la question de teratere le rabot de proust et toute les passions qu'elle déchaînés m'inspire cette réflexion :
je n'ai pas utilisé mon rabot à main depuis plusieurs années je ne pourrai mais pas dire quand cela c'est produit pour la dernière fois
le seul rabot que j'utilise est un rabot de paume pour faire un petit chanfrein après avoir recoupé une porte par exemple
Suis-je le seul dans ce cas?
je suis pro et ne veux pas par cette question stigmatisé qui que ce soit c'est ma manière de travailler et mais clients ni trouve rien à redire
effectivement je travail beaucoup de panneaux mélaminé MDF ou autre mais je travail aussi du "bois d'arbre"
Suis-je le seul dans ce cas?
10 réponses
J'utilise principalement mon rabot de paume moi aussi (chanfrein, affleurage des chevilles etc...)
Ma varlope en bois goldenberg me fait gagner du temps sur la finition des chants lorsque j'ai un bois sans trop de contrefil (plus rapide de passer un coup de varlope que de sortir la ponçeuse, l'aspirateur et tout le toutim et la finition est plus propre ; par contre sur de l'orme bourré de contrefil par ex, le papier de verre compense mon manque de technique au rabot)
Mon rabot n°4 (beaucoup ne jurent que par le n°5, mais j'ai déjà un n°4 de bonne facture, donc je ne sais pas s'il y a une réelle différence) me sert lorsque je doit affleurer des plateaux plus larges que ma raboteuse (plus confortable, rapide et agréable que de passer du temps au grain 40 avec la ponceuse) c'est à dire quand meme assez souvent (une fois tous les deux mois). Lorsque j'ai beaucoup de plateaux à affleurer je vais louer une ponceuse calibreuses chez le voisin, mais pour un seul plateau dans un projet (par ex un plateau de table) le temps de transport et le cout de location (50€/h plus un forfait de 20€ pour l'installation et le ménage) rendent le rabot à main bien plus rentable en temps, effort et argent.
Je comprends qu'un pro réponde à un objectif de travailler vite. c'est pour cela que le parc machines est là.
Il faut analyser ensuite le type de travail qu'il affectionne car entre de l'agencement et de la restauration en passant par le meuble traditionnel en bois, ce ne sont pas véritablement les mêmes disciplines nécessitant le même outillage.
Le travail aux rabots est aussi un autre état d'esprit, le plaisir de faire et surtout de bien faire dans les règles de l'art. En restauration cela peut être le respect du travail de nos prédécesseurs. Ou alors une approche de vie différente de ce que notre société nous impose.
Enfin pour un passionné, au delà du fait de prendre un plaisir ou le le temps de faire comme il se doit (ou devrait) c'est également entretenir ,maintenir un savoir ancestral.
bonjour
je suis super outillé en machine a bois mais j utilise des rabots plus que bien souvent
la varlope n 8 pour dresser mes chants de planche avant collage à cul nu
mon numéro 5 car j y suis habitué 4 rabots de paume un pour casser les arêtes, un pour redresser mes cales avec un fer carbure , un autre avec un fer en rapide pour des petit travail et un Lee Nielsen dédicacé car j' adore les beaux outils
un rabot pour travailler à la boite a recaler mon rabot a replanir compagnon
indispensable que je traine depuis 67 ans rabot en cormier et fer en acier rapide ,
mais il est trait légèrement arrondis car il es difficile de replanir avec un rabot parfaitement droit mais la on est dans le grand art car je prépare mais semelles de rabot comme les japonais lisez le livre sur les rabots de Bouillot et vous comprendrez
et une bonne vingtaine de petit rabots de forme pour mes mains courantes
plus plusieurs guillaumes de grand luxe
pour des travaux précis
mais j' ai d autre rabots qui me servent peu que pour des travaux très spécifique et d 'autre car il sont beaux et que cela fait bien plaisir de les avoir
je fait moi même mes rabots de forme
Etienne desthuilliers le Roy du rabot et aussi maitre menuisier
Salut.
Effectivement ils sortent peu.
Un guillaume, un rabot de paume et un n°5 sont malgré tout sur l’établi à tour de rôle ou de concert. Le riflard et ses copains restent au parking cependant.
Affleurer, ajuster, chanfreiner ou encore aplanir de petite pièce.
Le ciseau et le trusquin par contre….
Tout comme Raspitef .
Rien de choquant quand on est pro et qu'on a plein de machine qui remplissent les fonctions.
Idem, je n'utilise que mon rabot de paume, pour chanfreiner ou affleurer.
Que ce soit à mon atelier, dans lequel je ne suis équipé que d'électro portatif (je travaille avec des panneaux découpés par mon fournisseur, pour de l'agencement) ou dans les studios de décor, même lorsque l'on travaille avec du bois massif (ce qui est rare).
Même lorsque j'étais à l'école et que j'avais accès aux machines pour peruquer, seuls les projets dans lesquels j'avais vraiment foiré pouvaient nécessiter l'utilisation d'un rabot ou d'une varlope, pour rattraper de forts désafleurs.
(Je suis à mon compte depuis 4 ans après reconversion et 1an de salariat en menuiserie)
J'utilise assez peu également le rabot à main, mais j'ai dans ma caisse à outils un rabot de paume accessible qui sert très souvent,idem à l'atelier.
A l'atelier, j'ai un rabot de paume, surtout pour casser les angles. Sinon, j'ai un numéro 4 dont je me sers pour faire des retouches et des plus gros chanfreins et aussi pour "révéler" le fil du bois brut de sciage poussiéreux et l'aubier qui ne se voit pas bien sur les extrémités de la bille peinte/parafinée... Ou alors de temps en temps pour un bois délicat mais c'est rare.
Je ne suis pas pro et je travaille uniquement aux outils à main sans électricité mais je ne trouve pas ça choquant et plutôt logique quand on utilise des machines et de l'électro-portatif pour parer le bois.
Un rabot d'établi n'est absolument pas nécessaire dans ce cas.
Pour le chanfrein, il est souvent bien plus facile d'utiliser le rabot de paume que de sortir l'artillerie lourde. Donc effectivement, c'est le seul qui reste pertinent.
Curieux de lire d'autres réponses et ressentis