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Fof

Réalisation d'un plumier, entièrement à la main.

Réalisation d'un plumier, entièrement à la main.
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Suite au plumier posté par philippebtohme :

, voici un pas à pas destiné au travail à la main, détaillé, pour que ça se passe bien ! Ca n'a pas pour vocation d'être une façon de faire sectaire et unique, mais des méthodes et des "trucs" qui fonctionnent, tout d'abord, et en partant des bases. Ce n'est pas en faisant d'abord des queues d'arondes japonaises qu'on va s'améliorer, avant tout ça, la préparation des bois est primordiale. Je ne parlerai que peu de cotes, c'est plus de la méthode.

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Préparation des bois, de la refente au corroyage.

Alors quand on travail à la main, la première chose à faire, c'est de selectionner son bois. Quand on débute, inutile de chercher à travailler des bois figurés, à fort contrefil, truffé de noeuds. Il faut commencer sur des bois de fil (comprendre dans le sens où tout le fil est dans le même sens sur la pièce de bois, un maximum parallèle aux faces), pas trop durs à travailler. Ici, j'ai choisi un carrelet de noyer, un bois plutôt facile à travailler, homogène, ni trop mou, ni trop dur. A noter que j'ai pris suffisamment de longueur pour que dans chaque planchette, j'ai une longueur, et une largeur de boîte. Cela permettra d'en dégauchir deux en même temp, et plus les surfaces sont courtes, plus c'est difficile de dégauchir correctement.

Comme on le voit ici, tous les grain son dans le même sens, et l'on défini alors son sens de rabotage, en couchant ces grains. On peut se repérer au fil, mais il s'avère que quelques fois, les pores ne sont pas dans le même sens que le fil, c'est bien les pores qui vont définir le sens de rabotage, avant le fil.

Il convient ensuite de dégauchir une face, au rabot. Là, sortir des copeaux de 3 centièmes n'a aucun intérêt. Le but est de dresser une face plan, sans trop d'arrachement (si vous avez un bois de fil, un rabot affûté, quelques soit l'épaisseur du copeau, ça n'arrachera pas) et non de faire le cake pour sortir 12 km de papier à clopes. Il faut trouver un compromis entre efficacité, et d'effort de rabotage. Plus les copeaux seront épais, plus ce sera difficile. Un petit mot sur la surface de travail, travaillez à une hauteur confortable, sur quelque chose de STABLE et PLAN. La petite planche support que vous voyez, est un très bon exercice de dégauchissage d'ailleurs. Avec un petite butée en bout, elle vous permettra de raboter et de recaler sans serrer à un quelconque moment les pièces.

Pour contrôler le dégauchissage, vous retournez votre pièce sur votre surface de travail (plan je le rappelle), et vous vérifiez si celle ci est bancale, ou si des jours se présentent entre les deux (rabotage en creux ou en bosse).

Ensuite je vais régler mon trusquin, à 10 mm d'épaisseur (pour un 8 mm fini environ) Et je marque mon épaisseur de planche (on utilisant ma surface de référence préalablement dégauchie). Il faut marquer assez fort, cela fera un guide pour la scie, elle va aller au plus facile.

Ensuite, la refente, à l'égoïne. Il faut mettre sa pièce un peu de biais, cela permet de suivre deux droites en même temps (deux droites forment un plan), le sciage est plus facile (on couche le fil) et génère moins d'éclat en sortie (même si dans le fil, ça en génère très peu de base). Avec une scie affûtée et avoyée correctement, vous n'avez même pas à regarder de l'autre côté, vous allez être dans le trait de trusquin. Si c'est pas le cas, revoyez votre geste, corrigez le en conséquence (en partant du principe que votre scie est préparée correctement). Une scie ne doit jamais coincer. Si elle coince : mauvais avoyage et/ou mauvais gest de sciage.

Sur la fin, vu que votre pièce est en presse, cela va finir par coincer. Normal. Dès qu'on sent que ça coince, on la sort de la presse, et on finit tranquillement à plat.

