Voici une petite parenthèse. Je vous propose de raconter ici quelques histoires de chantier (ou d'atelier) qui ont particulièrement mal tourné.
Et puis finalement, peut être que quelques solutions pour sauver ce qui peut l'être ou des leçons à retenir seront utiles.
12 réponses
trente six seb , je tombe seulement maintenant sur ta question, et j’avais envie de partager quelques expériences passées:
- lorsque j’ai passé mon épreuve de BEP, nous avions à réaliser un châssis à soufflet en chêne, composé de trois vitrages posés côte à côte. L’ouvrant était donc composé d’une traverse haute et d’une basse, et de quatre montants dont deux intermédiaires. Le tout était feuilluré pour accueillir les vitrages, et les tenons avaient des avancées d’arasement, pour compenser la feuillure. Nos bois étaient déjà corroyés, nous avions à réaliser les assemblages et les autres usinages, ce que je suis parvenu à faire dans les temps. Pour le collage, j’avais accès à une cadreuse. J’ai mis ma colle sur mes assemblages, n’ai positionné mes pièces, et j’ai tout mis sous presses hydrauliques. Mes assemblages entre la traverse haute et mes montants intermédiaires ne se joignaient pas. J’ai forcé comme un demeuré sur les vérins, mais rien n’y faisait, et pour cause: j’avais mis ma traverse haute dans le mauvais sens, du coup, mon avancée d’arasement forçait sur le chant de la traverse. J’ai desserré pour la remettre dans le bon sens, mais j’avais tellement mis de pression que les fibres s’étaient écrasées sur la traverse haute. Je n’étais pas chez les compagnons, mais mes professeurs avaient invité le doyen pour nous surveiller. Et voyant le résultat, il m’a dit: « je pense que tu peux rentrer à la maison. »
Finalement, les professeurs ont été indulgents, car malgré ça, j’ai obtenu mon BEP. - En stage avec un menuisier, nous avions à effectuer l’aménagement d’un fast food. Nous ne nous occupions que de la pose de caissons de plafond et du mobilier déjà réalisé en atelier. Mon patron m’a demandé de déballer la banquette qui servirai à la salle de pause des futurs employés du restaurant. Par bêtise, je n’ai pas pensé découper le film sur l’arrière de la banquette. Le film a été très bien coupé au cutter, tout comme le similicuir du haut du dossier de la banquette, d’ailleurs! Petit coup de chaud, pour aller annoncer au patron ma bourde!
- toujours en stage avec le même menuisier, il m’avait demandé de concevoir et fabriquer un portail et portillon en mélèze pour sa sœur. Belle confiance et responsabilité, qu’il m’offrait. Une fois mes pièces réalisées, le corroyage fait, les assemblages prêts, il m’a conseillé de poncer les chants des montants qui ne seraient plus accessibles après assemblages, à cause des panneaux plate bandes et des traverses. Il m’a mis à disposition un « char » makita, comprends, une grosse ponceuse à bande. Mon patron avait un credo, « le ponçage, c’est l’art de la menuiserie », et je pense qu’il avait raison. J’ai poncé, énormément pour respecter ses propos, jusqu’au moment où il a traversé l’atelier pour venir me voir. A force de poncer, j’avais créé un faux équerre sur le chant, et a une distance d’environ quinze mètres, il l’a vu. J’avais réussi l’exploit, sur un montant de 60x100mm, de créer un faux équerre de 9mm en ne tenant pas ma ponceuse bien d’aplomb.
Voilà! Ça fait pas mal d’erreurs, mais faute avouée est à moitié pardonnée, dit on!
C’était il y a environ 20 ans, entre temps, j’ai appris de mes erreurs, et j’ai réussi à me corriger!
Moi j'ai pas beaucoup d'expérience mais même avec ça j'en ai déjà a raconter ^^ 4 ème jour de première année d'apprentissage dans l'entreprise, pose d'habillage sur porte coupe feu au cloueur pneumatique mon collègue me donne les pointes de recharge mais se plaind car le patron ne lui a pas ramené des petites longueur qu'il n'arrêtait pas de lui demander il n'y avait que du 50 donc il me dit on va se débrouiller avec ce qu'on a. Tout ce passe a peu près bien (pointes qui ne s'enfoncent pas totalement de temps en temps) et arrivé au 3/4 de l'habillage la pointe ricoche sur la porte et part dans mon doigts de l'autre main... Bah urgence et tout le bla bla heureusement aucun os toucher comme quoi toucher du bois ça marche sûrement :-P
PS : sur la photo j'avais coupé a la tenaille l'excédent de la pointe pour ça qu'elle parait "courte"
Ahhh ces fameux chantiers souvenirs.... Quelques exemples me reviennent, comme ma première fois sur chantier, en stage dans une entreprise pour ma deuxième année de cap âgé alors de 16 ans. On avait fabriqué une cuisine en chêne traditionnelle et on devait poser un plan de travail en granit en angle. Le client voulait absolument le plan de travail en une seule pièce. Évidemment dans l'angle il y avait une découpe pour la taque de gaz ce qui rendait le plan de travail extrêmement fragile . L'équérrage de la pièce était légèrement faussé et une fois le plan posé sur la cuisine, il fallait rattraper le jour. Sauf que mon maître de stage n'avait pas la patience de reprendre dans le plâtre et il a forcé dessus... Résultat, un nouveau plan en granit à recommander. Je vois encore la larme qui coulait le long de sa joue .
