Bon, ya pas de coin "débat" dans le site (qui cela dit est formidable de richesse et de fonctionnalité, très ergonomique et dynamique !) donc je vais le formuler en question.
Pour ceux qui font dans le bio, ou qui essaient d'avoir une finition employant des produit et techniques non nocives, quelles sont vos recettes ? quels produits et méthodes utilisez-vous ?
Et mes propres réponses à ces questions :
un de mes arguments de vente, et une des fondation de mon boulot d'ébéniste, et une des raison majeures pour laquelle je suis à mon compte, c'est de pouvoir choisir mes matériaux et finitions, dans une démarche de respect de la santé de l'artisan et utilisateur.
Je ne fais pas d'agglo, méla, mdf, chant strats, strat, néoprène... je concède du 3 plis, pour les projets agencement, et du contreplaqué plaqué massif pour les fonds de caisson/tiroir.
En finition, mon offre en général, c'est un fond à la gomme-laque décolorée diluée à l'éthanol pour poêle 96% (c'est de l'alcool de fruits dénaturé avec un peu d'éthanol de pétrole pour ne pas avoir à payer les taxes sur les alcools de consommation, si j'ai bien compris. Je ne distille pas encore mon solvant illégalement dans ma cave, mais j'en rêve.)
J'en mets une à trois couches, selon le projet, le type de bois...
J'applique ma gomme-laque au pistolet, ça va tellement plus vite qu'au tampon, et le rendu est plus propre. surtout sur des trucs genre chaise, ou meubles sculptés, avec des recoins partout.
Entre les couche et à la fin, j'égrène au 180 ou 240, ou à la laine d'acier triple zéro, mais j'aime moins, elle laisse des petits bouts de ferraille de partout, et ça picote les nasaux.
là dessus, j'applique le plus souvent un mélange huile-cire : je fais fondre à feu doux, ou plutôt sur une plaque électrique, de la cire d'abeille avec un chouilla de cire de carnauba, dans environ deux-trois fois le même volume d'huile de noix, pour avoir une fois refroidi un mélange crémeux presque solide. J'ai fait des recherches pour trouver une alternative à l'huile de lin, en particulier en pensant à du produit alimentaire,planches à découper, etc... mais aussi parce que l'odeur est forte, et avec certains clients, ça ne passe pas. Et il semblerait que l'huile de noix soit siccative, ou limite limite, mais plus siccative que l'huile d'olive (qui ne l'est pas), mais moins que l'huile de lin. Dans mont pot huile-cire de lin, j'ai des coulures bien séchées, qui ne refondent pas à chaud. Pas dans mon huile-cire de noix. Mais j'ai aussi moins de coulures tout court... et moins d'air dans le pot.
J'ai arrêté l'essence de térébenthine, parce qu'un produit qui fait mal au crâne comme ça, ne doit pas être très bon à utiliser tous les jours. Et puis ça sent vachement fort, et puis les cires brillantes lustrées, plus grand monde n'en veut. Donc dilution de la cire à l'huile, à chaud, formidable.
j'applique l'huile-cire avec un pinceau à poils drus, pour bien aller dans les fonds de veine, puis j'essuie à mort au chiffon pour en enlever le plus possible, que ça sèche rapidement. avec la sous-couche de gomme-laque, l'huile pénètre peu, et c'est juste pour redonner du luisant après l'égrénage et servir de solvant à la cire. ça fait un rendu frais, chaleureux et riche, pas plastique comme un vernis polyuréthane, mais quand même assez résistant à l'eau. Pas brillant comme un meuble ciré-lustré, pas mat non plus. Un satiné riche, je dirais. Mon plan de travail de cuisine a reçu ce traitement, avec 3-4 couches de gomme-laque, au pisto, ponçage à l'orbitale au 240 entre couches, et il tien bien le coup pour l'instant, aux chocs et infiltrations. Beaucoup mieux qu'au début ou je l'avais juste huile-ciré sans fond, et ou la crasse s'accumulait un peu, et l'eau faisait des taches.
ça reste sensible à la chaleur, à l'alcool (attention les ronds de verre de mojitos ! ) et surement à l'eau si elle stagne trop longtemps. Mais c'est plus sain, plus joli, et facile à reprendre en cas d'accident qu'un vernis Polyuréthane.
ceci dit, j'ai très peu de recul, c'est une finition que j'ajuste depuis quelques années, et c'est là ou j'en suis pour le moment, mais sans avoir vu un de mes produits finis après plusieurs années. Donc si vous avez des retours plus concrets et solides, je veux bien les entendre !