Rebelote, on redégauchi une nouvelle surface de référence sur le carrelet de base, et on fait la deuxième. Les deux, avec une face dégauchie, et un face brute de sciage, doivent sensiblement être de la même épaisseur. J'en ai fait deux de plus, plus fines, pour le fond et le couvercle, qui seront sur rainure. La refente à la main ça reste fastidieux, mais je me suis chronométré après le trait de trusquin, pour voir combien de temps il fallait pour scier à l'égoïne mon carrelet de 30 cm de long et de 65 mm de large : 3 minutes environ. C'est pas insurmontable non plus.

Ensuite il faut mettre à épaisseur et raboter les faces brutes de sciages. Quand les pièces le permettent en dimensions, faites le en même temps, ce sera beaucoup plus précis, et beaucoup plus pratique. Une fois les trait de scies dégagés, on pase aux contrôles. J'ai repéré les pièce pour illustrer "1" et "2".

Je les inverse de sens, cela permet de contrôler l'épaisseur sur la longueur. Si elles sont encore à fleur : C'est bon.

Second contrôle, j'en inverse une de sens, cela permet de contrôler si l'épaisseur est constante sur la longueur. On voit ici que j'ai raboté légèrement en sifflet. On corrige jusqu'à temps que ce soit bon ! On peut corriger avec la pèce inversée de sens, mais attention, une sera à contrefil. Soit on la rabote "en crabe", soit on la remet dans le bon sens si ça le fait pas et on rabote là où il y a besoin.

Dernier contrôle, les faces l'une contre l'autre. Cela permet de contrôler le gauche, et si on a fait une bosse ou un creux. Pas de jour : c'est bon, les pièces sont plans, et rigoureusement de même épaisseur, sans rien mesurer (et dans mon cas, je suis arrivé à 8 mm comme prévu).

On s'occupe ensuite des chant, on fait un côté, les deux pièces en même temps. On contrôlant l'équerrage.

On fait l'autre côté, et comme plus haut, on retourne une pièce pour voir si la largeur est constante. C'est pas le cas ! Alors on rectifie jusqu'à ce que ce soit le cas. Les pièces dressées, vous devez pouvoir les aposer entre elles, sans jour (contrôle de planéité sur le chant).

Nos pièces sont corroyées. Maintenant il faut les tronçonner. On peut désormais se fier à nos chants (les deux) pour poser notre équerre, et tracer au tranchet. Et on scie bord traçage, du côté de ce qu'on veut enlever.

Un coup de recalage, et on contrôle ! La lumière est infaillible pour les contrôles. Il faut aussi contrôler l'équerrage dans l'autre sens, évidemment.

On fait le reste, et on doit être capable de poser ses pièces entre elles, sans jour, dans toutes les configurations, et que celles ci soient à fleur dans tous les sens.

Et pas mal ces copeaux de bois de bout, pour un rabot de vitrine... Durée de toutes ces opérations, si j'avais pas eu à prendre de photos, une petite heure je dirai.

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Traçage des assemblages.

Avant de penser à scier et ciseauter quoi que ce soit, un bon traçage c'est la moitié du boulot. Tout d'abord, on va réperer nos pièces. Là faites quelque chose de personnel, pour ne pas vous planter. En prenant en compte que l'on va travailler systématiquement les faces visibles (parements) vers soi, là où on voit ce que l'on fait.

Ensuite, étant donné que nos bois pièces sont toutes bien corroyées tronçonnées, on va régler le trusquin sur l'épaisseur des pièces, et ensuite tracer sur les faces intérieures et exterieures, à chaque bout. On ne tracera pas sur les chants, étant donnés que l'on va faire des queues d'arondes avec coupe d'onglet. J'ai choisi de garder le même réglage pour les onglets, je trace donc cette fois en prenant les chants comme référence.

On trace donc ensuite nos queues d'arondes. Là il y a plein de méthode pour les tracer, droite de répartition, réglet, compas, à l'arrache sans rien... Je les trace généralement au compas, en pied de queue. je règle donc mon compas face intérieur, entre mes deux limites d'onglet. Une fois que j'ai quelque chose qui me plaît, et que mon interqueue est suffisamment large pour mon ciseau le moins large, je pointe sur les parements, dans mon trait de tranchet.

