Voici la construction (détaillée) d'une boite à couture, de structure rustique, sans charnière.
Encore une boiboite?! mais pourquoi?
C'est simple, depuis cet été que je saoule ma femme avec le bois, je n'ai travaillé que sur mon établi, les rangements de mon atelier, un support pour la perceuse à colonne, une petite table pour la défonceuse, des gabarits, des accessoires...
Bref, que des outils.
Mis à part les bancs pour mes petits neveux en septembre, rien n'est sorti de mon atelier.
Et on est en avril.
Alors, en ces temps de confinement, lorsque ma femme me dit "si tu ne sais pas quoi faire, fait moi une boite à couture", je réponds "soit!".
Le bois
Je n'ai même plus de quoi me faire un tiroir en contreplaqué; j'ai tout utilisé pour mon atelier.
Mais il me reste des morceaux de différentes tailles de bois, dont certains précieux, récupérés dans un débarras en février.
J'ai une planche de je ne sais pas quoi, mais que je trouve très belle.
Je n'en ai qu'une, donc ça simplifie la réflexion sur les dimensions : la largeur de la planche donnera la hauteur de la boite, et les quatre côtés seront découpés dedans.
Pour le fond et le couvercle, j'ai un bout que j'ai d'abord cru de Palissandre "Jean-Paul Belmondo" (puisqu'il est à la fois magnifique et de Rio).
Merci à hundertaker et à dneis de m'avoir signalé qu'en fait... c'est de l'ébène de Macassar.
Malheureusement, ce bout n'est pas assez large.
Qu'à cela ne tienne, j'ai aussi une planche de merisier, tordue et partiellement vermoulue, mais suffisante pour en tirer ce qui me manque.
On va combiner!
La conception
Comme je débute, chaque réalisation est l'occasion de faire des choses nouvelles. Alors j'essaie d'être ambitieux, mais pas présomptueux.
(Si j'avais voulu faire une troisième référence cinématographique, j'aurai parlé de ne pas viser un pont trop loin, mais on se calme, on est pas sur le blog des cahiers du cinéma).
Alors le programme :
- des baguettes de décoration en ébène vont ceinturer la boite, et feront un rappel élégant du socle et du couvercle;
- les assemblages à coupe d'onglet seront renforcés par des lamelles triangulaires, en ébène également. Et on va faire en sorte que l'un paraisse en continuité de l'autre;
- les bords seront arrondis, pour l'esthétique, et pour rendre un peu plus spectaculaire le ceinturage en ébène;
- et la poignée sera traversante, et viendra se fixer dans le socle par une queue d'aronde cachée.
Et ça suffira comme nouveauté à affronter pour cette fois!
La réalisation de la boite
Les inserts
Je commence par ce qui me parait le plus délicat, la coupe des baguettes qui vont constituer la décoration ceinturant la boite : je coupe à la scie plongeante des lamelles de 4 mm dans une planche d'ébène, puis je mets ces languettes à plat pour les découper en baguettes de 4 par 4 mm.
Pas facile de tenir ces petites choses sous le rail, mais on y arrive.
Et je garde une languette de côté pour plus tard.
Les rainures
Après avoir poncé la planche en bois mystère, je réalise deux rainures de 4 mm de largeur et de 2 mm de profondeur à la scie plongeante, en deux fois.
Et je vérifie que mes baguettes s'ajustent bien.
La découpe et l'assemblage des cotés
On ne peut plus remettre au lendemain, maintenant il faut choisir le rapport largeur / profondeur.
Comme je n'ai pas la moindre idée de ce qui conviendrait, alors j'introduis le nombre d'or. T'as remarqué que quand tu mets du nombre d'or quelques part, plus personne ne pose de question?
Je résous donc un système de deux équations :
- Profondeur x 1.618 = Largeur
- 2 x Profondeur + 2 x Largeur + 3 traits de scie = Longueur totale de ma planche
Je n'ai plus les valeurs en tête, mais cela donne en gros pour la boite une Largeur de 28 cm, et une profondeur de 16,5 cm.
