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trente six seb

Régler des disques à tenonner facilement, rapidement et en sécurité

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, j'ai étrenné les disques à tenonner que j'avais acheté à la suite de cette question.

C'était la première fois que je passais pas ma toupie en tenonneuse. Ca change des dominos 😁

Tout s'est bien passé mais c'est très pénible de régler l'épaisseur du tenon. En effet, il faut tâtonner et donc défaire les disques pour insérer des bagues d'écartement au bon diamètre.

Plus précisément, ce qui est pénible, c'est d'enlever le capot d'aspiration qui fait également office de protecteur. Et vu le diamètre des outils (360 mm), je n'imagine pas les faire tourner sans protecteur.

Le plus simple que j'ai trouvé actuellement, c'est de juste faire un tour ou deux de vis pour maintenir le protecteur en place. Il est plus facile à enlever mais c'est pas pratique car il est lourd (un peu), encombrant (beaucoup) et pas pratique à tenir (pas de poignée).

Est ce qu'il y aurait des astuces pour ceux qui ont déjà utilisé ce type de matériel ?

Merci et bonne soirée à tous.

Seb

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10 réponses

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Valentin S

Bonsoir,

Personnellement j'aurais tendance à dire, sans posséder spécifiquement ce genre de disque, que c'est un peu comme pour les porte-outils à tenonner extensible à plaquette qu'on trouve un peu partout. Il faut s'embêter une fois au début à trouver quel décalage est nécessaire entre les deux disques pour obtenir un tenon, disons de 10mm d'épais, le noter sur une fiche conservée avec la toupie ou les disques et ensuite en fonction de la largeur de la mortaise on met tout de suite le bon empilement de cale pour avoir l'écartement qui convient.

En tous cas c'est comme ça que je fonctionne avec mes disques à tenonner et ça marche plutôt pas mal, et mes mortaises sont faites à la mortaiseuse à bédane carré, et pareil de ce côté, si le bédane de 10 fait plutôt une mortaise de 10,2 ou 9,8, je me le note pour gérer le porte-outil à tenonner en fonction.

Stef64
Je suis d'accord

J aurai pas dis mieux... Le petit calepin ou tu note les pointages rien rien de mieux😉

trente six seb
( Modifié )

C'est con, mais je n'y ai pas pensé. Il faut dire que j'ai récupéré plein de bagues et qu'elles n'ont pas de marquage et ont souvent quelques dixièmes d'écart.
Mais ça doit être faisable. par contre, je m'imagine adapter plus que ça mes mortaises (à la mortaiseuse à chaine) afin de les faire plus ou moins serrées en fonction de l'essence et de l'ouvrage.
Sur le principe, c'est allé assez vite (4 tâtonnements seulement) mais c'est ce capot qui est rébarbatif.

Wil

Salut trente six seb ! La mortaiseuse à chaîne a bien une largeur fixe, non ? Du coup je dirais que la solution de Valentin S est adaptée, c’est ce que je faisais...avant d’avoir une domino et de ne plus faire de tenons 😀😀😀 !

Stef64

Pour les bagues, moi elles sont au mur classées par épaisseurs sur des pointes, comme ça tu cherches pas.
Si tu écartement est réglé tu n as plus que la hauteur de l usinage à fignoler donc le carter peut rester en place.

trente six seb

Wil c'est pas faux mais par exemple, là je suis sur une porte intérieure en chêne avec des tenons larges et longs, je ne veut pas que ça force trop. Par contre le projet suivant sera un claustra extérieur en Douglas, et là il me faudra des assemblages très serrés.
Donc il y aura souvent des ajustements résiduels.
Mais c'est sûr que si j'ai la base, ça me fera gagner du temps.

trente six seb

Stef64 j'ai préparé les panneaux pour le rangement des outils au mur... il faut que trouve le temps de faire la suite... 😱

baaat

Mon formateur de cap m’avait glissé une façon de repérer les bagues: un coup de peinture dessus pour les repérer par couleur. J’ai pas mis en place le truc mais je trouve pas ça idiot!

trente six seb

Oui, c'est une piste, il faut que je trouve une solution sur ce point. Et ça me permettra déjà de savoir ce que j'ai exactement. Bonbonveronbi propose des marques triangulaires mais je n'ai pas saisi.

ogib
Je suis d'accord

Je fais pareil !

racmterrof

Pas mieux.

