
Le misapor est un coût certain mais reste intéressant pour sa facilité à niveler et sa stabilité derrière.
Pour les lambourdes, bien sélectionner des pièces purgées d'aubier, et assurer une ventilation passive pour éviter le pourrissement.
Il reste intéressant de se poser la question des machines que tu aurais à installer : un plancher sur lambourdes posées sera plus sensible aux vibrations, et certaines machines n'apprécieront pas ça sur le long terme ; coffrer une ou deux zones de 2m² avec une dalle béton pour accueillir une SAR ou une R/D peut être une option moins coûteuse/longue que la dalle complète.

Pour couvrir un puit, pas besoin d'un couvercle étanche, on cherche à éviter que des débris (feuilles mortes ou humain par ex) ne tombent dans l'eau.
Un couvercle rainure/languette avec des languettes surdimensionnées pour être montées avec du jeu rempli ce rôle ; avec des traverses assemblées par clouage pour garder plus de liberté de mouvement que par vissage ça fait l'affaire ; plus simple, plus rapide et moins cher que de coller.

Pour moi ce lot n'a pas de sens : tu as certes 8 outils mais à peine trois utilités différentes...
LA 1 et 3 sont des gouges à rien (un hybride entre gouge à dégrossir trop petite pour être utile, et gouge à profiler sans profil)
La 2 une gouge à dégrossir le beurre (trop fine pour supporter un bois dur sans risque)
La 4 une plane ultra courte avec un affûtage bizarroïde (peut éventuellement servir de racloir à angle négatif)
Les 5 et 7 deux planes droites (même usage, la différence de taille n'apporte rien)
La 6 grain d'orge
Les 8 et 9 deux gouges à profiler en fin de vie (rendues trop courtes par le nombre d'affûtages, et trop pointues)
La 10 un accessoire de mode (pas assez épais pour être un racloir, pas affûté comme un grain d'orge... je ne vois pas)
Certes 45€ ce n'est pas grand chose, mais à part servir de martyr pour apprendre le geste d'affûtage je ne vois pas d'usage réel ; ceci dit ça reste moins cher qu'un système de guide pour affûter sans apprendre...
Pour 45€ à part un gros coup de bol en occasion tu ne peux pas apprendre décemment.
Par contre pour un peu plus de 100€ en outils hamlet, bordet ou record power tu peux avoir une gouge à profiler de 13, une gouge à creuser de 10 et un grain d'orge de 5mm qui te suffiront amplement pour apprendre les bases (tu peux dégrossir avec une gouge à creuser, ce sera juste plus long, mais quand on débute la productivité n'est pas la priorité).

Même si comme Nicoel et Medalegno je pense que tu fais une confusion entre humidité de l'air et du bois ; je suis d'accord avec ton autre remarque concernant l'épaisseur des pièces. Effectivement avoir une épaisseur de parois uniforme participe à équilibrer la vitesse de séchage des différentes zones de la pièce et à limiter les risques de fente.
Concernant l'humidité du bois et de l'air, il faut remarquer qu'elle est exprimée en pourcentage... c'est en réalité un pourcentage par rapport à la quantité d'eau pour laquelle le point de saturation en eau serait atteint.
Pour l'air, plus il est chaud plus il peut contenir d'eau. Ainsi si tu enferme de l'air dans un ballon étanche et que tu chauffes ce dernier, son taux d'hygrométrie va baisser même si la quantité absolue d'eau n'a pas changé.
Pour le bois, c'est le bordel : la quantité d'eau totale qu'il peut contenir (celle qui sert de déterminant pour établir le pourcentage) est séparée entre
-eau de constitution (celle qui est à l'intérieur des cellules, très fortement liée au bois et difficile à éliminer)
-l'eau d'imprégnation (celle qui fait gonfler les fibres du bois telle une éponge, c'est elle qui cause les mouvements du bois)
-l'eau libre (en très très grossier, la sève ; l'eau qui circule sous forme liquide par capillarité dans l'arbre)
L'eau libre est éliminée rapidement après l'abattage (plus ou moins selon le type de bois) ; on appel ça la phase de ressuyage ; et à l'issue du ressuyage le bois a déjà perdu +/- 70% du volume d'eau qu'il contenait, son humidité est aux alentours de 30%
L'eau de constitution on ne veut pas la faire disparaître, car sinon on a plus du bois mais du charbon... en règle générale on commence à toucher au stock d'eau de constitution si on descend en dessous de 8%
L'eau d'imprégnation
Entre 30 et 8% ; on joue sur l'eau d'imprégnation, le bois dégonfle/gonfle tel une éponge ; et c'est dans cette plage qu'il va trouver son équilibre avec l'environnement.

le coeur très foncé comme ça est courant sur les frênes taillés en têtard... vu que c'est l'arbre emblématique de la venise verte et que GabbChch est des deux sèvres, je penche aussi pour du frêne.
En tournage c'est superbe, par contre très nerveux donc à faire sécher tranquillement.
Iroko pour moi aussi. Attention en le travaillant : sciure irritante et potentiellement allergène (j'ai moi même subi une réaction cutanée généralisée pas chouette du tout à cause de lui)