Ensuite je trace au critérium mes queue d'aronde. Je met la pointe du critérium dans mon pointage au compas, je viens coller mon équerre à queue d'aronde (ça coûte pas cher, et c'est très pratique) contre, et je trace.

Traçage des onglets. Là, au lieu de faire des onglets douteux, avec des équerres tout aussi douteuses, il suffit de relier sur le chant au tranchet, la pointe de l'onglet, au trait de trusquin, face intérieure.

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Découpe et assemblage.

Je commence par les onglets. Surtout pour éviter de tout éclater quand je vais les fignoler au ciseau. C'est fragiles ces petites bêtes là. Un coup de scie (comme un cochon dans mon cas), et on finit au ciseau, en prenant soin de garder une pointe intacte.

Vient désormais la découpe des queues d'arondes, là il ne faut pas trop de prendre la tête, on scie sur trait. Vous pouvez tracer la queues d'aronde face intérieure si ça peut vous rassurer, mais je rappelle que deux droites forment un plan, il n'est pas utile de tracer à l'arrière. Il faut faire attention à ne pas dépasser son trait de trusquin. Seulement au niveau des onglets, je scie "bord trait", sans le manger, sinon l'assemblage sera boiteux. Et vous voyez que niveau taille de scie, pas besoin d'une scie extrêment fine... Et évitez les guides pour scier tout ça... Entraînez vous, il y a un moment, c'est comme le vélo, faut enlever les roulettes. C'est pas en sciant systématiquement au guide que vous allez améliorer votre sciage. c'est comme l'affûtage, c'est pareil.

On enlève désormais tout ce qui nous intéresse pas, au bocfil par exemple. (pour les très grosses queues, je perce un trou avec la visseuse, et je coupe à la scie à guichet).

Et on enlève ce qu'il reste au ciseau, en se calant dans son trait de tranchet, un coup face visible, un coup face intérieure.

On reporte ensuite ces queues préparées, sur la pièce qui suit (fiez vous à votre repérage fait au départ), au tranchet. Vous pouvez le faire aussi au crayon, tant que vous laissez votre trait de crayon intact ensuite. Le tranchet reste ce qu'il y a de plus précis tout de même.

Et rebelote, même méthode que pour les queues (vous pouvez tracer votre retour de report sur la face, mais sur les petites épaisseurs de la sorte, entraînez vous à scier d'équerre sans tracer). La seules différence ici est qu'il faut ne pas dépasser son trait de tranchet, et scier côté de ce qu'on enlève (faut pas hésitez à crayonner ce qu'il faut enlever pour pas se tromper). Et si vous vous êtes bien débrouillé, après quelques coups de ciseaux, vous n'avez pas à reprendre vos coupes de scies. Vos queues d'arondes s'emboîte à force avec 2-3 petits coups de marteau, et elles sont déjà solides sans aucun collage. Si ce n'est pas le cas, il faut ajuster (vaut mieux avoir de la matière à enlever, en rajouter, c'est compliqué...)

Et après un petit coup de rabot, un coup d'alcool pour voir ce que ça va donner vernis !

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Rainures de couvercle et de fond.

Une fois les assemblages d'angles effectués. Il faut s'occuper des rainures, pour accueillir le fond, et le couvercle coulissant. Je n'avais pas de bouvet avec fer adapté pour l'épaisseur de mes fond, et je voulais quelque chose de fin. Alors on va ruser. J'ai d'abord tracé au trusquin, et ensuite forcé le trait au canif (double biseau).

Vu que l'on est pas sur des rainures arrêtées, je peux faire mes rainures à la scie ! D'abord je fais ma rainure à la scie à tenon, celle ci reste un peu fine, je l'élargis donc à l'égoïne. Et cela reste mieux de faire la première passe avec une scie rigide. Aussi propre que la défonceuse, et j'ai une rainure d'un peu plus de 2 mm. Largement suffisant pour une boîte de cette taille.

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Assemblage à blanc/préparation du fond et couvercle.

Une fois assmblé à blanc, j'en profite pour reporter sur mes deux planchettes supplémentaires, la surface intérieure de ma boîte. Si votre boîte est correctement réalisée, ces pièces n'auront pas de sens et seront de parfait rectangles.