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trente six seb

**

Merci encore à tous pour vos réponses, vos commentaires et les discussions qui en ont suivi.

J'ai eu à nouveau des tenons un peu longs à faire, et surtout sur 3 traverses de dimensions strictement identiques. C'était donc l'occasion de remonter les disques à tenonner et le chariot à tenonner.

Vous avez lu entre les lignes que quand je peux faire autrement, je fais autrement (et pas que des dominos ^^).

Donc merci parce que j'ai réglé ma tenonneuse en 1 fois ! 😎💪

Evidemment je n'ai rien inventé, tout viens de ce qu'on m'a dit plus haut.

Voici les étapes utilisées :

  • mortaises à la mortaiseuse à chaîne
  • rabotage d'une chute pour rentrer pile dans les mortaises
  • réglage de la tenonneuse à 0
  • repérage des bagues et mise de côté pour utilisation future
  • repérage de l'épaisseur du faux tenon au toucher avec les bagues sur la table de la toupie
  • là aussi repérage des bagues et mise de côté pour utilisation future
  • usinage du tenon sur pièce d'essai
  • réglage de la hauteur
  • et après c'est encore plus classique :
    • réglage et usinage pare éclat
    • usinage premier tenon (tracé)
    • usinage deuxième about (tracé) et réglage butée du chariot à tenonner
    • usinage en série des autres tenons

En images, ça donne ça :

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Bonbonveronbi

Salut
Je vais de donner une méthode pour ne pas tâtonner avec ce genre de machine.
D'abord + 1 à kaj car en effet une des méthode la plus répandu est de trouver le point zéro de tes plateaux c'est à dire la bague qu'il faut mettre pour obtenir un tenon de zéro d'épaisseur ( les araseurs sont en contact ).Si tes plateaux sont à pastilles cette opération sera à faire une seule fois, garder cette bague la marquer et rajouter l'épaisseur du tenon.
Maintenant comment opérer, ce genre de machine n'a généralement pas de butée de chariot donc la règle de tenonnage n'est pas indexer. Pour aller vite mettre à longueur les traverses à la format . A l'établissement noter sur la traverse la longueur à l'arasement + la valeur de deux tenons . Exemple une porte avec deux montants de 70 devant faire 600 de large avec des tenons de 50 sera notée ara 460 +100 =560 donc on coupe à la format et on tronçonne à 560. Au passage je précise que le calcul numérique est vérifié en juxtaposant deux traverses et par une lecture au réglet en l'utilisant comme une règle à calcul.
Toutes les traverses sont tronçonnées tu passe à la tenonneuse , rapprocher le chariot sans mettre le capot, avec seulement le plateau du bas tu matérialises la hauteur du tenon sur une traverse par un petit trait sur l'about puis tu monte la toupie pour venir à peu prés à la hauteur de l'araseur du bas (il vaut mieux rester légèrement plus bas ). L'opération n'as pas besoin d'être précise , voilà tu as déjà mis en place la hauteur de tes plateaux tu ajoutes ta bague point Zéro puis une pour l'épaisseur du tenon. Alors deux école moi je conservais un jeu pour chaque tenons ou alors tu gardes que la bague point zéro. Avec l'expérience du rajoute un ou deux dixième selon l'essence utilisée.
A partir de là du dois avoir déjà un réglage presque bon sans avoir démarrée ta machine.
Avant de démarrer tu recul le pare éclat pour qu'il soit presque affleurant. Tu démarres et tu usines un tenon sur 10 mm pour essayer le réglage en hauteur tu peaufines en principe machine en marche tu montes jusqu'à avoir la bonne hauteur . Une fois cela obtenu tu traces à chant une longueur de tenon dans notre exemple 50mm tu fais coïncidé avec le pare éclat tu usines. Maintenant tu as un tenon entier tu peux essayer. En principe avec un peu de pratique cela marche du premier coup , disons que parfois il faut réajuster mais rien de grave . Ceci fait tu refait dépasser le pare éclat d'une longueur supérieur à ton tenon , tu usine le tenon. A partir de là tu peux couper à la scie le pare éclat à la longueur de tes tenons cela sert pour positionner la traverse pour le premier tenon, tu usines puis tu traces l'arasement du second tenon que tu positionneras en fonction de ton pare éclat qui te permettra de mettre la butée de la règle en contact avec l'arasement du tenon opposé.
Cette technique permet de pas tenir compte de l'indexation de la règle de tracer qu'une seule traverse et d'être précis.
Donc pour des séries avec des tenons long il faut commencer par les plus longs.
Tant que tu es à la tenonneuse tu peux sortir le plateau du haut et faire les épaulement à chant en te mettant une butée en tête sur le pare éclat.
Voilà pour finir je pense que de posséder beaucoup de bague, pour pourvoir les garder en fonction de ses outils est plus que rentable, surtout que pas mal d'outil de mortaisage sont constant en largeur. En gros voilà une des manières pour arriver à un résultat rapide à noter que j'utilise pour ainsi dire pas de pied à coulisse les jeu de bague comporte une entaille triangulaire une entaille un dixième jusqu'à cinq et on recommence au mm.