6 réponses
Salut,
Excellente idée le coin « débat » ouvrons le déjà ici :-)
Je travaille juste à l’inverse de toi, en tout cas pour le mobilier et menuiserie en bois massif.
J’utilise l’huile de noix, avec divers huiles essentiel et une charge de colle de nerf, pour nourrir et teinter avec divers terres et termine au tampon en fonction de la finition désiré.
L’huile de noix doit être cuite pour qu’elle siccative mieux (j’en profite pour y joindre un cœur d’ail) et l’appliquée à chaud.
Maintenant, etiennedesthuilliers a raison de faire la remarque sur le choix des essences de bois et des allergies que certaine personne ont à des produits « dit » naturel et définir les « produits nocifs » me semble très difficile à établir (perso je réagi à l’essence de térébenthine autant de venise que de chio).
Concernant l’argument de vente, « Ébénisterie Bio » peut sans doute fonctionner pour certain client mais franchement comment veux-tu ne fus que répondre à la traçabilité des produits et matériaux utilisés ?
Bon je pourrais en parler des heures des produits que l'on pense naturels parce que derrière il y a la nature, les petits oiseaux, les fleurs....je m'évade et revenons un peu à la nature...
On travaille le bois , tout content, c'est naturel, c'est un produit noble....et en fait le bois c'est un produit composite dont la partie solide ( le ciment de l'arbre) est la lignine qui est un polymère polyphénolique ( c'est le taux de lignine que l'on apprécie dans le bois de chauffage), ensuite il y a de la cellulose qui est un polysaccharide de glucose et l'hémicellulose qui elle est un hétéro polymère de glucose....en chauffant le bois à une température supérieure à 180 °c en présence d'oxygène on dépasse la température de transition vitreuse de l'hémicellulose et elle se modifie en repolymérisant provoquant une réduction importante de l'absorbsion d'eau et ainsi on peut utiliser en extérieur( par exemple pour des bardages) des bois comme le hêtre, le peuplier qui il y a quelques années auraient pourris rapidement.....la cellulose s'hydrolyse avec une base et l'hémicellulose avec un acide...bon j'arrête là je sors de la nature...bon j'oubliais les tanins et autres saletés qui ont été responsables de nombreux cancers chez les menuisiers qui ponçaient sans protections respiratoires, le bois est donc un produit naturel......
Dans la chimie du bois on appelle ces différents éléments des bio polymères, rien à voir avec l'agriculture biologique ou le fait qu'ils soient biodégradables...c'est simplement qu'il font partie de la biomasse!
Les finitions naturelles , les huiles....végétales, hum ça sent bon les champs et les graines que l'on broie pour extraire ces huiles naturelles qui respirent bien la nature....eh bien c'est foutu, on nous en veut sans doute , on nous a jeté un sors, parce que toutes nos bonnes huiles que l'on aime tant sont des mélanges d'acides gras et la bonne vieille huile lin en contient quelques uns dont les acides
linoléiques et linoléniques nous interressent pour la capacité à s'oxyder au contact de l'air et en même temps cette oxydation a tendance à colorer la finition en jaune ambré au fil du temps.
Et cette réaction peut conduire à l'auto inflammation si lui de lin est présente sur un matériaux poreux comme chiffon, éponge , etc car sur de matériaux poreux la surface de contact avec l'air sera grande.
Personnellement j'utilise de l'huile de tung , que je mélange avec d'autres huiles , des standolies, des esters etc et je suis très satisfait; l'huile de tung apporte une resistance à l'abrasion et à l'eau 2 fois supérieure à l'huile de lin, mais il ne faut pas être allergique aux fruits à coque. l'odeur désagréable disparaît après polymérisation complète de l'huile de Tung et on peut améliorer ceci en ajoutant un peu d'huile d'orange(5%) .
Pour ce qui est de l'éthanol, qui est souvent appelé bioéthanol ( car venant de la biomasse) qu'il soit de fruit, de pomme de terre, de mais ou d'autre chose sa formule immuable est toujours CH3 CH2 OH qui est moins pire que l'alcool de bois ou méthylique ou méthanol CH3 OH qui est toxique.
