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dependancesbois

Saboterie de Camors

C'est une question et une annonce en même temps.

D'abord peut être faut-il lire l'article de la trouvaille de trente six seb :

Pour la petite histoire, je connais Claude que j'ai rencontré l'année dernière et à qui j'ai acheté 2 paires de sabots que je porte tous les jours (mais pas en même temps !) et dans lesquels on est super bien !!!

Claude est un passionné au franc-parler redoutable (quand je lui ai demandé s'il travaillait encore aussi à la hache il m'a demandé si j'étais venu avec mon cheval !).
C'est un personnage et c'est vraiment agréable de discuter avec lui.

Effectivement il ne retrouve pas de repreneur. Personnellement, je ne m'y vois pas car j'aime trop faire des choses différentes et je suis incapable de rester dans le même travail tout le temps.
Il y a eu un repreneur potentiel mais les assurances ne suivaient pas car ses machines ne rentrent pas dans le cadre des assurances ! Des machines de 1900 (même 1890 !) en fonte, increvables sans obsolescences mais voilà les assurances ne permettent pas non plus d'avoir d'employé ou de stagiaire.

Un deuxième repreneur potentiel : la banque suivait pour le rachat du fond de commerce et des machines et la formation faite par Claude. MAIS la banque ne suit pas pour le rachat du lieu.
Solution de la banque : Claude et sa femme n'ont qu'à louer le bâtiment ! Hors ils auront tous les deux une retraite très basse et ne peuvent assumer l'entretien du bâtiment.
Solution de la banque : louez plus cher !!! Réponse de Claude : "et comme çà c'est l'activité du repreneur qui va en souffrir ! Non !

Donc voilà ! Les banques et les assurances (encore une fois !!! ) font disparaitre le patrimoine et l'artisanat !

Il y a quelques temps j'ai eu une idée concernant cette reprise :

Il y a 850 m² de locaux ! Avec un peu de terre.
J'ai pensé à une reprise en atelier partagé.

Ma première idée était de reprendre les lieux avec d'autres artisans et que Claude nous forment tous comme ça cela permettait de faire perdurer le patrimoine sans que ce soit forcément une activité principale. Claude M'a dit qu'il n'était pas vraiment pour car il est vraiment axé sur la qualité du sabot et comme il me disait : il suffit qu'une personne fasse un mauvais sabot et c'est l'activité entière qui est ruinée (et il a raison !).
Ma seconde idée (j'aime rebondir !) était donc de voir si quelqu'un pouvait reprendre l'activité de sabotier et qu'on rachète les bâtiments à plusieurs artisans.
Il y a un atelier du cuir entier et aux normes ! Donc un sabotier, un artisan du cuir et deux ou trois artisans du bois ou autre pourraient reprendre le tout et créer un vrai petit carrefour de l'artisanat.

En ce qui me concerne je ne suis pas bloqué par la banque mais par ma situation personnelle.
Je ne peux donc pas m'y greffer (mais j'ai déjà rebondis !), mais je pense que l'idée peut profiter à d'autre.

J'en ai parlé à Claude et il trouve ça jouable et serait vraiment heureux de transmettre !!!

Pour les prix si vous êtes intéressés je peux vous les donner en MP.
Claude me les a donnés mais je ne lui ai pas demandé l'autorisation de les communiquer officiellement. J'espère le voir d'ici peu et je lui demanderais.

Je mets quelques photos du lieu et une vue de géo portail.
La saboterie se trouve rue de la forêt à Camors 56330.

Merci de faire passer si vous pensez que cela peut intéresser.