Une autre fois sur chantier, on devait poser des miroirs chauffants sur le mobilier que l'on avait fabriqué et posé. Je vois mon collègue poser son miroir à même le sol et je lui dit "toi, tu vas avoir une surprise". Il m'a dit, "non, tracasse j'ai l'habitude"... Sa phrase était à peine finie que son miroir était en mille morceaux
Il y a quelques années, je sous-traitais pour une entreprise de construction générale, ils me fournissaient les châssis, portes intérieures, parquets, etc.. À chaque fois que j'arrivais sur chantier, ils n'avaient pas respecté les dimensions pour les baies de maçonnerie, les niveaux des planchers . J'ai fini par piquer une colère, la sous-traitance s'est arrêtée ce jour là .
Une fois, je devais poser une double porte coulissante sur rail. J'avais prévu deux heures max sur chantier, mais je suis Tombé sur un os... Le linteau où je devais poser mon rail n'était pas en béton au final. Il s'agissait d'une poutrelle HEB de 200 x 200. Résultat, 1 foret sds à béton et 3 mèches à fer hs plus la matinée complète pour tout poser .
Un soir après le travail, mon collègue me demande si c'est possible de venir sur son chantier pour poser des menuiseries extérieures car il avait du retard. Je vais donc avec lui et pendant qu'il prépare le double ouvrant, je commence à démonter l'ancien. Par conscience, je lui demande quand même si il a pensé à vérifier si ses dimensions étaient bonnes... Je l'entends encore me dire 2 min après "stop, stop, j'me suis planté de 10 cm"... J'ai encore l'image de ma scie sabre entrain de découper le dormant qui a du finalement rester quelques jours comme ça en attendant le retour de la nouvelle menuiserie .
Il y en a plein d'autres, mais ça serait trop long à écrire
A mes débuts j'ai eu un placard à poser (encadrement à l'ancienne à sceller). Le chantier se situe dans un foyer de jeunes un peu difficiles, les éducateurs m' avaient mis en garde : faite attention à votre matériel ils ont tendance à emprunter les outils et à ne pas les rendre. Donc je scelle, je calle tout, le dormant, le jeu des portes tout est bon. Impeccable! Bon, ma caisse à outil ? Dans le placard!...
Encore une Histoire de fenetre
,sur un chantier ou je remplaçais toutes les fenêtres par des croisées mixte bois alu un dépose totale
A la prise de cote ,certaine avais déjà vue une rénovation en pvc , j'y prends pas attention ,je dépose les habillage intérieure , prends les mesure des dormant existant , des cotes tableaux et je commande .
12 semaines plus tard j'attaque , une des fenetre rénové ,j'arrache les cornière et le capot d'appuis et gros stresse ,dessous la pièces d'appuis bois est recouvert d'un zing
la menuiserie étais encastré dans l'appuis de maçonnerie , la nouvelle fenetre a prix d'ors et délais pas possible , trop grande de 50 mm .....
Stresse passer ,calme revenue ,j'ais appeler un pote maçon qui est venus refaire l'appui en brique a la bonne place ,du coup le volet est trop cour ,mais avec le gain en clair de vitrage et l'apports de lumières ,la cliente était plus que satisfaite
La leçon que j'ais prise déjà avec les dimension hors tout et tableau j'aurais biens du venir voir le loup arriver ,et les fenêtre en réno je dépose les habillage extérieure au métrer .
Ha j'avais dans l'idée de lancer une petite question dans le style, tu m'as devancé!
Des histoires, j'en ai un paquet entre mes différents métiers mais deux petites sur la sécu en chantier de cordiste :
A Aix en provence, une petite réparation de maçonnerie dans une ruelle, sous une gouttière. C'est le collègue qui s'en charge en bossant depuis l'échelle. Rubalise pour la zone de travaux et moi en bas près de l'échelle pour sécuriser.
