Bonjour à tous,
je reviens de vacances dans le Cantal qui est vraiment un super département !!
Sur la route du retour, nous sommes passés par le volcan de Lemptégy pour faire la visite en petit train, ma fille a adoré... Ceci étant dit, vous vous doutez bien que je ne suis pas venu vous raconter mes vacances :)
En fait, sur le site du volcan, il y a une très belle aire de piquenique sous un très gros préau ou pergola. J'ai immédiatement été attiré par les assemblages utilisés et en particulier pour les contreventements. J'avais déjà lu au sujet de cette technique, mais je voudrais bien avoir votre avis sur la partie réalisation. Je pense que je pourrais utiliser cette technique pour mon préau dont je vais commencer la construction très bientôt.
En particulier, voici mes questions :
- comment faire pour réaliser le trou qui sert à solidariser le contreventement dans le poteau ou la solive sans forcément acheter de matériel ? Je connais ce genre de matériel, mais ça coute quand même une blinde et je n'ai pas les moyens là tout de suite après les vacances :)
- Comment est réalisé l'embrèvement qui sert à recevoir le contreventement ? Je suppose que ça doit pouvoir se faire à la circulaire et à la scie à main, mais je me demande comment ce genre d'assemblage est fait à la machine ? Je me dit qu'il doit forcément y avoir un moyen de faire ça à la machine...
Voila, voila... Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Olivier
6 réponses
bonjour
il y a deux façons de percer des trous en biais
on fait un défoncé pour avoir une surface d'équerre au trou
ou bien on utilise une mèche avec un pilote la pointe des mèches est souvent trop courte pour démarrer
mais il existe les mèches avec un affutage pointu
ou bien je perce un morceau de bois dur 70 mm je coupe a la pente le le fixe sur la pièce a percer
et je m'en sert comme guide cela va très bien et ensuite je fais le lamage avec un fraisoir que je monte sur une tige en stub fraisoir que l'on monte sur les forets.
pour couper les liens je le fais à la main je n' aime pas la scie circulaire manuelle et les entailles sont exécutées au ciseau ce n' est pas long et c'est facile a faire
si vous voulez mettre des tires fonds faite un défoncé au ciseau vous voyez il n' ait pas besoin de montage compliqué
bien amicalement le charpentier de service
Merci !!
effectivement, je vais faire ce type de canon de perçage. En plus j'ai une perceuse colonne donc ça va être un jeu d'enfant de faire ça :)
Avec une perceuse assez puissante et un forêt de charpente, ceux avec un pas de vis à la pointe. Le pas de vis t'entraines et si tu es parti parfaitement dans l'axe c'est bon
Par contre il faut faire la chapelle avant
Pour l'embrèvement, tu peux te fabriquer un gabarit pour la défonceuse.
Rien de cher dans l’outillage nécessaire : deux bras, deux yeux, une scie à main pour l’embrèvement, une chignole à main et une longue mèche à spirale.
Pour le guidage, on peut éventuellement se fabriquer un canon de perçage maison : un tube en métal/plastique rigide enfermé dans du bois et dont une extrémité est biseautée à l’angle souhaité.
bonjour,
ça ressemble à la proposition d'etiennedesthuilliers juste au dessus. Effectivement, ca semble simple et je vais faire ça :)
Merci beaucoup pour votre aide
On peut faire les trous avec une chignole a main...
et même avec un vilebrequin ce qui permet d'adapter le bras de levier (autrement dit la course du vilebrequin) au diamètre de la mèche.
C'est fou 
Salut,
Pour les chapelles, tu as eu toutes les solutions possibles. Pour l'embrèvement abouté, on fait ça plutôt à la circulaire, ou si la boite est bien équipée à la scie à format ou radial. À la main ça se fait bien aussi au "zag" (scie égoïne), mais il faut un peu de pratique, éventuellement dressage de la surface au rabot ou/et ébauchoir.
Cet assemblage est plus souvent réalisé avec tenon mortaise chevillé, plutôt qu'avec une tige filetée.
C'est ce que faisaient les personnels pour les poteaux doubles dans les années 60-80. A l'époque point de perceuses, ... sans fils et point de groupe électrogène sur les chantiers. Chignoles et tarrieres à main et de bonnes mèches avec la petite pointe à vis, une seule spire et le couteau sur le côté permettaient d'avoir de beaux trous.
Certainement les charpentiers aussi, mais je n'ai pas connu
maintenant ils appellent cela tariere de survie
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