Je rajoute ma profondeur de rainure moins quelques pouillèmes et je découpe.

Comme mon fond et couvercle font environ 5 mm, je dois les feuillurer pour qu'ils rentrent dans mes rainures. J'aurai pu le faire au feuilleret, mais tout le monde n'en possède pas. Au guillaume, ça fonctionne aussi, du moment que l'on pass un coup de trusquin d'abord, et que l'on s'aide d'une cale guide (sur les petites chose de la sorte, habituez vous à ne pas serrer le montage, vous devez être capable de tenir le tout avec vos mains). Il est plus judicieux de commencer par les feuillures dans le fil, cela évite d'éclater en sortie lors des feuillures en travers fil. On ajuste ensuite au racloir si besoin.

Pour le couvercle, je vais tout simplement d'écouper un morceau de l'un des côtés ! La rainure est déjà faite, certes cela fera un jour (si celui ci est suffisamment uniforme, cela reste esthétique), mais j'aurais une continuité de fil, et de plus ce jour servira à repérer là où on ouvre.

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Entretoises de support, et collage !

Pour la réalisation des entretoises, j'ai utilisé une chute des planchettes de la boîte. Pour réaliser facilement des demi ronds, il suffit de faire les deux pièces, en une, et la recouper ensuite.

Ensuite on trace les entailles sur les côtés long de la boîte. Ce ne sera pas utile de les coller. Je les ai surelevées, pour une meilleure préhension.

Et ensuite on colle ! Pour serrer tout ça, pas besoin de se faire suer avec des serre joints. de la chambre à air tendue, ça fonctionne à merveille.

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Ornementation !

Alors une boîte, c'est une boîte. C'est l'occasion de l'ornementer pour que ça change d'un parallélipède assemblé à queue d'aronde. Et là, laissez libre court à votre imagination. J'ai décidé de rajouter des genres de listels, en pointe de diamant/tas de sable, sur chaque face du dit parallélipède. Le tout cadré de filets surelevés. J'ai choisi du saule ondé pour faire mes pointes de diamant et mes tas de sable. Une fois corroyé aux dimensions, je trace un axe, qui me servira de guide pour mes pentes. Je garde pour le moment mon carrelet entier en épaisseur, c'est plus facile à serrer. Vous allez voir pourquoi par la suite. Ensuite, sur les chants, je trace au trusquin ma future ligne de coupe, et la fin de ma pente.

Ensuite je rabote mes pentes de pointe de diamant, en me référant à mes traits de crayon.

Pour les bouts, je trace un carré au tranchet, et les diagonales au crayon, qui me permettront de faire la deuxième pente de mes pointes de diamant (qui seront en bout de boite). Je les fais un pas un, et je tronçonne dans mon trait de tranchet au fur et à mesure, jusqu'à ma ligne de coupe que j'ai tracée au trusquin plus tôt. Je m'occupe ensuite de mes tas de sable (une pointe de diamant allongée). On voit bien ici l'intérêt d'avoir laisser l'épaisseur du carrelet.

Une fois que c'est fait, je sépare mes bidules en suivant mon repère de sciage. Et je les place pour voir ce que ça donne. On pourrait s'arrêter là aussi, et les coller (en préparant les chants plus proprement que je ne l'ai fait dans l'état).

Il faut s'occuper ensuite des filets, qui vont cadrer chaque pièce. J'ai pris du wengé pour du contraste. Je ne redétaille pas, c'est corroyage/trusquinage/sciage. Je ponce finement mes pointes avant de coller les filets, car ceux ci seront en surélévation, et non affleurés, donc ce ne sera plus accessible facilement. Ponçage à la cale.

Collage des filets, là faut se débrouiller comme on peut. La chambre à air ne fonctionne pas dans ce cas étant donné que mon filet est surelevé que d'un côté, elle le ferait basculer. Petites pinces ou dans un étau, par exemple. La mission, c'est de mettre juste ce qu'il faut de colle, sans que ça ne dégueule. Le but, c'est de ne pas y retoucher ensuite.