Une nana se pointe et se dirige tout droit pour passer sous l'échelle en passant sous la rubalise (on avait laissé un endroit pour les piétons), elle s'approche et je lui dis "mais passez pas sous l'échelle !!!!" réponse : "vous inquiétez pas je ne suis pas superstitieuse !"
Je suis resté bouche bée, elle est passée ! conclusion ne pas sous estimer l'inconscience des gens en matière de sécu ! sur chantier signalé, c'est impressionnant le nombre de personnes qui franchissent les barrières et qui n'imaginent même pas le danger en l'ayant sous le nez!
Toujours au niveau sécu avant de descendre sur une façade sur cordes j'ai en général les mêmes gestes de contrôle et à une période où je me disais que c'était pas bon, que ça allait devenir une habitude plus qu'une conscience j'ai changé : ben à la mise en place dans le vide quand je descendait sur les bras, je me suis dis que mon descendeur (ce qui me relie a la corde) mettait du temps à me retenir et j'ai vu que je l'avais pas mis !!!!
L’adrénaline vous donne un sacré boost pour remonter à la force des bras!
Depuis j'ai gardé la sensation et j'ai repris mon rituel. conclusion il y a des habitudes qu'il faut garder en matière de sécurité !!!
(allez une 'tite photo sur corde)
Alors j'en ai une pas mal, de chantier qui à pas vraiment mal tourner, disons qu'il à pas commencé
Lors du mouvement des gilets jaunes, les premiers mois, lorsque l'opinion pensait que le mouvement était révolutionnaire, nous avons réussi à tomber en panne avec le poids lourds dans le rond-point le plus fréquenté de Clermont-l’Hérault.
Une sortie d'autoroute.
Un bus à tenté de nous contourner et il à fini de bloquer complètement la circulation, coincé entre des panneaux de signalisation, Un fossé et des automobilistes.
Pour nous dépanner nous avons donc mis nos gilets jaunes, et mon collègue à eu des mots avec le chauffeur de bus, qui avait tenté de forcer le passage et donc envenimer la situation.
Il est 8h du matin, l'autoroute est bouchée jusque trois sorties précédentes, nous n'arrivons pas à trouver la panne, mon collègue est dans un état de colère énorme, et la rumeur commence à se propager dans la file de bagnoles que deux gilets jaunes ont tentés d'agresser un bus de lycéens et bloquent la circulation de l'autoroute.
Nous avons eu le droit à deux fourgons de gendarmerie, trois municipaux en scooter et un gars de la mairie. A qui il fallait expliquer que non non, le camion est juste en rade.
Je ne retrouve plus la photo, elle est mythique, je remettrais la main dessus.
Dessous je glisse un ou deux clichés de choses qui parlent d'elles-mêmes. Une pose étonnante d'une boite de menuiserie au conservatoire de Sete. Je venais pour une sous face et je tombe sur ça.
Ensuite
Sur un chantier de rénovation, je faisais des trous à la carotteuse, le client me demande de lui en faire un au second, par l'extérieur pour poser une clim.
Je met une plombe à poser la machine au mur, il est dedans et me guide. Je branche l'arrivée d'eau, commence à carotter, quand je traverse j'entends gueuler.
Il s'était trompé de 30cm dans son guidage, on avait rempli une cloison plaqué de flotte et la carotteuse avait accroché l'isolant qui tournoyait plein de flotte a travers le placo éclaté.
Je ne retrouve qu'une photo de la machine et moi encore joyeux, on est au RDC.
Je rajoute 4 photos anecdotiques.
1 : voilà comment j'ai surpris deux collègues, c'était pas la première fois, dans cette boîte c'était vraiment n'importe quoi.
Oui oui, les deux pieds avant sont dans le vide. Il jointe un bas de pente.
2 : Art Contemporain / sculpture sur laine de bois compactée.
3 : Un collègue travaillait dans une boîte un peu spéciale le week-end, voilà le genre de choses qu'il construisait pendant la pause déjeuner. Le patron pensait qu'on faisait une cabane pour son gosse
4 : résultat d'un concours de javelot avec des liteaux.
Bref, des histoires j'en ai mille de plus. Ça tourne mal parfois, bien d'autres fois, mais plus je vieillis plus je suis prudent.
J'ai vécu des accidents grave et je sais que parfois ça ne pardonne pas.
Alors essayons d'être conscient des risques que nous prenons, et de savoir ce que l'on fait.
Avoir des chaussures de sécurité, un casque, et bosser comme un assassin c'est ridicule.