En pistolant avec de l'éthanol, on peut juste prendre une bonne cuite.
Bon j'arrête là , je ne commenterai pas toutes les tambouilles de finitions qui ne tiennent pas la route pour peu que l'on fasse les test classiques de resistance et d'usure on s'en rend vite compte!
Je peux dire que je connais et que j'ai testé en conscience tous les styles de finitions et que j'utilise celle qui s'adapte le mieux et qui dure le plus longtemps possible en protégeant..
Comme d'habitude j'ai été long mais bon il faut bien se dire que toute la chimie est dans la nature, il faut en être conscient et se protéger intelligement et savoir que YOUTUBE n'est pas animé que par gens qui connaissent ce qu'ils racontent, sinon on pourrait supprimer les écoles.
Depuis que je suis passé par ma maigre formation de menuisier j'ai harcelé de questions mes différents maîtres de stage sur les finitions... Mais sans jamais réussir à obtenir de réponses satisfaisantes en tout cas complête...
Autant vous dire que parcourir votre débat et découvrir vos recettes équivaut une se balader dans une mine d'or !
Tout cela pour vous dire que si ce débat peut éclore sur un pas à pas parsemer de cours de chimie et de p'tite recette alors là, je me pâme !
bonjour
j aime bien le retour au naturel, mais dans ma longue carrière je me suis aperçu que tant que la sciences n'a pas décréter qu'un produit ou un matériaux pouvait produire des allergies et autres dérangement sur la santé ceux si sont employé dans l' allégresse .
presque tous les produits cités pose des problèmes pour la santé, même le bois aussi, il serait bon d'avoir une approche plus scientifique du problème , et ce n est pas les discutions autour d' un établis, qui font avancer la protection de l' individus aux matériaux qu'il emploi car bien souvent il manque de culture dans ce domaine, et ce n est pas parce ce que le matériaux vient de notre environnement qu'il est bon pour l' homme
sur le font vous avez raison mais votre approche mérite d’être beaucoup affiné
un menuisier qui souhaite vivre vieux et en bonne santé
Salut !
Bon en passant, vite fait, bien fait quelques petits trucs :
L'essence de terébenthine doit être pure gemme, et si elle vient du Portugal c'est encore mieux, elle ne contient pas d'allergénes.
Concernant les odeurs, un distillat d'agrume (orange, citron, etc ... ) dans tes préparations, change la donne.
Plus que l'option finition "naturelle" je recherche l'option finition "durable". En gros si le choix d'une finition estampillée naturelle m'oblige à y revenir trop souvent, je finis par douter de la vertue environnementale de ladite finition.
Pour tenter une analogie foireuse : je me soigne presque exclusivement aux huiles essentielles et aux plantes, mais le jour où je me chope une vrai bonne crève digne de ce nom, je ne vais pas cracher sur les antibiotiques. Pour les finitions pareille, j'évite au max les trucs à base de pétrole, mais si c'est la seule chose qui marche pour une application donnée, je vais pas me priver.
Petite liste non exhaustive des finitions naturelles que j'ai pu tester :
Pour ma vaisselle tournée, je commence par une imprégnation à l'huile de noix cuite puis je passe de la cire d'abeille pure à chaud. Bien évidemment cette finition se ternis au premier lavage, mais elle est satisfaisante en terme d'étanchéité, et elle est neutre en terme de gout (j'ai essayé l'huile de lin alimentaire à la place de l'huile ne noix, c'est plus jaune et ça donne un gout rance).
Pour les meubles et et autres projets d'intérieur, si le meuble est fortement solicité j'opte pour des finitions à base de pétrole qui durcissent bien (PU principalement). Si c'est plus décoratif ou que l'objet est plus susceptible d'etre bichonné, soit une finition cirée (cire d'abeille plus ou moins purifiée selon la teinte recherchée, carnauba et thérébentine pure gemme) ; soit une finition gomme laque (au tampon et dilué à l'alcool à vernir) selon le brillant recherché.
Pour les objets en extérieur, selon la classe de protection nécessaire soit lasure à l'huile de lin cuite + térébenthine + pigments dont oxyde ferreux (ou ferrique j'inverse tout le temps) ; soit imprégnation à l'huile puis goudron de pin (goudron scandinave) ou de bouleau (fait maison, mais c'est looooonngg). Pour une cabane sur pilotis j'ai testé une imprégnation à l'eau salée pendant 2 semaines, avant un badigeon à l'eau de chaux (bois de chataigner pour avoir une classe de base déjà élevée), pour l'instant après 4 inondations rien à signaler.
