J'aime beaucoup cette chaine où il expérimente d'anciennes technologies. Il a notamment fait un épisode sur un tour et un marteau pilon a pédale.
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Discussions
Très bon esprit d'expérimenteur-archéologue, merci pour la chaine!
En voyant les images, on comprends bien l'intérêt de la scie à ruban, dont l'effort de coupe plaque la pièce sur le support en permanence, alors que là...
Oui j'ai regardé quelques épisodes déjà et je trouve ça intéressant de partir du début et de voir comment ça a évolué et ce que chaque étape apportait.
C'est là qu'on comprend pourquoi certaines machines n'ont pas percé !!!
La simplicité d'une scie à cadre à encore de beaux jours !
Oui une bonne scie à cadre ça fonctionne pas mal. Après les scies alternatives il y en a eu quelques unes quand même, même si c'était pas la généralité. Son affûtage n'avait pas l'air fou non plus.
C'est peu dire que son affutage est pas bon, c'est carrément la lame qui n'est pas la bonne. On dirait qu'elle a un denture isocèle, alors qu'il lui faut une denture couchée qui ne coupe que dans un sens en plaquant le morceau de bois
Exemple typique de gens qui prétendent accéder à l’Histoire en se limitant à regarder les seules images qu’ils ont trouvées sur le Web. C’est évidemment un peu court. Les anciens se sont donné un mal de chien pour témoigner de leur quotidien ; avec des moyens si rudimentaires qu’ils nous paraissent relever du néandertalien. Avec des mots, des phrases, des chapitres et des tomes entiers, multiples et variés de texte, effectivement un tout petit peu plus compliqué qu’Harlequin (Cf., autre commentaire plus bas). J’entends bien que ce pauvre garçon ne doit pas savoir lire une ligne de français puisqu’aussi bien c’est toujours À NOUS d’accéder à leur langue et bien moins la réciproque. Mais enfin, hormis la description strictement textuelle, j’aurai beaucoup de mal à entendre que Roubo soit le seul à avoir publié l’équivalent de la Figure 12 d’une certaine Planche 5... D’ailleurs c’est en écrivant ces lignes que le hasard me fait retrouver dans un fond de tiroir une fourche à découper les briques de tourbe, elle-même clairement du XIXe, mais fabriquée avec du matériel de récupération très ancien dont un morceau de lame de scie dont l’acier a été récupéré, pour faire couteau, du côté opposé à la dentition. Là donc, me tombe sous les yeux un bout de quenottes anciennes dont le profil me fait sourire ; pas vous ?
Erebor A votre vais est ce qu'une scie à cadre est meilleure qu'une scie égoine? J'hésite à m'en procurer une dans une brocante et la refaire.
pierrotb franchement je ne pourrai pas dire et pourtant j'en ai plusieurs modèles dont une scie à cadre que j'ai fabriqué.
La scie à cadre est plus encombrante et dans certains cas peut paraître limitante (profondeur du cadre). Au début c'est un peu déroutant parce que le poids est reparti différemment des scies classiques et c'est un peu difficile de scier droit. Avec un peu de pratique ça se passe bien au final. Mais elle a son charme.
Après l'option brocante ne représente aucun risque vu les prix très bas qui sont pratiqués. Il faut juste faire attention à la denture de la scie (les parties en bois peuvent être facilement remplacées) II y a beaucoup de scies à bûches qui se vendent et à part pour scier des bûches...
Ayant un petit espace pour travailler il est vrai que j'utilise plus facilement les scies égoïnes. Mais de temps en temps je sors les autres.
pierrotb difficile d'etre catégorique. C'est plus une histoire de gout... les deux coupent et ont leur avantages. Une scie egoine est pas mal car elle passe partout, une scie cadre coupe plus vite a cause de la lame plus fine, mais elle a une ergonomie différente (perso je préfère mais la encore question de gout) et il est plus "facille" de dévier.
Les deux se complètent bien.
Perso pour déligner des plateaux un peu épais la scie à cadre est vraiment bien mais suivant la largeur elle ne passera pas.
La scie à cadre à chantourner est fantastique pour remplacer une scie sauteuse.
J'utilise beaucoup les deux styles de scies.
Comme tous, je me joins à l’avis que les deux ont leurs fonctions et leurs usages, rappelant juste que tout cela ne s’économise pas un apprentissage pour aller à l’outil approprié en fonction du moment et, surtout, du besoin.