Ensuite, je découpe mon surplus (qui me servira) avec du rab pour faire mes onglets. On peut les faire avant de coller, mais c'est se faire suer au niveau du placement. je préfère, en ce qui me concerne, les faire une fois collé. Au ciseau de par le dessus, sans marteau. On guide son ciseau avec l'ongle de son pouce (là en suivant une diagonale de la pointe de diamant), et on descend, l'épaule sur sa main qui tient le ciseau, pour descendre l'onglet. Ciseau très affûté obligatoire, faut que ça tranche. Sinon vous allez écraser la fibre. Et ensuite j'ajuste l'autre pièce, de proche en proche. Avec l'habitude, c'est très rapide. Il faut faire travailler son oeil ! Et je colle.

Voilà, après ponçage, avec un coup d'alcool pour donner un aperçu vernis ! Ca fera une petite touche Louis XIII ! Plus qu'à les coller, avant de faire le poçage de finition sur la boîte, et la finition. A savoir que ce genre d'ornementation est tout à fait valable sur une façade de tiroir, par exemple (sauf qu'on rajoutera les filets souvent dans des feuillures).

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Finition.

Après avoir collé les listels (là j'ai préféré les coller à l'oeil, pour tous bien les aligner entre eux), pas de serre joint, encollage sur les listels et pose sur la boîte. Si les surfaces sont bien concordantes, et qu'il ya juste ce qu'il faut de colle, ça se tient bien tout seul. Ce sont des collages sans grands efforts mécaniques.
Je ponce ma boîte succintement, pour enlever les rayures disgracieuses encore présentes. Et ensuite je vais tout simplement "glacer" ma surface avec un poignée de copeaux de rabots.

Je huile ensuite avec un bout de sopalin (huile de tung), généreusement (aussi pour bien aller dans les recoins), sans la chauffer au préalable. J'attends que celle ci pénètre un peu, et je fais exsuder tout le surplus au décapeur thermique, en passe rapide (vous devez être capable de tenir la boîte, passer le décapeur dessus sans vous brûler). On essuie le surplus en frottant bien avec un sopalin propre. On réitère l'opération une fois, avec une autre feuille de sopalin propre. Et pour finir, un coup de brosse à chaussures, à poils pas trop durs, pour aller dans tous les coins pas trop accessible, et on laisse polymériser tout ça (1 jour ou deux, mais ça emêche pas de toucher la boîte). Ca fait une finition monocouche qui met bien en valeur le bois, avec un effet satiné, facile à appliquer. (les effets de finition de l'huile sont inhérents à la finition du bois du dessous, plus celui ci sera poncé finement, voire poli, plus vous aurez une finition qui se rapproche du brillant)

Et pour le rendu final, c'est par là.

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Publications associées


Discussions

Fof  a publié le pas à pas "Réalisation d'un plumier, entièrement à la main.".
il y a 4 ans
Fof

Et si vous avez des questions, discuter d'autres façons de faire, faut pas hésiter.

Jean Galmot
( Modifié )

Fof Super et intéressant, merci pour le temps passé👍😉.

Fof

Merci ! En fait à réaliser avec un peu d'habitude c'est pas très long, le plus dur c'est de penser à faire les photos 😛

Jean Galmot
( Modifié )

Fof 👍, et une photo bien prise c'est beaucoup de lignes d’explication...étant un "amoureux" de la photo, je me suis toujours dit que cela était très didactique. Merci encore.

Fof  a publié l'article "Traçage des assemblages.".
il y a 4 ans
Fof  a publié l'article "Découpe et assemblage.".
il y a 4 ans
Kentaro
( Modifié )

Beau tuto! et en plus, belles photos (comme d'habitude)! Tu as un truc pour avoir ces éclairages et ce sentiment d'être "dans la matière" ?

Fof

Merci ! Tu l'as dit, le secret c'est l'éclairage 😃 Je joue avec, en essayant de faire belles ombres vu que j'ai une lampe articulée sur mon établi. de plus j'eassaie de faire des mise au point localisées en macro, avec flou d'arrière plan, pour ne voir que ce qui nous intéresse dans la photo, avec une ambiance un peu tamisée. La "chaleur" de ton éclairage y fait beaucoup aussi. Après c'est souvent que je retravaille les photos sur PC une fois prise. J'aime bien avoir des trucs agréables à regarder.