trente six seb

Wahou ! Ca c'est de la réponse !!! Merci ! 😀

Belle méthode, on voit clairement le sens pratique, je vais essayer de faire comme ça à l'avenir.
En l'occurrence, il fallait bien que je trace toutes les traverses car j'ai un montant intermédiaire et donc une mortaise centrale.

Par contre, qu'appelles tu l'arasement à chant ? C'est quand on a une différence d'arasement sur le parement et le contre parement ? (ici, c'est une porte à deux parements, uniquement avec des panneaux). Mais sinon, je peux gérer les différences d'arasement avec les plateaux à tenonner (qui sont indexés comme tu me l'avais conseillé).

Dernière question, c'est quoi ces marques triangulaires ? je n'ai aps compris.

Valentin S

+1 là il y a vraiment toute la démarche, il ne manquerait plus que la vidéo pour accompagner le discours 😁

Quand Bonbonveronbi parle des épaulement à chant, je pense qu'il parle simplement des épaulements du tenon, tu enlève le disque du haut et tu fais tes 1 ou 2 épaulements sur chaque tenon en retournant la pièce.

Les marques triangulaire c'est pour repérer l'épaisseur des bagues, 1 triangle 0.1mm, 2 triangles 0.2mm etc.. jusqu'à 0.5mm, ensuite tu as les bagues de 1 à 5 mm sur les miennes c'est écrit tel quel dessus mais si ce n'est pas écrit une marque en triangle c'est bien aussi, tu peux les faire toi même avec une lime sur le chant des bagues pour les repérer facilement 😉

trente six seb

Ah oui, les épaulements !! Bien vu, je n'aurai pas pensé à les faire avec.
Et les triangles à la lime, c'est pas con, je voyais plutôt quelque chose de gravé à la pointe à tracer.

Bonbonveronbi

non je me suis mal expliqué je fait simplement un petit trait sur le chant pour le mettre en alignement avec le par éclat mais cela se fait que pour une traverse on ne trace jamais toutes les traverses . 1 tu te met en alignement avec le bout de ton par éclat qui donne la première longueur de tenons puis ensuite en butée a l'arasement. Pour une traverse avec une mortaise il suffit de faire les tenons d'abord pour définir les arasements et puis revenir à la mortaiseuse cela permet un positionnement précis de la mortaise les arasements donnant une référence fixe plus simple que de centrer les arasements après avoir exécuter la mortaise . A noter que souvent on laisse l'arasement plus long pour faciliter de ce genre de traverse similaire à des petits bois centraux. Pour les entailles sur les bagues elle sont vendus comme cela c'est une entaille simple triangulaire on doit pouvoir les faire en coinçant les bagues en sandwich et un coup de lime.
En principe on trace pas les traverses.

trente six seb
( Modifié )

