Bonjour à tous,
Aujourd'hui, j'ai étrenné les disques à tenonner que j'avais acheté à la suite de cette question.
C'était la première fois que je passais pas ma toupie en tenonneuse. Ca change des dominos
Tout s'est bien passé mais c'est très pénible de régler l'épaisseur du tenon. En effet, il faut tâtonner et donc défaire les disques pour insérer des bagues d'écartement au bon diamètre.
Plus précisément, ce qui est pénible, c'est d'enlever le capot d'aspiration qui fait également office de protecteur. Et vu le diamètre des outils (360 mm), je n'imagine pas les faire tourner sans protecteur.
Le plus simple que j'ai trouvé actuellement, c'est de juste faire un tour ou deux de vis pour maintenir le protecteur en place. Il est plus facile à enlever mais c'est pas pratique car il est lourd (un peu), encombrant (beaucoup) et pas pratique à tenir (pas de poignée).
Est ce qu'il y aurait des astuces pour ceux qui ont déjà utilisé ce type de matériel ?
Merci et bonne soirée à tous.
Seb
10 réponses
Bonsoir,
Personnellement j'aurais tendance à dire, sans posséder spécifiquement ce genre de disque, que c'est un peu comme pour les porte-outils à tenonner extensible à plaquette qu'on trouve un peu partout. Il faut s'embêter une fois au début à trouver quel décalage est nécessaire entre les deux disques pour obtenir un tenon, disons de 10mm d'épais, le noter sur une fiche conservée avec la toupie ou les disques et ensuite en fonction de la largeur de la mortaise on met tout de suite le bon empilement de cale pour avoir l'écartement qui convient.
En tous cas c'est comme ça que je fonctionne avec mes disques à tenonner et ça marche plutôt pas mal, et mes mortaises sont faites à la mortaiseuse à bédane carré, et pareil de ce côté, si le bédane de 10 fait plutôt une mortaise de 10,2 ou 9,8, je me le note pour gérer le porte-outil à tenonner en fonction.
**
Merci encore à tous pour vos réponses, vos commentaires et les discussions qui en ont suivi.
J'ai eu à nouveau des tenons un peu longs à faire, et surtout sur 3 traverses de dimensions strictement identiques. C'était donc l'occasion de remonter les disques à tenonner et le chariot à tenonner.
Vous avez lu entre les lignes que quand je peux faire autrement, je fais autrement (et pas que des dominos ^^).
Donc merci parce que j'ai réglé ma tenonneuse en 1 fois !
Evidemment je n'ai rien inventé, tout viens de ce qu'on m'a dit plus haut.
Voici les étapes utilisées :
- mortaises à la mortaiseuse à chaîne
- rabotage d'une chute pour rentrer pile dans les mortaises
- réglage de la tenonneuse à 0
- repérage des bagues et mise de côté pour utilisation future
- repérage de l'épaisseur du faux tenon au toucher avec les bagues sur la table de la toupie
- là aussi repérage des bagues et mise de côté pour utilisation future
- usinage du tenon sur pièce d'essai
- réglage de la hauteur
- et après c'est encore plus classique :
- réglage et usinage pare éclat
- usinage premier tenon (tracé)
- usinage deuxième about (tracé) et réglage butée du chariot à tenonner
- usinage en série des autres tenons
En images, ça donne ça :
Salut
Je vais de donner une méthode pour ne pas tâtonner avec ce genre de machine.
D'abord + 1 à kaj car en effet une des méthode la plus répandu est de trouver le point zéro de tes plateaux c'est à dire la bague qu'il faut mettre pour obtenir un tenon de zéro d'épaisseur ( les araseurs sont en contact ).Si tes plateaux sont à pastilles cette opération sera à faire une seule fois, garder cette bague la marquer et rajouter l'épaisseur du tenon.
Maintenant comment opérer, ce genre de machine n'a généralement pas de butée de chariot donc la règle de tenonnage n'est pas indexer. Pour aller vite mettre à longueur les traverses à la format . A l'établissement noter sur la traverse la longueur à l'arasement + la valeur de deux tenons . Exemple une porte avec deux montants de 70 devant faire 600 de large avec des tenons de 50 sera notée ara 460 +100 =560 donc on coupe à la format et on tronçonne à 560. Au passage je précise que le calcul numérique est vérifié en juxtaposant deux traverses et par une lecture au réglet en l'utilisant comme une règle à calcul.
Toutes les traverses sont tronçonnées tu passe à la tenonneuse , rapprocher le chariot sans mettre le capot, avec seulement le plateau du bas tu matérialises la hauteur du tenon sur une traverse par un petit trait sur l'about puis tu monte la toupie pour venir à peu prés à la hauteur de l'araseur du bas (il vaut mieux rester légèrement plus bas ). L'opération n'as pas besoin d'être précise , voilà tu as déjà mis en place la hauteur de tes plateaux tu ajoutes ta bague point Zéro puis une pour l'épaisseur du tenon. Alors deux école moi je conservais un jeu pour chaque tenons ou alors tu gardes que la bague point zéro. Avec l'expérience du rajoute un ou deux dixième selon l'essence utilisée.
A partir de là du dois avoir déjà un réglage presque bon sans avoir démarrée ta machine.