Jean Galmot
( Modifié )

La photo, c'est comme l'amour...faut du temps et de la douceur...😍.
Tu travailles avec quoi? perso LR et NikeSoft

Fof
( Modifié )

Jean Galmot LigtRoom c'est incontournable. Mais principalement j'utilise finalement l'outil de galerie windows, quand les clichés sont bien pris au départ, ça fonctionne plutôt bien, même s'il génère quand même pas mal de bruit.

Elokaze
( Modifié )

Super, merci. Il y a un point que je n'ai pas bien compris : "Comme on le voit ici, tous les grain son dans le même sens, et l'on défini alors son sens de rabotage, en couchant ces grains" Que veux tu dire par coucher les grains ? Je ne suis pas parvenu à définir ce fameux sens de rabotage. Par contre j'ai bien compris que si parfois j'avais du mal à raboter et parfois non cette histoire de sens y était peut-être pour quelque chose

Fof

Un dessin vaut mieux qu'un long discours. Le dessin du haut, c'est la majorité des cas. Celui du bas, ça arrive que les pores soient inversés par rapport au fil. Ca dépend pas mal de la coupe du bois, mais aussi des essences, c'est très souvent le cas sur les exotiques, moins souvent sur les bois de chez nous, mais sur le frêne, c'est assez courant par exemple.

Elokaze

Merci, c'est très clair, me reste à bien voir le fameux sens des pores. Pas très évident apparemment.

racmterrof

Bravo !
Ton travail, ta façon de le partager,et son inexorable avenir sur ce site illustre la question lancée par OLIVIER 80 .Question dans laquelle il évoque la qualité de certains travaux la façon de les partager ici. Mais aussi leur enfouissement rapide. Est-ce la dictature de l'Internet?

JG70

👍😊

Benoit56
( Modifié )

Bonsoir Fof ,
Merci pour le partage, les explications et les superbes photos !

Fof

Plus qu'à se lancer mainenant 😉

olivimo
( Modifié )

Merci beaucoup pour le partage ! C'est détaillé, beau, propre et précis : on se régale !

Fof

Ravi que ça plaise !

Philip ♩
( Modifié )

Merci beaucoup pour ce partage de connaissances Fof ! Je réalise que je faisais pas mal d'erreurs et que je me mélangeais les pinceaux entre certaines étapes.
Ca donne envie de progresser ! Merci encore !

Fof

Si ça peut aider ! Après c'est de la pratique, il y a des automtismes qui viennent en faisant.

Fof  a publié l'article "Rainures de couvercle et de fond.".
il y a 4 ans
Fof  a publié l'article "Assemblage à blanc/préparation du fond et couvercle.".
il y a 4 ans
captain
( Modifié )

un GRAND merci à toi pour tous tes bon conseils et d'avoir pris le temps de tout nous expliquer avec autant de détailles. Je devais acheter ma scie a dos ce mois ci mais j'ai fait beaucoup de dépenses (trop🤑 )mais dé que j'ai un peu de temps et une bonne scie je tente 😊

Fof
( Modifié )

C'est dommage, la saisons des brocantes est finie, mais des fois, on trouve des scies à dos en très bon état, et d'excellente qualité !

Pierro
( Modifié )

captain , essaye ebay.co.uk en précisant "dovetail saw" ou "backsaw", il y a du choix, des superbes scies sans âge qui ne demande qu'à servir à nouveau !
Perso, pour les outils à main, je préfère les (très)vieux outils anglais (ou français pour les râpes). Tu apprends en rénovant ton outil, tu lui donnes une seconde vie ... et au delà, tu as dans les mains quelque chose qui a une histoire, une âme.
Merci Fof pour ce génial pas à pas ! :-)

dneis
( Modifié )

Les scies à dos Peugeot font aussi l'affaire pour moi, à condition de remplacer la poignée en plastique pas agréable et mal positionnée 😉

captain
( Modifié )