Ah ben au lycée, on trace toujours les traverses.
Et on aligne la traverse à usiner sur l'arasement du pare éclat, on ne fait jamais le tenon en entier sur le pare éclat.
Pour le second tenon de la traverse, par contre, j'utilise la butée par contre. Comme ça, si j'ai fait une erreur, elle est reproduite sur toutes les traverses. 😁
C'est noté pour les bagues. Il y en a qui ont des perforations (comme avec une perforatrice de bureau, c'est peut être un système similaire).
Le prochain coup, j'essaierai de ne pas tracer les traverses, mais là, ça faisait un petit moment que je n'avais pas fait ce genre de choses et je voulais tout tracer et j'ai tout vérifié 10 fois. Mais ça revient vite. (sur mes dernières périodes en entreprise, ces usinages étaient faits à la CN ou au centre d'usinage).

Bonbonveronbi

Faire le tenon en entier ne sert qu'a aller plus vite car du coup tu trace rien tu peux l'aligner aussi avec un réglet mais c'est une perte de temps .Tracer les traverses pour une usinage machine je ne vois pas l'intérêt c'est plutôt une source d'imprécision pourquoi faire des traits inutiles. La mise en longueur est faite dans le cas de ton outillage en butée à la format et la précision est obtenu avec la butée en arasement à la tenonneuse . Tu aurais une tenonneuse à dérouleur avec une scie en tête on tracerai rien alors fait pareil.

Pour les jeunes qui sont passés dans les divers ateliers ou j'ai pratiquer la chose la plus importante que j'essayai de leur transmettre c'est d'avoir en confiance en eux. Vérifier et revérifier est souvent improductif. L'important est de mettre en place des méthodes qui limitent l'imprécision. Par exemple il y a pas long temps il y a eu une question sur l'imprécision des équerres , si elle est d'équerre cela n'est que mieux mais le plus important est la méthode de traçage qui par exemple en partant du milieu va diviser l'imprécision par deux.
Donc à mon avis supprimer les opérations qui n'apportent pas de précisions supplémentaires. Quitte à se planter autant se planter rapidement cela laisse plus de temps pour se rattraper.
Je vais te livrer une dernière réflexion :
Un bon professionnel se voit à la capacité à rattraper ses erreurs.
Avant tout il faut prendre confiance
Amicalement😀

trente six seb

Tu aurais une tenonneuse à dérouleur avec une scie en tête on tracerai rien alors fait pareil.

C'est ce qu'on avait au lycée, mais ils nous faisaient tout tracer. 😉 On mettait tout dans un serre joint et on traçait tout ensemble.
Par contre ta méthode me semble bonne mais il faut en tenir compte dès le départ avec des longueurs de tenon bien définies. Là, j'avoue avoir un peu improvisé, enfin décidé ça au dernier moment.
Au lycée on se focalisait sur les arasements et on gardait la surlongueur qui était coupée à l'entrée de la tenonneuse.

Question confiance, il faut que j'arrive à l'acquérir. En fait c'est le premier "vrai" ouvrage de menuiserie sur lequel je fais tout : prise de côte, plan et fabrication. Quand je dis que je vérifie, c'est parce que le plan a été fait il y a déjà quelques temps d'une part, qu'il faut que je valide le processus (et pour l'instant je n'ai pas d'erreur) et que je veux être sûr que mes cotations correspondent aux cotations de coupe (y compris les ravancements, les mooulures ou les rainures).

C'est un peu comme les plans du lycée. Toujours les mêmes à force on a l'habitude et on peut y aller gaiement. Là, il faut que je prenne des habitudes.

Par contre, tant qu'on est à parler méthodes, je n'ai pas fait de plan sur règle (c'est une porte style Béarn -voir image-). Je n'en ai pas vu l'utilité et je n'ai pas l'impression que ça me manque. Tu en penses quoi ?