Mis à jour
Katastroff
( Modifié )

Quelle belle idée! Est ce que c'est ok pour partager ce post sur certains réseaux sociaux?

dependancesbois

Carrément oui !!!👍

Herve39

Voilà un projet pour lequel j'aurai aimé être Breton!
dependancesbois super de chercher une solution pour Claude et un pan d'histoire d'artisan. Je vous souhaite bon courage et de belles rencontres pour faire vivre cette activité et ce site.

mofran

la banque ne suit pas la faute a l' assurance qui ne suit pas faut a la conformité EU,
y a t il moyen de remmettre aux normes (juste des capot de protection et autre bouton ?)
y a toujours moyen, mais c'est de l'argent et du temps,
qu'un collectif naissant n'aura pas forcément
reprendre le lieu, documenter sérieusement, professionnellement la chaine de production, le savoir du sabotier,
démonter, stocker en attendant la possible remise a conformité
et lancer en // le collectif sur son nouveau projet a lui, le plus vite possible

Cguipponi
( Modifié )

Bonjour. Je viens de m'inscrire sur ce site après avoir lu ces messages. J'ai pris contact avec M Simon, il y a peu, après être tombé sur un article internet. Cette aventure me tente vraiment et mon chemin de réflexion est fondamentalement le même que vous. La seule différence est que je suis technicien de prévention dans une grande entreprise actuellement et que mon ambition serait de faire de ces sabots, des sabots de sécurité sur mesure et orthopédique pour travailleurs d'exception. J'ai la même crainte pour le foncier, c'est pourquoi je reflechi à un concept store qui serait ouvert de 16 à 21h. Je suis normand. Je me déplace lundi prochain. Si vous souhaitez me rencontrer, contactez moi à l'adresse suivante cyrille.guipponigmail.com
Cordialement
Cyrille

dependancesbois

Cguipponi bienvenu sur le site et super de lire ça !
Dommage la semaine prochaine je ne serai pas dans le coin.
Tenez-moi au courant de la suite !
Pour le sur mesure Claude travaille à la demie pointure.

Cguipponi

J'évite de trop parler de mes idées à M SIMON car je comprends que cette saboterie soit son bébé et qu'il n'aime pas trop les nouveautés. J'ai besoin d'une reconversion professionnelle mêlant à la fois le créatif et mon ADN. Le + difficile sera d'acquérir le savoir-faire de M et Mme Simon. Le sur mesure risque d'être compliqué au début. Par la suite je verrai comment on peut reproduire le + précisément la voute plantaire de chacun. Je souhaiterais également utiliser la peau de mouton locale, le cuir marin, le bois de la scierie voisine et développer une seconde marque spécialisée dans la gravure sur bois pour faire, entre autres, de la signalisation sur bois et des objets personnalisés (jeux anciens, planches de skate,...). J'ai même le nom du Concept Store "Les Sabords de Kamorzh" Pourquoi? Parce que cela représente l'identité bretonne et les sabords qui rappellent le sabot sont également les multiples ouvertures sur le flanc des bateaux corsaires. J'ai besoin d'un maximum d'appui pour convaincre les banques et mon employeur que je vais démarcher également. j'ai le soutien de la personne qui a repris les sabots Youyou, en Vendée, en début d'année et je j'aimerais

dependancesbois

De beaux projets !!!
Pour la scierie, j'espère qu'il a trouvé un repreneur lui aussi car j'ai travaillé avec elle l'année dernière et le patron qui m'as apporté mon bois était déjà à la retraite depuis 6 mois. Il continuait à bosser pour pouvoir maintenir ses salariés mais n'avait personnes derrière.

Cguipponi

dependancesbois Il semble qu'elle soit reprise par le neveu. J'espère leur ouvrir un peu de débouchés. Je réfléchi à un concept vertueux. Je mise donc fortement sur le local. Il est certain que je ferais appel à mon imagination pour le mobilier et à une ressourcerie du coin, Emmaüs s'il y a.

dependancesbois

Je devrais me poser a moins de 10 km de début 2021. Il faudra qu'on se rencontre.

Cguipponi

dependancesbois Avec plaisir! Vous faites du mobilier? Cela peut être une idée de décorer une boutique de Sabots avec du mobilier à vendre. Cela peut faire un beau showroom. Je viens de regarder vos réalisations. Je me suis noté, il y a 15 jours, que si j'investissais dans la graveuse, l'une des choses qu'il fallait que je fasse, c'est imaginer un décor de ruche au laser pour éviter l'ajout de peintures souvent néfastes aux abeilles.

trente six seb

Bonne réussite pour ton projet Cguipponi 🤞et bienvenue à toi !