Pierro Merci pour le lien
C'est vrais que les scie sont pas mal mais j'avoue je serrais incapable de les affutées et de les avoyer correctement , c'est une étape pour laquelle je ne suis pas encore prêt .mais un jour 😊

captain
( Modifié )

Fof J'ai garder le lien que tu m'avais donné fine-tools.com...ovetailsaw.html
la petite Veritas me fait de l'œil mais on vas attendre un peu😊

captain
( Modifié )

dneis J'ai une scie a dos Stanley mais qui avais une avoyage énorme et un mordant qui arrachait tout , pas facile de faire quelque chose de propre , j'ai une petite règle en acier rectifier et avec un petit marteau j'ai aplati doucement les dents .Du coup elle est beaucoup plus agréable et précise je me tenterais peut être a faire une poignée ; merci pour le lien et les explications

Fof  a publié l'article "Entretoises de support, et collage !".
il y a 4 ans
Bapak
( Modifié )

Super on se regale a lire le pas a pas, de belles photos du travail a la main..
J adore, tout comme tes réalisations
Merci

Fof

Content que ce soit apprécié !

Calcaneus
( Modifié )

Merci pour ce pas à pas bien détaillé avec de belles photos.
J’ai une question, pourquoi tu dresses une surface plane puis après tu coupes tes planches puis tu dresses le champs de tes planches ? Pourquoi ne pas dresser directement ton deuxième champs perpendiculaires directement sur ton carrelet ? Ca permettrait d’avoir une plus grosse surface de travail. Il doit y avoir une raison technique ?

Fof

Tout à fait, dresser un chant d'équerre avant refente peut déjà servir de référence avant refente des planches, c'est tout aussi valable ! Là c'est plus personnel, je le fais après, c'est une histoire de préférence. Comme on peut tout aussi dresser 3 faces avant refente (on fait le premier chant, et au trusquin on trace la deuxième face parallèle à la cote avant de raboter jusu'à ce trait) . Mais comme le bois peut bouger après sciage, je préfère toujours le faire à la fin.

DamienBe

Merci pour cet incroyable partage.

JocelynL

Top ce pas à pas ! Gros travail de partage ! Merci

Fof  a publié l'article "Ornementation !".
il y a 4 ans
Guilh63

Beau pas à pas, merci. Pour le corroyage à la main, je plussoie l'idée de ne pas chercher à faire du papier cigarette pour dégauchir. Quand on débute on a tendance à trop se focaliser sur la finesse du copeau, en ayant peur d'arracher ou de trop raboter... Personnellement j'ai vraiment commencé à avoir de bons résultats (et rapidement) le jour où j'ai pris le temps de restaurer un bon gros riflard qui envoie du lourd!
La seule fois où j'ai fait cet assemblage, un peu (trop) rapidement, j'avais fait les coupes d'onglet après les queues. À te lire j'ai l'impression que ta méthode demande un poil plus de précision (je trouve plus facile d'ajuster un épaulement que de le rejoindre d'un trait de scie). Mais c'est à essayer!

MAXIMILEN

Super

trente six seb
( Modifié )

J'avais pas vu. C'est top, clair, net et précis.
Très didactique en plus.

Fof

J'ai essayé, même s'il est vrai que c'est pas facile de montrer les gestes en photo, je n'ai pas 4 mains ! Mais c'est bien aussi, ça permet d'apprendre soi même comment tenir les outils correctement.

dependancesbois
( Modifié )

Superbe pas a pas ! Un régal !
Merci de ce partage !

Fof

Tu m'en vois ravi !

Kentaro
( Modifié )

Siouperbe!!! On en bave...

ll faut absolument que tu fasses un bouquin! De belles photos de bouts de bois, sur beau papier, pour faire rêver...

Fof

Merci 🙂 J'avoue que cette idée me trotte dans la tête depuis quelques temps, d'abord pour me faire plaisir. De la petite menuiserie à la main, bien détaillée, avec des belles choses. Aussi sur la fabrication de guitares electriques, il y a très peu de littérature sur ce domaine.

Fof  a publié l'article "Finition.".
il y a 4 ans
Leon
( Modifié )

MAGNIFIQUE !!!