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Xxxazerty
( Modifié )

Pour le protecteur, ne t'es t-il pas possible de le modifier, ou alors d'en refaire un de façon à ce que le capot supérieur soit basculant, un peu à la manière de celui d'une toupie ?
(A noter que j'en ai aussi vu beaucoup dans divers ateliers qui étaient réalisés "maison". En contreplaqué, souvent, mais aussi en métal. Et qui étaient donc adapté aux besoins des utilisateurs)

Concernant les plateaux, le premier réglage peut être un peu long, c'est vrai.
Mais il est possible de référencer ou numéroter ses différents outils de mortaisage. Un petit tableau, fixé sur le petit placard qu'on a souvent à côté pour ranger les différents outils, ou encore au mur, permet de noter les différents pointages au fur et a mesure qu'on en réalise de nouveaux. On y note la référence de l'outil de mortaisage, ainsi que l'empilement de bague mesuré au pied a coulisse à monter entre les plateaux, pour y correspondre.
A chaque nouveau tenonnage différent, il suffit ensuite d'y noter les données du réglage. Puis plus tard, ça permet d'avoir une base de réglage à laquelle se référer, suivant ce dont on a besoin. A partir de ce réglage de base, tu peux éventuellement y rajouter quelques dixièmes, si l'ouvrage du moment nécessite des assemblages plus serrés.
En procédant ainsi, ça permet, sinon d'éliminer cette fastidieuse phase de recherche du bon réglage, au moins d'en réduire les tentatives d'approche. 😉

Mis à jour
trente six seb

Oui j'y pensais à en faire un autre en CP. Mais en cas de pb, ça sera assez solide ? Parce que sinon autant ne rien mettre. Le protecteur actuel est assez facile à copier en cp, il serait plus léger en plus.

Sinon, pour le reste oui, c'est une variante de ce que disent les autres et je m'y mettrais dès le prochain coup. J'ai pensé brièvement que je pourrai noter les bagues utilisées mais je suis trop vite passé à autre chose.

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Ceruse

j ai noté au marqueur(a l intérieur bien sur) sur les disques le calage pour un tenon frequent et j adapte si tenon différent.
Pareil marquage sur mes bagues micro pour ne pas sortir le pied à coulisse toutes les 5 min

trente six seb

Il faut que je fasse un inventaire de mes bagues. Je dois en avoir plein en double et si ça se trouve il m'en manque. Il faut que je prenne le temps de tout répertorier et bien classer. Et éventuellement en mettre de côté suivant les usages.

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Ardennais

Bonjour trente six seb. Pour reprendre un peu tout ce qui a été dit, première étape, mettre une bague entre les fraises de la valeur du tenon - 5 dixièmes. Ensuite mettre les fraises en place sans les serrer ! Positionner sa pièce d'essai et venir faire tourner l'arbre à la main en appuyant sur la fraise pour "marquer/rayer"le bois d'essai.. Les marques laissées par tes fraises sur le bois indique l'épaisseur de ton tenon. Il suffit alors de remettre des bagues fines pour compenser mais vu que la fraise n'est pas serrée, ça prend 30 secondes à chaque fois ! Idem à la toupie pour les languettes et pour toutes feuillures. Simple et très efficace, faire juste attention si l'arbre n'est pas voilé, car ça peut jouer sensiblement sur l'épaisseur du tenon.
Bon copeaux, Ardennais.
😉

trente six seb

Oh pu... naise !! Bien sûr !
En plus on m'avait déjà montré ce truc en stage une fois où je galérais pour refaire un pointage (il fallait retrouver pile poil le même mais on n'avait pas de visibilité).
Mais je l'avais zappé, merci du rappel !! 👍

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kaj

Pour les jeux de bagues en premier trouver les bagues qu'il faut pour que l'écartement soit à 0 (à revoir après affutage) et les garder en paquet, ensuite tu ajoute l'épaisseur du tenon, si c'est une épaisseur couramment utilisée tu garde aussi les bagues. Après tu peux prendre des notes (le bon vieux carnet avec les outils et les bagues à ajouter).

trente six seb
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oui, ça me plait bien ça. J'aurai pu le faire d'ailleurs mais ce sera pour la prochaine fois.
Je ne suis pas sûr de pouvoir les garder en paquet car j'en aurai sûrement besoin dans d'autres usages mais il y en aura assez peu et ça doit être assez facile de les marquer pour les retrouver.
Et comme c'est la 3 ème fois que le conseil du carnet revient, je vais en faire un pour cet usage.
merci même si je vois que concernant le capot si fastidieux à ôter, il n'y a pas beaucoup de solutions :(

kaj
( Modifié )

le capot peut-il pivoter sur une fixation sans à avoir à le démonter entièrement ?

trente six seb

non, il est bloqué par le pied de l'entraineur quel que soit l'axe choisi.