Cguipponi

Je reviens de quelques jours passés en Bretagne. Mon ressenti n'est pas très bon. Je ne suis pas sûr que M. et Mme Simon souhaitent sincèrement vendre. Je pense néanmoins que l'environnement de travail n'est pas étranger à l'état de santé de Mme Simon. Si je dis cela, c'est que mon métier consiste à analyser les risques professionnels. Pour autant, cela n'a pas entamé mes motivations. Le point qui me chiffonne le + est l'état de la boutique. Certaines fissures et l'état du plafond présagent quelques travaux uniquement si la structure est encore bonne. Le sol est prioritaire, l'isolation vient ensuite. J'attend le formulaire de confidentialité pour avoir accès au bilan et commencer l'étude de marché. J'ai encore de l'herbe sous le pied et des idées plein la tête. Je viendrais, soit en février, soit en mars, suivre une formation à la Chambre des Métiers de Vannes. Je vous tiens informé du déroulement de mon projet. Bonnes fêtes de fin d'année à vous et vos proches.

dependancesbois

Très intéressant comme retour !
Et surtout n'hésites pas à me contacter si besoin quand tu reviens.

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4 réponses

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Folgansky

Un crowdfunding et c'est très vite plié en moins de 30 jours.
Surtout que l'on parle de patrimoine breton alors la comm' se fait toute seule.

Kentaro

J'étais en train de me dire la même chose...

dependancesbois

Oui tout a fait mais il faut quand même un repreneur potentiel à la barre pour lancer le crowdfunding.
C'est pour ça que je partage l'info qui pourra peut-être faire tilt quelque part.

Cguipponi
( Modifié )

Je fais le point avec Bulinbretagne demain après-midi. L'une des contreparties auxquelles je pense est une adhésion proratisée pour permettre aux artisans locaux de bénéficier d'un concept store basé sur un art de vivre Made in Breizh et locavoriste.

Lauriane

Bonjour !

Où en êtes-vous de votre projet, pensez-vous y donner une suite ?

Un reportage a de nouveau été diffusé hier midi sur France 3, vous n'avez peut-être pas eu le temps d'approfondir la question avec les gérants ?

sylvainlefrancomtois

Lauriane +1 ?

Cguipponi
( Modifié )

Bonjour. Je pense que M et Mme Simon ne sont vraiment pas prêts à me vendre leur fonds de commerce. Ils s'acharnent à vouloir vendre coute que coute avant l'été simplement parce que la valeur de leur affaire repose sur la période estivale. Cependant, il y a de gros travaux à effectuer dans la boutique et de nombreuses mises aux normes. Si le bâtiment ne part pas en fumée, il s'écroulera à terme. La personne qui reprendra avant l'été va s'en mordre les doigts. Je continue à construire mon projet mais il est fort probable qu'il se termine en Normandie. Mon objectif était de créer un Fab Lab artisanal accessible aux artisans locaux tout en continuant à un rythme raisonnable la production de sabots et d'investir dans une fraiseuse à commandes numériques mais bon, il y aura peut-être un breton + fou que moi.

dependancesbois

Cguipponi désolé de l'apprendre !
J'avoue avoir du mal à comprendre leur attente pour le coup !

trente six seb
( Modifié )

locavoriste ? 🤔

Cguipponi

J'ai vu que vous fabriquiez des guitares. Si ça vous tentes, j'aimerais réaliser plus tard une guitare avec vous sur laquelle la photo d'un artiste serait gravée au laser.

trente six seb

Disons que j'en ai fabriquées 2 et que j'en ai 2 autres en chantier qui attendent depuis 2 ou 3 ans que je me remette à la lutherie.
Je n'ai rien contre discuter de projets communs mais ça doit être plus facile de travailler en local aussi sur ce point.
Et il y a des vrais luthiers (vrai au sens de professionnel et compétents) en Bretagne ! Il y a aussi d'excellents amateurs qui ont un niveau très largement supérieur au mien.
Je dois par contre pouvoir vous aider à trouver des contacts locaux sur ce sujet -même si on a des Bretons sur l'ADB qui pourraient sûrement aussi le faire mieux que moi.

