Bonjour à tous,
Après avoir réalisé de nombreuses terrasses sur étanchéité, j'ai un projet qui m'est proposé sur sol nu. La seule terrasse que j'ai effectué jusqu'a maintenant, c'était la mienne. J'avais décaissé sur 5-10 cm le sol aux endroits où venait les plots. J'ai ensuite tassé avec des dalles de bétons, sur lesquels j'ai installé mes plots PVC.
Depuis 4 ans, tout est stable, rien à bouger.
Je me suis donc rendu chez mon client, et son jardin est plus accidenté. Le sol est dense et stable. Par contre, le client a décaissée la moitié de son jardin ou va arriver la terrasse. Le sol est donc assez irrégulier, bosselé, avec des zones denses et d'autres plus "friable" ou les chaussures s'enfoncent un peu.
Quelle est la marche à suivre pour construire une structure solide et stable ?
L'option des pieux de fixation (type weasy fix) me semble la plus efficace mais horriblement cher (75€ le pieux avec l'ailette de fixation...).
Je pensais réégaliser la zone de terrasse, éventuellement loué une machine pour tasser le sol. Ensuite géotextile, dalle béton de 30 x30 ou 40 x 40 et plot PVC. Je souhaitais également utiliser les murs pour y poser des muralières.
Je vois également énormément de vidéo et articles ou certains mettent du sable/gravillon en-dessous du géotextile, d'autres au-dessus. Je vous avoue que je m'y perd un peu, ne trouvant pas vraiment de sources d'information fiable et ne trouvant pas beaucoup d'information dans ma littérature sur le sujet.
Avez-vous des conseils à m'apporter sur cette question.
Petite question bonus : Pour une muralière, poser des cales de 5 mm entre la muralière est-il suffisant ? Je les installe généralement avec des tiges filetés + scellement chimique. Si vous avez d'autres système de fixation rapide et efficace, je suis preneur. Avez-vous d'autres recommandations ? Goudron scandinave sur la surface qui est contre le mur ?
Sous question bonus n°2 : Pour des raisons écologiques, je ne travaille plus avec de l'exotique, mais seulement avec des lambourdes de pin/sapin autoclave et des lames en robinier. Je mets du produit de coupe autoclave sur chaque découpe ou mi-bois que je réalise. Je vois régulièrement des recommandations pour du goudron scandinave. Quelle est la plus-value de ces produits ? C'est ce qui est également utilisé pour les fondations ?
5 réponses
(J'ai construit entierement ma maison passive ossature bois)
Pour moi terrasse bois
= léger
= antifissures. Si ca bouge légerement ca ne se verra pas.
Donc pas de prise de tete. Pas de béton.
Geotextile pour éviter les remontées végétales. Et lambourdes douglas ou pin traité cl4 sur plots réglables. C'est peut etre pas DTU mais simple et efficace.
Salutations
Bonjour,
Dans un jardin de ville (Bruxelles), la solution retenue et pérenne depuis 25 ans a été la suivante :
- pas de décaissement, alignement de plots de mortier en pleine terre (ferme, mais ni damée ni tassée mécaniquement) et couverture du sol par écorces de pins ;
- lambourdes croisées supportant les lames de la terrasse, le tout en bankiraï (de meilleure qualité à l’époque qu’actuellement) ;
- tubes intermédiaires en acier (protégé par antirouille) pour éviter le contact direct entre le mortier et les lambourdes, ainsi que la stagnation d’eau.
Les portées, sections et écartements ont été évalués de manière conservative, mais en toute méconnaissance des normes et des calculs à l’époque (maintenant, je calculerais consciencieusement).
Par chance, cela n’a pas bougé, malgré quelques réunions familiales avec une vingtaine d’adultes, une dizaine d’adolescents et quelques plus jeunes.
En pratique
- déterminer l’emplacement des futures lignes de plots (support des lambourdes inférieures), creuser les plots (diamètre de la base d’un seau de 5L, profondeur d’un bon demi-seau) ;
- en tête et queue de chaque ligne de plots, établir deux cales qui permettent de régler la pente de la terrasse (1 cm / m). Vérifier l’alignement horizontal respectif des cales supérieures et inférieures (sauf éventuelle double pente) ;
- préparer les lambourdes inférieures en formant des ‘peignes’, les dents de ces peignes étant centrées sur les plots
-- dents débitées en sections de 200-250 mm de long dans des tubes en acier de 20 mm diamètre et traitées avec antirouille (Hammerite dans mon cas, à l’époque), 2 couches, y compris la tranche de section ;
-- forage de logettes de 50-60 mm de profondeur sur la face inférieure des lambourdes, au diamètre extérieur des tubes (+ x mm pour la peinture, 2 pour Hammerite) ;
Note : les première et dernière logette de chaque ligne doivent être suffisamment en retrait de l’extrémité de la lambourde pour que le plot en mortier ne déborde pas de la terrasse, en pratique le demi-diamètre de la base du seau de 5L plus 50 mm.
-- insertion des sections de tube dans les logettes. Les tubes tiennent par friction dans les logettes quand on retourne la lambourde, sinon les caler avec un cure-dent ou similaire. - vérification de la pente des lambourdes, des alignements des dents sur le centre des plots et de l’horizontale de l’autre axe par dépose des lambourdes sur les cales.
Bien prendre les repères des extrémités pour la dépose définitive (par exemple, tendre une corde), de manière à pouvoir enfoncer les tubes dans le mortier sans mouvements latéraux qui ovaliseraient le trou de scellement. (dans l’absolu, ce ne serait pas dramatique, vu le maillage de la structure définitive. L’important est que les tubes reposent bien sur le fond de leur trou dans le mortier, d’où l’importance des cales qui évitent les ajustements en hauteur)
Vérification souhaitable dans l’absolu et particulièrement ici dans la mesure où le temps est compté une fois le mortier déposé. - réalisation des plots en mortier au sable du Rhin, additionné de Compaktuna (pour améliorer la résistance à l’humidité et au gel). Procéder ligne par ligne pour éviter le séchage intempestif des derniers plots.
Retourner un seau de mortier dans chaque trou. Lisser en demi-sphère de ce qui dépasse du sol. Déposer une lambourde-peigne sur la ligne et enfoncer jusqu’au blocage de la lambourde sur les cales. Lisser le mortier autour des tubes si nécessaire.
Dans mon cas, peinture de protection des plots après séchage complet.
La suite est classique : pose des lambourdes croisées puis des lames.
Je n’ai pas de photos du chantier.
La seule solution viable , c'est des plots bétons , sur lesquels se posent des madriers 220x68 ,
sur lesquels viennent se poser des basting 145x68 soutenus par des tasseaux 75x45 vissés tout les 0.50 , ci joint une image de ma dernière terrasse.
Sur les murs, une planche 220x45 fixé avec des M12 si t'es dans du dur , sinon plots bétons aussi.
10 ans que je fais comme cela , je n'ai jamais eu de retour négatif.
Ci joint une image de mon chantier.
Certains disent qu'il ne gelera plus....
Pourquoi pas?
Mais si d'aventure ce phénomène devait se reproduire....
Que le sol en bordure de ta terrasse ai la mauvaise idée de gonfle sous l'action du dit GÈLE je ne donne pas cher de l'intégrité de ta terrasse.
As-tu entendu parlé des désordres causes par la sécheresse?.....
Une fondation, un feraillage dignent de ce nom, c'est a dire mis en oeuvre dans les règles de l'art un revêtement désolidarise de la dalle et tu es tranquille!