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Tarazhilt

Bonsoir,
as-tu ou comptes-tu avoir des ouvriers????
Parce qu'en tournant le problème, je pense à une solution qui pourrait "éventuellement" chagriner un inspecteur du travail..
Bien que je ne connaisse pas ce protecteur, je pense que une des grosses pattes de fixations percées pourrait être découpées pour qu'en un simple desserrage des 2 longues vis , une serve d'axe de rotation et l'autre laisse échapper vers l'arrière le guide. C'est clair????
Quant au réglage de l'épaisseur du tenon, il faut jouer du pied à coulisse et pourquoi pas aussi de la jauge d'épaisseur de mécano. Explication: réaliser un tenon sous-dimensionné et l'insérer dans la mortaise en interposant la bonne cale jauge, de dixième en dixième puis choisir la bonne bague alèsage 50 pour rattraper le jeu entre les 2 PO. Enfin, ajuster la joue pour parfaire l'affleurement; Bon courage!

trente six seb

Merci de ta réponse.
Oui j'ai compris ce que tu voulais dire. Mais ça ne marche pas car les fixations sont à l'avant et à l'arrière du puits. Donc le capot ne peut pas avoir d'axe de rotation à cause soit du support de l'entraineur, soit du chariot à tenonner. Dans les 2 cas, ce serait pire de les démonter plutôt que le capot.
Pour le réglage, à part ce fichu capot, je n'ai pas trop peiné, mais je retiens tes idées.

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Lansau

Pour la pose - dépose du capot un système à définir, fixé au plafond ?

trente six seb
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Quand j'ai lu ta réponse, j'ai pensé... bof et plus j'y pense plus je me dis que c'est pas impossible que j'essaye. La toupie est sous une mezzanine avec poutre et plancher en bois, donc c'est pas compliqué à faire, ni à enlever si ça ne me convient pas ou si je trouve mieux.

Lansau

Un système comme celui-ci, en plus solide car la charge est bien plus élevé c'est certain, mais le principe est là.

trente six seb

Beau montage ! Mais si j'en fait un , pour commencer, ce sera ficelle et poulie. 😉 Si ça me convient j'en ferai un mieux plus tard.

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Fabien R

Hehe, voilà une nouvelle partie de l’atelier dévoilée...
Pour ton problème, deux pistes : bien se marquer les bagues utilisées en fonction de l’outil utilisé pour la mortaise (bédane, fraise,...) pour éviter de répéter les tâtonnements à chaque fois,
Avoir un crochet (de boucher ;))ou support ou des charnières (comme un capot de bagnole)pour faciliter la dépose repose du capot?

trente six seb
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^^
Comme dit plus haut, ce n'est pas si évident de bien repérer les bagues utilisées. J'imagine qu'il y aura souvent des réglages à faire tout même suivant si on eut que ce soit serré, très serré ou ajusté, et en fonction de l'essence aussi. Mais rien d'impossible effectivement.

Par contre, je ne saisi pas trop les autres conseils. Le crochet, c'est pour maintenir le capot en l'air ? Tu les imagine où les charnières ?

Fabien R

Le crochet serait effectivement pour suspendre le capot. Une alternative, en voyant le cliché avec ton support d’entraineur en arrière plan, je me demande s’il ne pourrait pas faire office de potence pour sulever le capot?
La charnière, je n’ai pas d’idee précise, ce sont des pistes.

trente six seb

Dans ce cas, autant passer par le plafond comme le suggère Lansau
Déjà, je mettrait des poignées au capot, ce sera plus facile de l'attraper.
A moins que je puisse le modifier pour avoir une ouverture dans le capot lui même. C'est bien ce qu'on fait avec le guide parallèle habituel.

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