et énergivores que pour de l'acier quand on regarde depuis l'extraction du minerais jusqu'au forgeage d'acier en prenant en compte les traitements thermiques et les alliages dont l'extraction est encore plus polluante. Sans compter que l' on a d'un côté une ressource renouvelable, de l'autre des gisements qui s'épuisent. L'article comme d'habitude manque de détail, on a pas les chiffres sur les différents comportement (dureté, résilience, résistance à l'usure, au feu, à la flexion, compression, ... etc) mais il y a des usages de l'acier qui pourraient ainsi être remplacés. D'après la description, tout ce qui peut s'obtenir par forgeage, moulage, extrudage.
Merci pour ce point de vue, c'est en effet, ce que je me disais (d'où ma question), j'aimerais bien voir qqs chiffres... bon, je vais creuser un peu...
A suivre, c’est presque du low tech pour obtenir un nouveau composite, des bains de sel, une presse, trempez la dans l’huile... je trouve ça intéressant. De ce qui est expliqué, pas plus polluant que le tannage en tous cas.
Je me demande à partir de quelle période dans notre (pre) histoire ce procédé aurait pu être mis en œuvre, s’il avait été connu. A mon avis il y a bien longtemps. Le paysage artisanal en serait peut-être complètement différent.
bah, à la réflexion, les différents bois couvrent déjà une telle gamme d'utilisations en rapport avec leurs propriétés physico-chimiques qu'on n'a guère imaginé le besoin de les modifier de façon aussi drastique.
Quant à savoir si ce produit trouvera sa place hors du labo, on verra bien...