Ce calcul effectué, et la médaille Fields en poche, je retourne au travail du bois avec un moral d'acier.
Pour les angles, je vais choisir de faire une coupe d'onglet. Et je vais profiter du profil de ma fraise (45° avec plat) pour faire un assemblage un peu plus complexe qu'une simple coupe à 45°, avec une feuillure en plus.
Ce profil me facilitera la mise en place du collage, et offre une plus grande surface collage, ce qui n'est pas plus mal.
(Au passage, pourriez-vous m'indiquer si cet assemblage porte un nom plus spécifique?)
Il va y avoir à chaque angle un male et une femelle. Tous subissent le même premier usinage à la fraise à 45°, et les femelles subissent un deuxième usinage à la fraise droite.
En image, c'est plus clair :
Ma table de défonçage :
Au passage, présentation de ma table de défonçage, avec :
- sa base sophistiquée : deux planches, deux équerres et un support en alu pas cher;
- son guide sophistiqué : deux planches, deux équerres et un perçage pour l'aspiration;
- son presseur très très sophistiqué : une chute.
Petit truc à propos du scotchage anti-éclats
Le profil à fraiser étant déjà rainurer pour les inserts, je vais poser du scotch pour éviter les éclats.
Dans un premier réflexe, je fais suivre la surface au scotch.
Puis, dans un éclair de génie, je simplifie et colle le scotch à plat.
C'est cette dernière solution qui donne le meilleur résultat, mais ne me demandez pas pourquoi.
Quand à la sortie de la fraise, le scotch ne vaudra jamais l'usage d'une pièce martyr, qui de plus sert de poussoir.
La poignée
Je trace grossièrement la forme sur mon bout de planche, et que je découpe ensuite.
Les images ci-dessous donnent l'épure, tracée en évitant (de justesse) les zones abîmées.
La réalisation ne pose pas de difficulté particulière.
La pièce du fond dans laquelle viendra s’emboîter la poignée est également découpée.
Petite satisfaction au passage de voir que mon guide de sciage me permet d'obtenir facilement un bon équerrage.
Le tenon, puis la mortaise sont faites classiquement.
C'est une première pour moi, et ça se voit : si le résultat est bien ajusté, il est vraiment moche.
Heureusement, tout sera caché!
Je vais ensuite arrondir les arrêtes de la poignée, à la fraise quart de rond.
Je serre deux tasseau de chaque coté pour arrêter l'usinage au bon endroit, à ras du couvercle.
J'ai beau essayer d'avancer vite au défonçage, je brûle encore un peu le bois.
Rien toutefois qui ne résistera au ponçage.
Le fond
Je m'attaque ensuite aux deux morceaux d'ébène du fond.
Ils sont aplanis au rabot sans trop de difficulté malgré la densité du bois.
Puis on passe au collage du tout.
Après une première finition, le résultat n'est pas mauvais, et l’association ébène / merisier rend bien.
L'assemblage du fond et des côtés
Le collage des côtés se réalise facilement en serrant les côtés opposés sur une grande équerre fixée sur le plan de travail.
Et pour le haut du boitier, j'utilise de petites équerres alu.
Et pour pouvoir corriger un éventuel défaut, j'installe des serres-joints en diagonale, mais c'est une précaution inutile en l’occurrence.
Je colle ensuite le pourtour sur le fond.
Le couvercle
Le couvercle est réalisé comme le fond avec une bande de Merisier enserrée entre deux parties en ébène.
Pour assurer un centrage esthétique du couvercle (et également éviter en cas de choc sur la poignée que les efforts ne soient portés que par assemblage avec le fond), je vais coller deux tasseaux sous le couvercle.
Les tasseaux sont coincé dans la boite avec un débord, et le couvercle encollé est serré par dessus.
Le montage de collage fait appel à ma boite à onglet, et a un pack d'eau :-)
Je prend le risque du collage en travers fil, en espérant qu'une furieuse envie de se dilater latéralement du couvercle, contrariée par ces tasseaux, ne se traduise pas par des déformations, ou pire.