L’utilisation de la scie égoïne est vraiment rarement évoquée dans les traités du XVIIIe, ce qui ne veut pas dire que les Vieux ne connaissaient pas. Celle représentée ici (Figure 4.) est destinée à couper le métal (on se rassure, alliage d’étain et de plomb dans des épaisseurs inférieures au centimètre) et, saute aux yeux le renfort A sur le dessus, que l’auteur appelle joliment « dossier », mais qui laisse évidemment l’impossibilité de « pénétrer » la matière à traiter (Non, on ne rit pas…). On imagine aisément que les aciers du XVIIIe siècle sont moins performants que ceux des suivants, d’où cette nécessité de tenir la lame à chacune de ses extrémités. Je possède pour ma part une scie à guichet dont la lame est aussi ancienne que son acier a de velléités à ployer ; aussi l’on se dit que, parfois, le carbone, c’est plus que cool.
Et c’est un point, pour moi important quand on se sert effectivement de l’outil, qui n’a pas encore été évoqué ici : la lame des scies à cadre est tendue ; ça change quand même beaucoup de choses à l’usage, justement parce que les lames des égoïnes possèdent une dentition dont l’orientation de coupe implique un sciage en poussant. Une seule exception (à ma connaissance) se trouve dans les scies japonaises qui, comme les égoïnes, n’ont pas leur lame tendue, mais dont la tradition en a fait l’usage en tirant (avec la conséquence sur les délires d’assemblages traditionnels que l’on sait). Se mettre « dans les pattes » ce genre de subtilités qui n’en sont absolument pas, pour moi, est beaucoup plus passionnant que de savoir si l’une vaut mieux que l’autre ou pas.
Reste évidemment les scies égoïnes modernes, à la dentition extrêmement serrée et aiguë (et donc, quasiment in-affûtables puisque jeter après usage est un usage comme un autre) qui elles, mordent vraiment le bois dans les deux sens. Papa-rentre-dans-Maman sans les manières d’autrefois ; à éluder les mœurs alambiquées, d’aucun y voient un manque de charme ; d’autres, par paresse ou ennui, seulement la « modernité ».
benjams plus fine donc plus rapide...? N'est ce pas plutot plus lourde donc plus rapide car plus d'inertie?
pierrotb quand je dis plus fine je veux bien sûr dire que la lame est moins épaisse qu'une egoine. En gros une scie cadre c'est autour de 0,5 à 0,7 mm d'epais, une egoine c'est plutôt 1mm. Ça a l'air de rien comme ça mais avec une scie a cadre on enlève facilement 30% de bois en moins pour la même coupe.
L'inertie comme qualités des outils pour moi est généralement un mythe (sauf évidemment pour ce qui sert a taper). Plus un outil est lourd pour la même coupe, plus il est fatiguant à l'usage.
ok je comprends la scie cadre est tres fine mais comme elle ne se tord pas elle enleve plus de bois pour la meme fatigue.
smcj un article très intéressant de Charles Fremont intitulé "La scie" à été publié sur le Bulletin de la société d'encouragement pour l'industrie nationale en julliet-aout 1928 (pp. 643-721)
Bonjour à tous,
Il est gentil ce petit monsieur qui nous gratifie d’un titre évoquant le Moyen Âge (oui Môssieur, le 12ème !) alors que toute son iconographie est toute du XIXe… Je ne dis pas qu’on ne trouve pas quelque part dans ces eaux temporelles ; je serai même ravi qu’on me montre la miniature qui va bien. Mais l’accroche est mensongère ; REM-BOUR-SEZ !!!
Petite suggestion : interroger un traité de facture d’orgues (n’importe quoi, vraiment) écrit et publié entre 1766 et 1778, dans sa « Table des matières » (le truc, en fin de traité, pour causer de ce qu’on a oublié de dire mais que c’est important, alors on le met quand même), à la page 652, au mot « clavier », en bas colonne de droite, qui suit le manicule ( ; j’adÔÔÔre ce mot)… Évidemment et comme il est écrit, tout cela fait référence à la Planche 129.
N.B. : Gallica permet le zoom opéré à la roulette de souris ; ça peut aider.
Allez, bonne
pédalelecture..!Ah c'est sûr que manicule, c'est plus classe que "bullet-point", ou que marque-ta-page ! :-)
Merci pour la culture!
« Si Harlequin il a tamponné comme un dingue, c’est pour qu’on s’évade ; alors d’accord, évadons-nous ! » ; c’est rigolo de voir combien ce sketch est daté : car qui connaît, aujourd’hui, la collection Harlequin et ce qu’elle drainait de connerie crasse ? On a remplacé aujourd’hui les tamponnages de Dany Boon, par la multiplicité des clics ; t’as pas besoin de comprendre, tu cliques.
D’ailleurs, me relisant en approfondissant la page de Wikipedia, je me rends compte que ce nom est féminin et que c’est donc UNE manicule. Je patauge dans la choucroute et ne sais plus quel doigt pointer : la Cul-ture, c’est comme la confiture ; moins on en a, plus on l’étale.
Rhaaaaaaaaa !!!
Splatch.