Elles sont chouettes tes finitions. J'ai une question sur la mise en oeuvre du vernis gomme laque, au pistolet. Je me demandais si tu en passais "beaucoup". Je dis ça parce que au tampon, finalement, par passe, on met très peu de gomme laque... on fait plein de couche et ça brille. Mais pour avoir fait quelques vernis gommes laque au pinceau, on en passe plus, et ça brille pas tout à fait pareil, je sais pas si c'est clair ma question.
Je te réponds par rapport à ma modeste expérience, tu as remarqué la différence , c'est bien tu es sur la bonne voie....
La grande différence entre l'application d'un vernis au tampon et les autres méthodes, c'est qu'avec le tampon tu déposes ton vernis et tu le poli en même temps( le choix du tissu est important) ce qui t'assures une glace inimitable , avec les autres méthodes tu n'as aucun poli, juste un brillant et encore en regardant je pourrais te dresser la liste de tous les défauts visuels sans parler des défauts physiques ( qui se testent)
hum, ok. arf, le choix du tissu, et du tampon aussi...
bene569 bonjour si vous Etes tees habitué , prenez votre tampon à éclaircir un peu d huile et un peu de vernis pour éclaircir sinon faites un polissage à la popote
mokozore le tissu, pour le remplissage, j'utilise du vieux drap de lin, les fils de trame assez épais( sur le tissu de lin) font effet de raclette et facilitent l'application du mélange alcool+vernis ( poudre de ponce pour les bois clairs et pigments colorés pour les autres bois ( en fonction de la couleur)
Ne pas utiliser de talc pour le remplissage ( au bout de quelques années tu obtiens des résurgences, je réserve le talc pour mes recettes de peintures le talc facilite le glissement des pinceaux et j'en mets dans mes chaussures en été pour marcher sans chaussette, c'est divin)
Ensuite après le remplissage, je continue avec de la toile de coton très fine ou du T-SHIRT usé.
Pour le tampon lui-même , qui doit être souple et avoir la capacité de retenir le vernis, j'utilise des morceaux de vieux pulls de laine ( pas de synthétique) et je roule pour faire un petit doigt pour pouvoir accéder dans les coins des intérieurs de secrétaires, par exemple, et pour les grandes surfaces ( la forme habituelle, l'œuf).
Pour les angles intérieurs difficiles à atteindre, je passe un coup de vernis copal au pinceau en poil de vison et j'attends le séchage complet avant de continuer à vernir.
etiennedesthuilliers oui Etienne je connais mais j'ai trouvé une solution intermédiaire qui est un vernis à base de gomme laque, sandaraque, et élémi blanc et ensuite je peux éclaircir sans huile, mais bon avec le super coup de main sinon on brûle le vernis et on arrache tout.
bene569 excellent ! et pour compléter, frotter son tampon d’éclaircissage sur un bâton de terre de sienne ( oui c'est une terre teintente mais également un puissant dégraisseur)
et pour répondre à la question d'origine, mokozore , je passe, je dirais, un godet d'1/2l pour faire deux passes au pistolet sur un buffet complet. 2 étages. Mais je n'ai pas assez d'expérience sur le tampon et les quantités pour comparer. Je dirais quand même que je passe plus de vernis au pistolet qu'au tampon... (mais bien moins de temps. )
bene569 , etiennedesthuiliers , Arcantar : merci pour vos conseils vernis au tampon ! c'est aussi des infos précieuses... J'ai un peu essayé, et jamais vraiment réussi à trouver le truc. Sentir le tampon qui glisse, tout ça, j'y arrive pas. mais je vais continuer d'essayer de temps en temps, et je pense qu'un jour je serai en mesure de proposer "vernis au tampon véritable" dans mes prestations.
mokozore et ouais, le brillant n'est pas le même. Je ne laisse jamais ma gomme-laque pistolet telle quelle. égrénée puis polie, ou égrénée puis cirée/ huile-cirée.
bene569 merci pour toutes ces infos... j'abuse si je te demande ta recette de vernis au copal?