Folgansky

Consommer local

Cguipponi

Regardez sur le site Locavor. Ce site est presque inexistant en Bretagne. Perso, j'ai commandé mon repas de Noël via cette plateforme et cela permet un petite rémunération pour l'organisateur. Camors est plutôt bien situé sur la carte pour ce genre d'expérience.

trente six seb

Ah ok, c'est un peu comme une amap du coup, oiu la ruche qui dit oui.
Merci de l'info 👍

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Kentaro
( Modifié )

Il y a un truc un peu bête dans tout ça... Le monsieur sabotier espère obtenir un petit capital de départ en vendant son atelier et ce qu'il y a avec.

C'est pour cela que la banque doit intervenir, pour financer le rachat par le repreneur.

Le problème, c'est que la banque n'y croit pas vraiment, et fait semblant de mettre en avant des problèmes d'assurance ou de normes. Mais c'est du chiqué. C'est tout simplement que la banque ne veut pas prêter parce que c'est trop hors des normes et trop risqué.

Le second problème, c'est que si finalement, il n'y a pas de repreneur, le monsieur sabotier va se retrouver avec rien du tout.

Le hangar et le bout de terrain ne valent sans doute pas grand chose s'il n'y a pas d'activité.

Donc, plutôt que de retrouver avec rien du tout, pas de capital, pas de loyer, rien, le monsieur sabotier ferait mieux d'organiser une succession en "siflet" où le repreneur rachète progressivement l'immobilier (une sorte de leasing), sans avoir besoin de la banque. De toute façon, le repreneur aurait du dégager des surplus financiers pour rembourser la banque, donc, pour lui c'est pareil.

Et au final, le monsieur sabotier va récupérer le capital qu'il espérait. Un peu plus tard, mais au moins, il l'aura, plutôt que rien du tout s'il ne trouve pas de repreneur.

Mis à jour
dependancesbois
( Modifié )

Je suis d'accord avec toi,
Maintenant je ne suis pas rentré dans cette discussion avec lui et je ne connais pas les raisons de sa façon de faire.
J'en discuterai avec lui la prochaine fois.

Kentaro

dependancesbois En fait, ce ne doit pas être du tout facile à admettre pour le monsieur sabotier, mais son entreprise ne vaut sans doute pas grand chose, et il risque vraiment de ne rien avoir au final s'il s'obstine. Donc, s'il veut que l'entreprise continue, et récupérer quand même quelque chose, même si c'est pas tout de suite, il faut peut-être qu'il mette de l'eau dans son vin...

dependancesbois

Kentaro Certainement ! Mais je n'ai pas tous les détails pour pouvoir émettre plus d'avis que ça.
J'en rediscuterai avec lui à l'occasion.
Ces histoires là ne sont jamais simples et beaucoup de données extérieures s'entremêlent !

Erebor
( Modifié )
Je suis d'accord

Il y a plusieurs points qui me piquent un peu a Kentaro en a abordé plusieurs.
Concernant les loyers c'est un faux problème, le fait est (même si on nous fait croire le contraire de partout) que les loyers sont sensés servir à entretenir le local ou logement et non pas en s'enrichir donc augmenter le loyer pour couvrir les dépenses est logique. Ne pas vouloir l'augmenter pour ne pas impacter l'activité ne l'est pas parce que l'argent viendra toujours de là et si le repreneur est propriétaire les lieux il devra de toute façon débourser l'argent pour l'entretien et cet argent viendra de toute façon de l'activité sauf que dans ce cas en plus de ça il y aura les intérêts de la banque qui impacteront l'activité mais aussi le temps que le repreneur y passera bref a aurait été une solution pas trop mauvaise.