Énorme coup de cœur, et méga respect pour la maîtrise

Fof

Merci 😉

Hannibal
( Modifié )

Félicitations c’est une œuvre d art

Fof

Je n'irai pas jusque là, mais merci !

michel22440
( Modifié )

Bravo, belle démonstration de maitrise, et de plus tu prouves qu'il n'est pas besoin d'avoir d'avoir le rabot à x00 €, qui vous fait des feuilles de cigarettes, pour réussir ! Qu'il faut mieux privilégier les savoirs-faire (qui s'acquièrent par la pratique) et la méthode !
Rabotez,rabotez, il en restera quelque chose ! 😉

Fof
( Modifié )

Je pense que tu as bien résumé la chose. Avant de claquer 2000 balles dans les outils, il faut apprendre à maîtriser (et à comprendre leur fonctionnement) les outils de bases, y compris leurs affûtages. Après c'est pratique et pratique. Et j'encourage les débutants, qui n'ont pas de grand espace de travail, à commencer par des choses simples, avec des outils de base, en se gardant des sous pour s'acheter du vrai bois, et faire des projets. Pas collectionner les outils hors de prix et travailler du bois de palette. Ce genre de boîte ça peut être fait très facilement en appart dans un petit coin avec un billot de travail de 60x80, les outils rangés dessous. Faudrait que je fasse un listing d'outils indispensable, de base, qui permettent déjà de faire tout un tas de chose. Faut pas tomber dans les pièges qu'on voit un peu partout sur le net, entre la publicité et youtube. Entre ceux qui travaillent n'importe comment, et ceux qui ne savent rien faire sans te conseiller la gamme complète Lie Nielsen par exemple...
PS : Mais mon rabot est capable de sortir des copeaux de quelques centièmes aussi 😛 C'est juste bien souvent inutile de le régler aussi fin.

foal

Bravo Fof pour cette démarche didactique,mon défunt père qui m' appris à travailler tout à la main il y a plus de six décennies me répétait toujours qu'il n'y avait pas de mauvais outils mais que de mauvais ouvriers.😣

Hannibal

+1

Fof
( Modifié )

foal J'ai tendance à dire que l'habit ne fait pas le moine aussi 😃 Mais il faut dire qu'à notre époque, il y a quand même pas mal d'outils de merde, notamment vendus en grandes surfaces. Pour les outils de coupe, c'est vite dérangeant que ce ne soit que de la vulgaire tôle.

foal
( Modifié )

Fof c'est vrai ,il faut se rabattre sur de l'ancien qui devient rare;la japonisation m'irrite le poil,nous avons de très bons outils, en occident on travaille en poussant et eux en tirant , souvent à boulets rouges question prix!😂

Philip ♩
( Modifié )

J'entend souvent cette remarque sur les outils japonais hors de prix, mais cela n'est il pas surtout une question de revendeurs ? 🤔

Si je me cantonne aux revendeurs accessibles via internet : pour les mêmes ciseaux japonais de base, des revendeurs français comme Gaignard ou Bordet les proposent entre 30€ et 40€ (jusqu'à 80€ pour les plus larges 😩), alors que le site allemand Fine Tools (vitrine web du magasin berlinois Dieter Schmid, connus pour son matériel nippon) les propose à 20€-30€ pour les plus larges, tout en précisant la marque, en l'occurence Hikoza (là où les sites français se cantonnent au mot Nomi ou Oire-Nomi pour ciseaux à bois ou butt chisel outre manche).
Même à supposer que Bordet propose des ciseaux HSS (je me réfère au logo de la marque, une gourde), il reste plus cher que ceux proposés sur Fine Tools.

Même son de cloche du côté des rabots japonais (que Bordet ne semblent pas proposer).
A croire que les revendeurs français jouent sur l'effet de mode (s'il y en a une) et prennent leurs clients pour des pigeons...

Mon propos n'est pas de défendre les outils japonais, comme l'a dit foal :
il n'y a > pas de mauvais outils, mais que de mauvais ouvriers (un mauvais ouvrier pourra toujours devenir bon avec patience et pratique 😀 )

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