Copeaux d'aronde merci pour les précisions sur les quantités. C'est super toutes ces infos.
mokozore une des recettes du vernis copal:
100gr de Camphre
1200gr d'Ether
400gr de Copal pulvérisé
25gr d'Essence de térébenthine rectifiée
400gr d'Alcool 99,99999999%
d'abord faire fondre le Camphre complètement dans l'Ether avant d'ajouter progressivement les autres ingrédients.
En fonction de la souplesse du vernis désiré, rajouter soit de l'huile de ricin ou de la glycérine à votre bon coeur ;-)
Huomenta, tu sais j'hésitais à lui donner cette recette à cause de la dangerosité de l'ether sur le plan explosivité et toxicologique , j'allais lui demander s'il avait l'habitude de manipuler ce genre de produit , sinon pour la fin de la recette je préfère l'huile de ricin qui est la seule huile complètement soluble dans l'alcool!
Je conseillerais plutôt pour cette fois, d'acheter du vernis" copal alcool" chez "Produits Dugay aux puces de St Ouen" chez Dugay on peut trouver des produits finis excellents et conformes aux anciennes recettes, sinon aux ets Laverdure et fils dans le quartier du faubourg à Paris également, mais ils ne vendent qu'en litre je crois et le prix sera peut être plus élevé !
bene569 Arcantar
Merci de me ménager... mais non je ne suis pas né de la dernière pluie... et oui j'ai tiqué quand j'ai vu éther dans la recette (pour sa volatilité et sa toxicité)... et je me suis demandé si on trouvait encore de l'éther en ce bas monde... merci pour la recette, je pense y réfléchir à deux fois avant de la faire. Au pire, je ferais ça sous des sorbonnes au boulot...
Les infos concernant les fournisseurs surtout DUgay, c'était parce que je me posais la question du coût de fabrication de cette recette, parce que tu ne sais même pas quel copal utiliser ( il y en a des tendres et des dures)et tu n'es pas certain de trouver les produits de base alcool à 99% et oxyde d'éthyle(l'ether sulfurique de pharmacie) avec une bouteille de 250 ml de vernis copal tout fini ( si tu l'utilises pour les appli où le tampon ne peut pas aller) ,tu en auras pour des années!
Salut bene569 , il me semble que l'on ne parle pas du même éther :-( c'est l'éther diéthylique (l'huile douce de vitriol) dont je parle et non de l’éther sulfurique :-)
le copal est le plus dur possible , le tendre étant utilisé pour la version au Sandaraque & Gomme.
Cette version à l'éther (diéthylique ! ) est le seul vernis de sculpture applicable à l'éponge naturel sans trop de difficultés (encore utilisé par les chaisiers)
Hyvaa Arcantar, un peu d'explication pour te dire que nous parlons du même produit:
La découverte de ce produit est attribuée à l'alchimiste Raymond Lulle en 1275, bien qu'aucune preuve de cette époque ne l'atteste.
Il est synthétisé pour la première fois en 1540 par Valerius Cordus qui l'appelle l'« huile douce de vitriol » car il le fabriquait par distillation d'un mélange de vitriol (acide sulfurique) et d'« esprit de vin » (éthanol). C'est pour cela qu'il a été appelé « éther sulfurique » pour éviter la confusion avec les autres éthers. Peu de temps après, Theophrastus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse, découvre ses propriétés analgésiques.
Tu sais en fait, je crois que je connais tous les termes anciens utilisés en chimie et pour le travail du bois et concernant l'huile douce de vitriol , pour moi n'avait pas de secret, car dans une jeunesse très lointaine j'en ai fabriqué, et l'acide sulfurique pur ressemble à une huile, au niveau de la consistance, et on l'appelait autrefois " huile de vitriol" qui est d'ailleurs un acide extrêmement dangereux ,si tu en reçoit dans les yeux , car il est très avide d'eau et corrosif.
vous avez des recettes de foufou!! ou trouver tout ces produits de bases? meme le camphre qui est interdit sans ordonnance dans les medicaments par exemple
Scubadwarf Salut, j'ai toujours été à la droguerie du lion ( centre de Bruxelles, Belgique)
Hei bene569, ok si tu veux, je ne suis pas chimiste ;-)
en Belgique, on en trouve partout sans que cela ne pose le moindre problème ce qui ne semble pas le cas en France.