Kentaro
( Modifié )

Erebor Entièrement d'accord.

lamalleencoin

Ne pensez vous pas tout simplement que le monsieur souhaite trop de son affaire ?
Pour faire fortune .. vous prenez un Francais au prix qu'il vaux et vous le revendez au prix qu'il s'estime .. :-)

les banques ne sont pas non plus totalement bête .. et le souci doit etre plus complexe que ca ..

dependancesbois
( Modifié )

lamalleencoin ce n'est pas vraiment sa démarche non. Je ne connais pas tous les éléments mais le monsieur et sa femme ne sont pas dans la démarche d'enrichissement.
"Les banques ne sont pas bête" c'est un autre sujet dans lequel je ne m'immiscerais pas mais beaucoup de bon projets ont émergés malgré elles plus que grâce à elles.
Les banques se basent sur de la rentabilité pécuniaire dans un système qui pense que la vie sert à faire de l'argent (mais ce n'est qu'un avis personnel qui est un autre débat!).

Fabien R

Bonsoir dependancesbois , comme dit, tous deux ont très maigre retraite et le bien à vendre est considéré comme complément légitime à une vie de travail. Cela se comprend, mais ne se justifie pas forcément dans un cadre purement économique. Et l’affect, ce n’est malheureusement pas la grille de lecture des acteurs purement économiques.
Le côté patrimoine vivant doit être exploré formellement, PEUT-ON SUBVENTIONNER ? Notre pays n’est quand même pas le dernier à encourager le patrimoine, loin de là. On parle de banques, d’assurances, mais nulle part d’instances culturelles, le bas blesse sur ce sujet.
De plus, en tant que fournisseur du puy du fou, ce partenaire majeur doit être mis à contribution pour conseiller en ces termes d’acces aux aides, après tout il y a un intérêt commun à voir l’activité perdurer.
Pour conclure, fabriquer des sabots à fins purement économiques au XXI siècle...??? Mais de là à ne plus en fabriquer au titre de mémoire, il y a une place.
Entre les deux, une start up douée pourrait aussi réinventer l’objet...

dependancesbois

DewhitYoussef je ne suis pas au fait de toutes ces possibilités ou démarches donc je ne m'avancerai pas sur ces terrains. il y a aussi le fait qu'il est très à cheval sur la qualité des sabots, les sabots de Camors ont une appellation visiblement et il s'est acharné à faire des sabots confortables et portables réellement tous les jours et refuse les sabots "déco" qui nuisent à l'image du sabot.
C'est un secteur qui est sur le fil des préjugés. (Je le vois quand je vais en sabot faire 2/3 courses vers chez moi!).
Alors la transmission et le prix sont certainement des barrières.
Mais je crois que Claude est plus prêt à faire une croix sur cette activité plutôt que de la voir tomber dans un folklore pour bobos.
Il s'est battu pour montrer que les sabots sont des chaussures et pas des déguisements.

Fabien R

dependancesbois salut, pareil, je ne suis malheureusement pas du tout pointu dans la question des aides qui peuvent exister (ou marchés tels que le puy du fou, qui alimentent le carnet de commande). Mais rien qu’au niveau de la mairie, si l’activité est bénéfique à la commune, ils savent peut-être faire quelque chose ?
Souhaitons qu’une solution se présente.

Cguipponi

J'aime bien vos façons de réfléchir. C'est très enrichissant. Pour ma part, Je me lancerais seul dans l'aventure. Ma compagne reste dans notre maison en Normandie pour continuer son activité professionnelle. Alors vous me demanderez comment faire? Et bien j'envisage de travailler à l'atelier la journée et ouvrir le magasin de 16h30 à 21h du mardi au vendredi et de 10 à 13h le samedi dans un esprit Concept Store. je m'explique. J'ouvre la boutique aux produits des artisans bretons moyennant une participation par objet vendu afin d'amortir le foncier. J'envisage également de faire Locavor. Je remplace le coin caisse par un semblant de salon. S'il y a des Food Trucks locaux, je les autorise à s'installer le soir sur le parking moyennant mon repas offert et si je peux avec tout cela, j'investit dans un camping car qui me permettra de me déplacer en entreprise pour prendre les mesures et les commandes de façon moins locale (je pense au Puy Du Fou notamment).