Mais on est quand même sur de petites dimensions, pour un objet qui va rester dans la même pièce, ça ne devrait pas trop bouger.
Les cerclages
Je vais maintenant procéder aux sciages pour insérer les clés en renfort d'angle.
Je détermine la profondeur visuellement, ce qui donne deux centimètres que je reporte sur chaque côté, et on passe au sciage.
À la scie japonaise d'abord, ce qui se fait facilement grâce aux rainues existantes qui servent de guide.
Mais le trait de scie étant un peu fin, j'essaie avec l'égoïne pour avoir moins de résidu entre les deux coupes.
Et ça me donne l'idée d'utiliser le guide, ce qui s'avère finalement pratique pour éliminer le fin résidu de coupe du milieu.
Les huit entailles réalisées, je découpe les clés dans la bande d'ébène mise en réserve lors de la coupe des baguettes, et je mets à longueur les baguettes, coupée en biseau.
J'en profite également pour faire une réparation. Il y a un jour dans un angle entre le fond et l'une des parois, et je ne voudrais pas qu'une aiguille s'enfiche dedans et rende la boite dangereuse.
J'insère une très fine lamelle d'ébène et jointe avec un mélange de colle et de la si salissante poussière noire de ce bois.
Une fois toutes les pièces mises en place, on passe au collage.
Du fait de mes imprécisions d'usinage, certaines clés se mettent en travers. J'essaie de compenser cela en alignant les clés déviantes avec la baguettes correspondante, grace à de petits serre-joins.
Il ne reste plus qu'à araser avec une scie dédiée.
Il y a des petits défauts, ce n'est pas parfait, mais franchement le résultat n'est pas mauvais pour un coup d'essais.
J'ai alors une grosse hésitation : est-ce que je ne ferais pas mieux de m'arrêter là?
Et si les angles étaient moins beaux une fois les arrondis usinés?
Après une petite pause, je retrouve un peu de courage : on est là pour apprendre, non?
Alors on s'en tient au plan initial!
Je choisis un arrondi de rayon 1 cm (mais je n'ai que deux fraises quart de rond, donc le choix est vite fait!).
Et j'ai bien fait d'avancer, pas d'incident, le résultat est bon.
J'attaque la dernière opération délicate, l'entaille sur les côtés pour attraper le couvercle. J'utilise une fraise ronde, en faisant attention a bien centrer la fraise sur la jonction entre le couvercle et le côté.
Pour arrêter cette cuvette à 10 cm de large, je fixe deux serre-joins sur le guide latéral de la défonceuse.
La aussi, ça se passe bien, le résultat me plait :-)
La boite intérieure
Cette boite à couture, dont les dimensions doivent beaucoup au hasard, n'est bien sûr pas idéale. Elle est profonde, et a un fond noir.
Sans organisateur intérieur, il faudra fouiller pour trouver ce que l'on y cherche, et si des aiguilles traînent... Autant dire qu'elle ne sera pas utilisée.
Je décide donc de faire une petite boite intérieure, qui se glissera dans les 6 cm entre le montant de la poignée et la paroi de la boite.
Elle se perchera un peu en hauteur de façon que le fond de la boite reste entièrement disponible pour des choses plus encombrantes.
Je la fait avec ce que j'ai : du contre plaqué de 3,5 mm vieux de 30 ans, et un latté qui date de... bien avant la création de Starbucks.
Du coup, c'est pas très beau, mais c'est pratique. Je ne rentre pas dans les détails, voici quelques images :
La finition
La finition est faire à l'huile invisible, trois couches, avec les ponçages intermédiaires qui vont bien.
Conclusion
J'ai rarement l'occasion d'utiliser mon expression favorite : J'adore quand un plan se déroule sans accroc!
Mais là, franchement, ça me parait le bon moment.
Ma femme aime beaucoup la boite et moi je suis content : j'irai brûler un cierge au colonel Hannibal, il l'a bien mérité.