Avant de démarrer tu recul le pare éclat pour qu'il soit presque affleurant. Tu démarres et tu usines un tenon sur 10 mm pour essayer le réglage en hauteur tu peaufines en principe machine en marche tu montes jusqu'à avoir la bonne hauteur . Une fois cela obtenu tu traces à chant une longueur de tenon dans notre exemple 50mm tu fais coïncidé avec le pare éclat tu usines. Maintenant tu as un tenon entier tu peux essayer. En principe avec un peu de pratique cela marche du premier coup , disons que parfois il faut réajuster mais rien de grave . Ceci fait tu refait dépasser le pare éclat d'une longueur supérieur à ton tenon , tu usine le tenon. A partir de là tu peux couper à la scie le pare éclat à la longueur de tes tenons cela sert pour positionner la traverse pour le premier tenon, tu usines puis tu traces l'arasement du second tenon que tu positionneras en fonction de ton pare éclat qui te permettra de mettre la butée de la règle en contact avec l'arasement du tenon opposé.
Cette technique permet de pas tenir compte de l'indexation de la règle de tracer qu'une seule traverse et d'être précis.
Donc pour des séries avec des tenons long il faut commencer par les plus longs.
Tant que tu es à la tenonneuse tu peux sortir le plateau du haut et faire les épaulement à chant en te mettant une butée en tête sur le pare éclat.
Voilà pour finir je pense que de posséder beaucoup de bague, pour pourvoir les garder en fonction de ses outils est plus que rentable, surtout que pas mal d'outil de mortaisage sont constant en largeur. En gros voilà une des manières pour arriver à un résultat rapide à noter que j'utilise pour ainsi dire pas de pied à coulisse les jeu de bague comporte une entaille triangulaire une entaille un dixième jusqu'à cinq et on recommence au mm.
Pour le protecteur, ne t'es t-il pas possible de le modifier, ou alors d'en refaire un de façon à ce que le capot supérieur soit basculant, un peu à la manière de celui d'une toupie ?
(A noter que j'en ai aussi vu beaucoup dans divers ateliers qui étaient réalisés "maison". En contreplaqué, souvent, mais aussi en métal. Et qui étaient donc adapté aux besoins des utilisateurs)
Concernant les plateaux, le premier réglage peut être un peu long, c'est vrai.
Mais il est possible de référencer ou numéroter ses différents outils de mortaisage. Un petit tableau, fixé sur le petit placard qu'on a souvent à côté pour ranger les différents outils, ou encore au mur, permet de noter les différents pointages au fur et a mesure qu'on en réalise de nouveaux. On y note la référence de l'outil de mortaisage, ainsi que l'empilement de bague mesuré au pied a coulisse à monter entre les plateaux, pour y correspondre.
A chaque nouveau tenonnage différent, il suffit ensuite d'y noter les données du réglage. Puis plus tard, ça permet d'avoir une base de réglage à laquelle se référer, suivant ce dont on a besoin. A partir de ce réglage de base, tu peux éventuellement y rajouter quelques dixièmes, si l'ouvrage du moment nécessite des assemblages plus serrés.
En procédant ainsi, ça permet, sinon d'éliminer cette fastidieuse phase de recherche du bon réglage, au moins d'en réduire les tentatives d'approche.
Bonjour trente six seb. Pour reprendre un peu tout ce qui a été dit, première étape, mettre une bague entre les fraises de la valeur du tenon - 5 dixièmes. Ensuite mettre les fraises en place sans les serrer ! Positionner sa pièce d'essai et venir faire tourner l'arbre à la main en appuyant sur la fraise pour "marquer/rayer"le bois d'essai.. Les marques laissées par tes fraises sur le bois indique l'épaisseur de ton tenon. Il suffit alors de remettre des bagues fines pour compenser mais vu que la fraise n'est pas serrée, ça prend 30 secondes à chaque fois ! Idem à la toupie pour les languettes et pour toutes feuillures. Simple et très efficace, faire juste attention si l'arbre n'est pas voilé, car ça peut jouer sensiblement sur l'épaisseur du tenon.
Bon copeaux, Ardennais.
Pour les jeux de bagues en premier trouver les bagues qu'il faut pour que l'écartement soit à 0 (à revoir après affutage) et les garder en paquet, ensuite tu ajoute l'épaisseur du tenon, si c'est une épaisseur couramment utilisée tu garde aussi les bagues. Après tu peux prendre des notes (le bon vieux carnet avec les outils et les bagues à ajouter).
Bonsoir,
as-tu ou comptes-tu avoir des ouvriers????
Parce qu'en tournant le problème, je pense à une solution qui pourrait "éventuellement" chagriner un inspecteur du travail..
Bien que je ne connaisse pas ce protecteur, je pense que une des grosses pattes de fixations percées pourrait être découpées pour qu'en un simple desserrage des 2 longues vis , une serve d'axe de rotation et l'autre laisse échapper vers l'arrière le guide. C'est clair????
Quant au réglage de l'épaisseur du tenon, il faut jouer du pied à coulisse et pourquoi pas aussi de la jauge d'épaisseur de mécano. Explication: réaliser un tenon sous-dimensionné et l'insérer dans la mortaise en interposant la bonne cale jauge, de dixième en dixième puis choisir la bonne bague alèsage 50 pour rattraper le jeu entre les 2 PO. Enfin, ajuster la joue pour parfaire l'affleurement; Bon courage!
Hehe, voilà une nouvelle partie de l’atelier dévoilée...
Pour ton problème, deux pistes : bien se marquer les bagues utilisées en fonction de l’outil utilisé pour la mortaise (bédane, fraise,...) pour éviter de répéter les tâtonnements à chaque fois,
Avoir un crochet (de boucher ;))ou support ou des charnières (comme un capot de bagnole)pour faciliter la dépose repose du capot?