Ouais, je connais trop bien cette sensation de demander trop.
J’ai bouclé ma première année avec ce principal reproche de mon comptable : je ne suis pas assez cher.
Mon cas est différent du tien car je n’ai pas vraiment besoin de mon entreprise pour faire vivre ma famille, étant déjà retraité d’une longue carrière précédente. Et j’ai peu de frais fixes (aucun loyer, aucun crédit pour mes machines et véhicules).
J’avais cependant peur de démarrer trop cher et donc de ne pouvoir trouver de clients. Ou à l’inverse, d’être trop bon marché et de fausser la concurrence avec les artisans du coin. Pas facile de trouver un juste milieu.
C’est presque calé après quelques chantiers (mon volume de matériau a été de plus de 150 panneaux et 2 m3 de massif sur les 12 premiers mois). À présent, j’ai adopté une méthode rapide pour mes devis : je ne détaille plus le temps de travail à l’atelier. J’applique un coefficient 2 au tarif public des matériaux et quincaillerie et j’ajoute un forfait de 150€ pour chaque 1/2 journée d’installation chez le client.
Mes chantiers finis ont déjà été examinés par d’autres menuisiers qui ont validé la qualité. Le syndrome de l’imposteur est donc en train de disparaître. Les clients continuent de me demander donc mon tarif reste acceptable. Et je ne perds plus de temps à trop détailler mes devis.
Ceci dit, il y a un prix psychologique que certains clients ne peuvent dépasser. Il faut savoir refuser poliment.
L’adulte avec la pile de systaîners, ça devait être moi !
Au bilan, largement inutile je confirme.
En complément de cette réponse déjà complète, j’ai galéré sur :
- Machines outils que je n’avais jamais utilisées avant l’examen. Notamment les dispositifs de sécurité d’une toupie, le réglage du guide parallèle de la scie à format, travail à l’arbre sur la toupie, calibreuse, commandes numériques des machines, beaucoup de découvertes le jour J.
- le phasage d’une fabrication (c’est une page dans les manuels techno du bois, j’avais dû la rater…)
- le respect du chronomètre car la dernière épreuve pratique de 5h était difficile à finir proprement dans les temps (micro salle de bains). Sur 3 candidats libres et deux apprentis, j’avais été le seul à finir le chantier de fabrication et d’installation. De plus, aucune erreur n’était permise car ils fournissaient exactement la quantité de bois nécessaire donc pas possible de recommencer une pièce ratée.
Mais oui, super contact avec les profs, très à l’écoute et enthousiastes.
Bonne préparation !
Je ne suis pas expert du placage mais mon conseil en l’absence de pompe à vide et pour de petits projets est de faire des essais avec un simple aspirateur.
J’utilise des sacs pour ranger les couettes sous vide, qui disposent d’une valve. On est loin d’avoir le vide d’une vraie pompe mais la pression obtenue est très suffisante pour des collages.
Le placo vissé sur rail est assez résistant en compression. Si le claustra est aussi vissé au plafond, aucun souci de poids.
En revanche, c’est la rigidité latérale du mur qui sera son point faible car il ne comporte pas de montant vertical du sol au plafond. Si le claustra n’est pas inséré entre deux murs latéraux (ce qui permettrait une fixation), ce serait bien d’ajouter en nez de mur un tel montant.