Discussions
Très jolie et merci pour tous ces détails !
Merci Boris :-)
C'est vrai que je suis assez bavard, et je me demandais d'ailleurs si ce ne serait pas plus à sa place dans les pas à pas...
LionelDraghi ça aurait pu être dans un pas à pas, c'est pas faux :)
voila un "bel ouvrage"!
Magnifique !
Une question où ou comment s'appelle la cale que tu mets sur ton reglet pour maquer la profondeur ça me servirai bien.
Propre comme réalisation bravo
Merci!
Si j'ai bien compris de quoi tu parles, ce doit être ce réglet : banggood.com/W...ur_warehouse=CN
Je ne sais pas exactement le nom : "ruler stopper" en anglais, en français, je dirai butée pour réglet.
J'ai celui-ci également, sur ma régle de 1m : banggood.com/D...ur_warehouse=CN
Le Drillpro CX300-1 a aussi une forme intéressante, mais on ne peut pas tout acheter!
Mais tu en as aussi de très beaux en DIY sur YouTube : youtube.com/re...y=ruler stopper
Note également que l'on fait exactement la même chose avec la sous-exploitée équerre à combinaison (on en voit une jaune sur l'une des images), qui est juste un peu plus cher.
Inversement, j'ai testé ces butées sur le terrain de l'équerre, pour tracer à 90° et à 45°. C'est vraiment pas mal, vu les toutes petites surfaces d'appui : le 45° était à 45,15° avec la butée DrillPro, et a 45,05° avec la butée noire.
Avec la butée noire, l'équerrage a une erreur de 1,5 mm sur les 70 cm de largeur de mon établi.
Pour tout un tas d'usage, c'est très bien, mais l'équerre à combinaison reste quand même plus précise et fiable.
Belle boite et en plus qui va etre utilisée...
Le palissandre est magnifique...
Après vérification, je crois que c'est en fait de l'ébène de Macassar :-)
Bonjour. La boite est superbe et vas réconcilier ta femme avec ton atelier ...
QUESTION : Ton Palissandre là, tu est bien sûr que ce n'est pas de L'Ebène de Macassar ???
Il y ressemble plus que trop !?!
Hello,
j'ai récupéré les morceaux chez un amateur éclairé, qui les avait marqué à la craie.
Je n'avais jamais entendu parlé de ces bois avant!
Alors tout est possible, j'ai juste fait confiance en ce qui était écrit, mais qui me semblait cohérent avec ce que j'ai vu sur internet.
Mais dans ces morceaux, il y avait également un gros carré marqué "Macassar", qui comme le Palissandre pèse une tonne :-).
Il est noir bien sûr, mais, de mémoire, les nervures me semblent moins contrasté et plus fines que celles de ce Palissandre. Et il n'a pas ces reflets violacés que l'on aperçoit dans ce Palissandre.
A l'occasion, je lui mettrai un coup de rabot et je ferai une entrée dans la Xylothèque.
C'est vrai, cela ressemble à de l'ébène de macassar
Mais bon, vu le nombre d'ébènes différents, il y en a sûrement qui se ressemblent...
Et la famille des palissandres est encore plus grande !
Moi j'opte pour Ebène de macassar. Essaie d'affiner tes recherches. 1 erreur est si vite glissée...
J'ai pris deux morceaux marqué Macassar et Palissandre et je les ai grossièrement scié / raboté et poncé à une extrémité.
Macassar à droite, Palissandre à gauche.
Et en effet, je suis maintenant dans le doute : le Macassar n'est pas aussi joliment nervuré que la pièce utilisée pour mon couvercle, mais le Palissandre ne me semble carrément pas de la même couleur...
C'est carrément indécent ce que tu as récupéré !
PS: tu peux éditer ton message et mettre des légendes aux photos, ça fait moins de noeuds aux cerveau pour se rappeler qui est qui !
Après recherche sur le net, je pense en effet que c'est bien de l'ébène de Macassar que j'ai utilisé.