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prof

bonjour
je connais cette personne pour avoir eu besoin de lui plusieurs fois
pour l'achat de sabots
cette personne est charmante et disons pleine de malice ce qui fait son charme
je crois que la cessation de cette activité serait tres negative pour la ville de camors
dont les sabots sont une sorte d'embleme et pour la perte d'un savoir faire disons breton
j'espere qu'il y aura un repreneur

mofran

alors c'est a la ville de monter un projet, soutenir une asso sabo, mais il y a deux choses distinctes
l'embléme et le fond de commerce, apparement il aurait pu un peu mieux le gérer son fond de commerce

dependancesbois

En fait il a géré son affaire comme il l'a ressenti contre l'avis de pas mal d'organisme "conseiller" en entreprenariat, sans rien devoir à personne. Il a fait parti de la vie et du patrimoine breton, il fourni le puit du fou et en juillet et aout il anime des démonstrations tous les jeudis ou il y a généralement plus de 70 personnes à venir.
Il a très bien géré son affaire dans le sens où il a toujours été libre dans son activité. Il a réussi sa vie professionnelle, c'est sur la suite que ça pêche.
Maintenant beaucoup (trop) de choses sont gérées et réfléchies selon un système qui ne satisfait personne mais qu'on défend pourtant bec et ongle.
Je ne fais ici que passer les infos dont j'ai connaissances, dans l'idée que ça puisse faire le chemin que ça devra faire.
Je n'oserais pas me mêler de la gestion de son entreprise ni de sa gestion de la suite. Je ne suis pas dans ses sabots (bien que si un peu !).
Je trouve dommage qu'en France on pleure sur le patrimoine une fois qu'il a disparu et qu'on pense comme la masse nous dis de le faire.
Pendant une démonstration une personne à fait la remarque qu'il était dommage que ce savoir disparaisse et quand je lui ai dit de prendre une paire, qu'on était vraiment bien dedans et que j'en portais tous les jours elle m'a regardé avec un regard grand ouvert en me disant :"oh ben non!!!
Bien sûr qu'on a le droit de pas vouloir porter des sabots mais ça montre qu'on ne veut pas du patrimoine, on veut du folklore !
Et le folklore ça parle pas aux organismes financiers (désolé je m'étale !)

Voilà l'info est passée !

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TIARKI

Je connais deux personnes qui étaient intéressées (qui ne ce sont pas concertées) par la reprise après étude avec des professionnels et malgré les aides à la création l'entreprise est vendue trop chère d'au moins 100 000 euros. Elle ne serait pas rentable au vu du remboursement des prêts. Elle est viable pour lui car il n'a pas de crédit sur cette société.

dependancesbois
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Tu parles du prix de la totalité ?
C'est pour ça que la version rachats à plusieurs artisans me paraît être une bonne chose.

TIARKI

Je parle de la totalité. Je serais le premier à être triste si cette entreprise disparaît (je porte ses sabots dès que je suis dans mon terrain), ou je me fourni en sabot ou chausson. Je ne pense pas qu'il pense enrichissement, mais il évalue son bien à un prix trop élevé, ce qui est normal de son point de vue et compréhensible, mais la réalité surtout dans le contexte actuel (Covid),doit refroidir les investisseurs.

dependancesbois

TIARKI c'est certain !
Un repreneur seul ne pourra pas.
Plusieurs en sci par exemple pourraient et je pense que le prix serait négociable.

Cguipponi

C'est tout à fait ce dont à quoi je réfléchi car je souhaiterais monopoliser les fonds, dans un premier temps, au fond de commerce, l'achat de la graveuse, la mise aux normes et l'homologation des sabots de sécurité. Une fois lancé, je pourrais demander un prêt d'honneur pour le foncier. Vous vous rappelez des sommes exacts? Vous est-il possible de me les redonner en MP? Je table approximativement sur une fourchette basse de 60 à 70 000 euros d'apport et plus de 100 000 avec le foncier.

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