Le premier trusquin montrait ses limites – couteau pas assez long et pas très bien maintenu, table pas assez longue – il était temps d’en faire un mieux. Je suis parti d’un morceau brut d’érable champêtre ondé récupéré dans le bois de chauffage. Les petites pièces sont faites de cormier, juste pour le contraste ; bois provenant d’un ancien bras de scie à cadre. Aucune machine n'a été impliquée dans la fabrication, rien que des outils manuels (probablement tous plus vieux que moi, d'ailleurs.)
Le blocage "diagonal" (façon kebiki, cette fois-ci, plus simple à produire que la mortaise transverse traversante) fait que deux faces de la hampe sont pressées contre deux côté de la mortaise, empêchant tout jeu.
Le couteau, affûtable et réversible, fait de lame de scie, est tenu dans un « porte-couteau » d’un diamètre similaire à celui d’un crayon, ce qui permet de serrer l’un ou l’autre indifféremment.
Discussions
très beau travail, et sans doute moins fragile que la première version (coins de serrage des lames)
il me plait bien, j'aime le coté 'polyvalent' couteau ou crayon et la table large qui assure l’équerrage pendant l'action ...
merci pour le partage