Notre amis Jacky kaj travaille à un projet sur lequel je me suis proposé de lui donner la main !
Donc j’enquête aussi !
Bon ! Un menuisier qui maîtrise son art, devrait pouvoir interpréter et pratiquer tout ce qui est présent visuellement ici .
Il y a bien sur des choses obsolètes, mais connaitre le passé, permet une autre vision de la profession contemporaine , et parfois il est intéressant de se remettre en question .
Je reconnais le premier, être largué parfois dans les nouvelles technologies dans le bois ! (mais je m'instruit tous les jours .
Un menuisier de l'époque, avec une caisse à outil et un local équipé était capable de faire a peu près tout !
A l'heure on l'on vit, avec un atelier rempli de machines dernière génération et de logiciel de dessin d'une précision diabolique, on fait principalement de l'agencement tout droit ou sorti de géométrie plane !
Combien de planches vous semblent incompréhensibles ?? Pensez vous que c'est utile d'étudier les façons ancestrales ?? ce serait intéressant de connaitre vos témoignages sans filtres . merci
commons.wikime...rt_du_Menuisier
1 Planches de L’Art du Menuisier, André-Jacob Roubo, édition de 1769-1775.
1.1 Première partie (1769), Planches 1 à 50.
1.2 Seconde partie (1770), Planches 51 à 170.
1.3 Troisième partie - Première section - L’Art du Menuisier-Carrossier (1771), Planches 171 à 221.
1.4 Troisième partie - Seconde section - L’Art du Menuisier en Meubles (1772), Planches 222 à 276.
1.5 Troisième partie - Troisième section - L’Art du Menuisier-Ébéniste (1774), Planches 277 à 337.
1.6 Quatrième partie - L’Art du Treillageur, ou Menuiserie des Jardins (1775), Planches 338 à 382.
10 réponses
Oh oui !!!
Bien sûr que c'est utile de connaître les façons ancestrales de faire car :
- peut être qu'il va falloir revenir aux même mos de fabrication
- même avec un atelier moderne, on peut adapter les modes de construction ancestraux
- pour l'amour du travail bien fait
- parce qu'avant on construisait pour durer et qu'il faudrait qu'on y revienne
- parce que c'est super cool les courbes et les moulures
- parce que ça ouvre le chant des possibles
Combien de planches du Roubo me sont incompréhensibles : totalement ? quasi aucune !
Combien de planches du Roubo contiennent encore des parts d'ombre ? une très grande proportion
Sincèrement, je m'aperçois que même sur les choses basiques les échanges d'expérience font qu'on apprend toujours quelque chose d'utile.
lairdubois.fr/...inlefrancomtois
Si l'on dois travailler dans le Bâtiment, Il est nécessaire de connaitre les techniques employées à chaque époque et dans chaque région.
L'expérience montre qu'une intervention sur le bâti par un individu ou un groupe d'individus ayant la méconnaissance de certaines techniques peut engendrer des dégâts, voire des catastrophes.
Bien évidemment il en est de même pour (entre autres) les Métiers et techniques du bois.
Une nouvelle fois Merci sylvainlefrancomtois
bonjour
pour comprendre certaines planches il faut avoir une certaine culture et avoir fait dans sa vie des ouvrages qui sortent de l'ordinaire je veut bien avec ma modeste culture répondre au questions qui peuvent avoir un certain intérêt pour réaliser un ouvrage
le Roubaud est une chose ,mais il y a d autres livres qui sont complémentaires , notamment pour la confection de carrosse en bois
le rat de bibliothèque
etienne
Merci Sylvain de mettre un coup de projecteur sur Roubo. Je l’ai découvert il y’a bien longtemps et j’en possède quelques ouvrages, en fac-simulé ou Caillet.
Ces écrits sont un vrai trésor, pas seulement d’un point de vue technique mais aussi artistique et même sociologique. Roubo était fils et petit fils d’ébéniste, il était dans l’atelier dès qu’il a su marcher et vers 21 ans a pratiquement cessé de travailler pour écrire, il avait donc plus de dix ans de pratique. Plus tard il exercera plutôt comme maître d’œuvre.
Pour tout comprendre il faut quand même être un peu initié au langage de l’époque et aux termes techniques.
J'ai l'édition complète depuis peu (bibliothèque de l'image - 2002).
Je viens juste de commencer la lecture alors j'ai très peu de recul sur la compréhension des planches.
Du peu que j'ai potassé, j'ai tout compris En tant que "jeune diplômé autodidacte débutant", je le trouve bien fait.
Mais, des fois, qu'est-ce qu'il cause ! C'est parfois difficile à lire / suivre, je m'accroche.
Si les dessins (ou même les planches complètes) étaient intégrées au texte, ce serait plus facile et fluide.
Maintenant, est-ce que ces ouvrages sont utiles ?
A titre personnel, ils me semblent incontournables sachant que je travaille à la main et que je compte n'utiliser que des procédés "traditionnels / pré-industriels" (ou à peu près). On verra bien ce que je vais y trouver mais je pense qu'il y a beaucoup à apprendre de nos (très?) anciens.
D'ailleurs, je viens d'apprendre l'existence de Jamin à travers cette question. Y a-t-il d'autres auteurs qui pourraient m'intéresser ?
Bonjour,
pour répondre à la question, aucun planche ne me semble incompréhensible de prime abord, par contre la réalisation de certaines pièces mérite des explications.
Par exemple la 141, on voit bien les coupes des morceaux a assembler mais aucune dimensions, ce qui a mon avis pose problème sur la réalisation pour avoir quelque chose qui sera juste.
Sans étude plus poussée ou explication de cette planche par quelqu'un qui aurait déjà fait le travail, on va se heurter à un problème de méthode de travail et d'interprétation de la planche présenté qui peut amener a des erreurs. Ou une perte de temps assez grande.
Ces planches pour moi sont utiles pour apprendre, car elles permettent se de poser des questions ! et donc d'échanger avec des faiseurs/sachants. Je le vois comme une base d'apprentissage. Pas comme un outils de travail.
Voilà pour mon avis de simple amateur débutant.
N'oublions pas ce très bon site, qui permet de parcourir le contenu de l'ouvrage de manière fort agréable (planches et texte):
Notez que c'est la même personne qui a nettoyé les planches et les a mises sur Wikimedia.
Il y a aussi la numérisation brute (mais de très bonne qualité) de la Bibliothèque Nationale, disponible sur Gallica
Je suis pour la transmission des méthodes ancestrales, bien que je sois aujourd'hui plus un monteur de caisse qu'un fabricant de pièces massives, mais je dois avouer que j'ai énormément appris avec le numérique, la précision, être plus synthétique au niveaux des approches de fabrication pour moi tout cela est complémentaire toutes les planches ne sont pas décryptable a la première lecture et mériterais quelques explications pour mieux appréhender la démarche.