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LouisH

Préparer un pin sur pied pour en faire du bois d'oeuvre durable sans traitement insecticide


Traduit du suédois :

“Lorsque mon père avait besoin de bon bois, il allait dans la forêt de pins au printemps, juste avant que la sève commence à monter, et enlevait à 50cm du bas du pieds de l’arbre sélectionné un anneau d’écorce.

Il enlevait aussi l’écorce du tronc en zones régulièrement réparties jusqu’aux branches.

L’arbre restait ainsi sur pied de l’été jusqu’à la fin de hiver suivant. Il était abattu les derniers jours de la lune décroissante, quand l’anneau d’écorce avait fini de suinter sa résine.

Le bois ainsi préparé était devenu dur comme de la pierre et aucun insecte ni pourriture ne l’attaquait.”

Vu sur le réseau de permaculture d'Alsace.


Discussions

LouisH a publié la trouvaille "Préparer un pin sur pied pour en faire du bois d'oeuvre durable sans traitement insecticide".
il y a 1 an
etiennedesthuilliers

je me suis tromper voir la reponse sur la proposition suivante

Arday

Un complément d'information sur ce sujet:
Le ceinturage des arbres
Études sur le gemmage des pins en France (pages 213 à 218)
Documents trouvés par brubru40
lairdubois.fr/...entaires/362519

etiennedesthuilliers
( Modifié )

bonjour
je vois que cette question revient sur le tapis
j aime bien ce genre de croyance si c'était vrai tout le monde le ferait malheureusement j attend depuis 50 ans les preuves
mais il faut laisser les gens rêver c' est souvent le propre de l homme
bien amicalement à tous les doux rêveur
etienne desthuilliers maitre menuisier entre autre

Arday

Merci beaucoup pour votre retour d’expérience M. Desthuilliers.
Je me permets une supposition: mon postulat étant que les mesures faites par « l’Administration des Eaux et Forêts » (en 1874) sont justes (Études sur le gemmage des pins en France), à savoir que la durabilité des arbres gemmés est supérieures aux arbres non gemmés (on est sur 1 à 2 ans de plus, sur la partie basse du fût, c’est pas non plus Byzance!).

Cela signifierait que pour bien faire les choses, il faudrait, au pire, préparer l’arbre comme suggéré dans le reportage ci dessus, à savoir 1 an à l’avance pour récupérer des fûts dont la résine aurait été en grande partie évacuée et potentiellement dont l’aubier serait un peu plus resserré dans sa dernière cerne (?): durabilité non documentée sinon par l’expérience du père de l’auteur de l’article ci dessus;
Et au mieux, comme l’ouvrage de M. Oudin le suggère (mesure des Eaux et Forêts au 19ème siècle), gemmer des arbres durant tout leur cycle de vie (60 ans ou plus, pour obtenir des fûts de 1m de diamètre) et bénéficier d’arbre dont la résistance à la rupture est augmentée de quelques kilos et la durabilité est augmentée de 1 à 2 ans sur leur potentiel naturel.
À mon avis, on peut considérer ça comme une croyance ou plus simplement comme une perte de temps.

Mais, cependant, néanmoins, j’avoue que, personnellement, j’aime, non pas à rêver au gain magique de ces pratiques, mais à considérer ces pratiques comme une attention portée à cet art qu’est la « pratique » du bois.
Certainement que chacun a ses habitudes et croyances dans son travail, beaucoup sont certainement inutiles voire inavouables, mais notre époque nous apprends, pour qui veut l’entendre, que la rentabilité… etc…

Je vous invite, si ça n’est déjà fait, à découvrir le livre de Ernst Zurcher, « Les Arbres, entre visible et invisible ». Nos croyances, magiques, subtiles ou confuses s’avèrent parfois des vérités intuitives.
Mais je m’éloigne du sujet.
Bien à vous

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