J'ai un problème conceptuel pour les rabots :
-dans les rabots électriques le "plat" avant et arrière de la lame bougent en fonction de la profondeur de passer choisie. Ca me parait tout à fait logique : l'arrière est parfaitement à fleur de la lame et l'avant est "soulevé" d'autant que ce qu'on a choisi comme profondeur de passe. Ainsi quand on avance on plaque bien l’arrière et on a une surface plane à la fin.
-dans les rabots à main, l'assise est totalement plate. Du coup la lame dépasse un peu. Or je ne comprends donc pas comment on peut à la fin avoir tant une surface plate, que simplement faire en sorte que le rabot oit bien plaqué (il se forme un "triangle" entre avant / lame qui dépasse / arriere). De même une fois que la lame a enlevé un peu de matière, l’arrière est du coup en porte-à-faux, de plus en plus "creusé" et j'ai donc l'impression qu'on est obligé de raboter de plus en plus...
Que n'ai-je pas compris ?
3 réponses
Dans la littérature, il est conseillé d'appuyer sur l'avant à l'entrée de la planche, d'équilibrer les deux mains au milieu et d'appuyer sur l'arrière en sortie.
Il faudrait faire un beau copeau continu sur un chant et comparer les épaisseurs.
Suivant la pression exercée sur le rabot, on fait varier l'épaisseur, ce qui permet de s'arrêter en plein panneau sans faire de marche.
J'ai l'impression qu'inconsciemment j'appuie plus dans les zones où je veux enlever de la matière.
bonjour
il faut que le fer soit un peu plus large que la table et ait un angle légèrement arrondi pour éviter les marques au dressage , même affutage qu'UN fer de riflard en mois prononcé
régler la prise de passe de 3 a 4 dixième et les fers doivent dépassé au montage ou si la table arrière est réglable de 1 a deux dixième
les charpentiers sont habitués à dresser leur bois au rabot électrique , les menuisiers eu ne pratiquent que rarement cet exercice et ne sont pas toujours rodés a cette exercice
ensuite la virtuosité vient en exerçant
etenne desthuiliers le roi du rabot manuel, menuisier et aussi charpentier
et pourtant, c'est pratiquement pas possible de corroyer correctement avec un rabot électrique (on fait plus du dressage et du blanchissage) ,
Qu'avec un rabot traditionnel, qui dresse et fini parfaitement des surfaces , ainsi que des courbes (ex débillardé coté convexe) !
j'avais bien lu ces articles, et je ne doute pas de l'efficacité du rabot que j'utilise également : je me demande simplement comment cela fonctionne "exactement". Comment la semelle parfaitement plate avec une lame qui depasse peut aboutir à une surface plane elle aussi...
je me suis jamais posé la question, car les copeaux sont en centièmes de millimètre d'épaisseur ! D'ailleurs sur un rabot électrique ou une dégau, les fers doivent dépasser (accrocher) légèrement sinon tu ne peux pas dresser !
Peut être une piste par le fait que le fer ne fasse pas la largeur du rabot ! 
(Mais quid du guillaume ???)
Licence
Je suppose qu'on reste en appui sur l'avant, et que l'arrière "survole" la face fraîchement usinée (et que donc il ne faut pas se mettre en appui sur le talon, comme à ski !).
Mais ce n'est qu'une supposition, je n'y connais rien en rabots à main.
Tout simplement que la planéité c'est surfait
effectivement un rabot a main a tendance a creuser légèrement au milieu (genre 0,1mm)... après ce n'est pas bien grave vu la flexibilité du bois et ses mouvements en service...