Merci à tous les deux pour votre œil.
Je corrige le texte.
Très belle création ! Quand on pense au prix du palissandre de Rio...
Madame est gâtée !
Bravo pour les touches d'humour dans le texte explicatif, j'adore.
Merci :-)
Quand tu penses surtout que si je n'avais pas récupéré ce bois dans ce débarras, c'est le voisin qui l'embarquait pour sa cheminée! Je lui ai dit que c'était du bois précieux, mais ça ne lui a fait ni chaud ni froid!
Le copain qui s'occupait de débarrasser la maison m'a amené là parce qu'il y avait un atelier de menuiserie, et qu'on avait parlé de mon intérêt nouveau pour la chose.
J'étais comme un fou : des vieux rabots à bois oublié dans une caisse en plastique, des vieux livres, et des outils inconnus...
Comme une massive boite à recaler triangulaire! (j'ai su ce que c'était grâce à un des livres extra trouvé la-bas.
Je suis passé plusieurs fois devant les planches sans même les regarder, et c'est mon pote qui a attiré mon attention dessus en me disant que c'était du beau bois.
La chance du débutant!
Belle boite ! Et tu en as du beau bois ! Ca me donne des idées, j'ai encore un peu de temps, l'anniversaire de ma femme est fin novembre...
Très jolie boîte, c'est presque un pas à pas vu les détails.
Elle à l'air bien pratique.
Je trouve juste dommage de mettre une telle quantité de bois précieux massif.
Le travail de l'ébéniste consiste justement à mettre des placages (plus ou moins épais) de bois précieux sur une structure en bois plus commun. Bon, après tu l'as récupéré, c'est pas toi qui crée directement la pression sur la forêt
Et un détail sur les angles du couvercle: ce serait plus joli, je trouve, si tu reprenais les raccords des arrondis pour que l'angle soit réellement sphérique.
Oui, ce serait plus à sa place dans la section pas à pas.
Sur les angles, je me suis posé la question. J'ai même du faire bien attention pour avoir cette intersection bien régulière entre les trois cylindres, à finir chaque usinage par un mouvement linéaire, sans faire tourner la boite (c'est pour cela que j'ai mis le guide, alors que ma fraise a un roulement).
Mais je crois que tu as raison, ce serait plus beau sphérique (et ça aurait été un peu plus simple).
Je préfère l option du bois précieux en massif largement. Question de solidité d une part, pas de décollage si choc, beauté du massif (arrondi presque impossible en placage) et même en massif la planchette est si petite ... Reste il encore du bois massif précieux dans ta récupération ? As tu vérifié mon postulat pour l'ébène de Macassar et non Palissandre ?
Comme les collègues: très jolie boite ! C'est un bel ouvrage, bravo
Pour remercier, madame a-t-elle reprisé des chaussettes ?
pas encore
Magnifique réalisation merci pour tous ces détails et toutes ces photos
Ce qui me scotch c'est que ça soit assorti à la forme et couleur des canapés !
Bravo ! et merci pour les explications, c’est précieux pour un novice comme moi !
J'adore, je suis une passionné des boîtes à couture, j'ai diver, que j'achète dans les anciennes foires, puis je lais restaure. Félicitations c'est très beau.
Une bien belle boîte avec un pas à pas plaisant à lire
très jolie ta petite boite a couture . merci pour le lien pour les fraises
Très jolie travail la boite est super élégante!
Je pense que tu est positif, tu as attrapé le virus du bois
Ça commence comme ça et on ne sais pas vraiment comment ça termine.
Tant que les légumes ne sont pas tailler en queue d’aronde on est bien.
Bonne continuation
très belle boite ! Madame en reclame une au vue des tes photos !!
Bonjour à tous,
je ne fait pas de remerciement à chacun, mais sachez que tous vos gentils messages me font bien sûr très plaisir!
Et que je suis désolé pour ceux qui héritent d'un chantier supplémentaire non désiré
Très joli. Il est beau ce merisier !
Bravo pour la réalisation et... pour le résumé !