La bise.
bonjour
il y a une méthode pour éviter beaucoup d erreurs
on étudie toutes les bêtise que l on a vu ou entendu et et on essaie de ne pas recommencer , on prend ses mesures en deux fois sur deux carnets différent on anticipe la merde avant qu elle n arrive il y a des méthodes et je veut bien partager ma modeste expérience avec celui qui a déjà fait des erreurs
bien amicalement etienne
Bon ben s il faut raconter les bourdes alors alons y...
L'été dernier chantier de volet, 7 paires neufs en remplacement des anciens complètement foutus... Des bien grand, des biens lourds... Et un petit rabougris a l etage. Apres un bon moment de manut je m attele au riquiqui de l etage, allez hop echelle contre le mur , je monte et là... Il vient pas le nabot, un petit coup de sang et un grand coup d épaule là il est venu, mais un peu trop bien et un peu trop vite. Il a fallu faire un choix mais l un de nous deux devait s étaler au sol ( j ai voté pour lui) mais dans sa chute il a décidé de se venger sur la cane rigide avec le robinet d eau qui tronaient dans le jardin.... Oh une fuite, 30min pour trouver le robinet à fermer... A le client c est mon banquier...( on en rigole encore ).
Depuis j ai tjrs un peu de wd40 dans le camion.
C'est plutôt modeste mais assez formateur : mon premier chantier en tant qu'autoentrepreneur : réfection de volets à persiennes.
A la rédaction du devis je gratte un peu la peinture pour voir dans quel état est le bois en dessous, je me dis qu'il y a moyen de ne changer que quelques montants et traverses et de conserver le reste, je fais mon devis en prenant des "bonnes" marges de manoeuvre car on m'a prévenu qu'en rénovation il y a toujours des surprises, mais même avertis je n'en ai pas valu deux :
Après signature du devis et réception de l'accompte, le confinement tombe, le client est "à risque" et ne veux pas de passage chez lui, donc je ronge mon frein pendant 3 mois. Une fois libéré, j'attaque le chantier :
première déconvenue : je descend les volets avec toutes les précautions nécessaires, ils arrivent au sol sans encombre, je laisse tomber par la fenêtre la corde qui m'a servi à assurer la descente des volets et paf, elle accroche la lumière extérieure et entraîne le globe avec elle. 20 min pour trouver le bon fusible sur le tableau et remettre en sécurité la lampe, plus le coup de fil pour qu'un électricien vienne réparer ça, j'ai pas commencé le chantier et j'ai déjà deux heures de retard sur le planning (et un électricien à payer).
deuxième déconvenue : arrivée à l'atelier, je commence à démonter le premier volet, et là surprise : les tenon mortaises sont chevillés avec des chevilles métal crantées, j'avais prévu 1h de démontage par volet, finalement j'en passe 3.
troisième déconvenue : l'angle des persiennes est supérieur à la capacité d'inclinaison de ma scie sous table, je me décide à faire une fausse table pour atteindre l'angle souhaité, mais la précision en pâtit un peu, entre le boulot de finition en plus et le temps de fabrication de la fausse table, j'ai encore quelques heures de travail gratuit à mon compte.
quatrième déconvenue : le travail d'atelier est fini, je cale un RDV pour venir remonter les volets, j'installe ceux du RDC sans problème, je sors mon échelle pour ceux de l'étage et paf, un orage. Impossible de monter en sécurité, et la nuit approche, je suis obligé de laisser le matériel sur place et de revenir le lendemain. Un déplacement en plus qui n'apparaîtra pas sur la facture.
Au final dans toutes ce déconvenues la bonne nouvelle : la cliente reste très contente du résultat, elle a même insisté pour que je ne paye pas l'électricien. Malgré mes heures "gratuites", le bilan reste positif car je suis en première année d'exercice et grâce à l'ACCRE mes cotisations sociales restent faibles.
Et la leçon : mettre une mention "devis sous réserve de démontage", ça n'évite pas toutes les déconvenue, mais ça peut en sauver certaines.
Des petites anecdotes de chantier on en a forcément, ça passe par la cliente qui t ouvre à moitié à poil et que ça pas l air de gêner du tout, au gros con qui te dis vous vous êtes permis de vous servir de l'eau au robinet car le mitigeur était sur tiède et pas froid, ben oui conn... il fait 40° ma bouteille d eau à tenue 2 heures je vais pas crever la soif pour tes beaux yeux. Mais il y à aussi de beau moments un qui reste particulièrement. En apprentissage j avais 16 ans le client me dis tu veux un café ? Café normal ou café de bonne sœur ? Heu heu ben café normal. Résultat je me retrouve avec un café 50% de goutte 50% de café et mon patron qui se marrer. Bref la pose du parquet sur lambourdes fut compliqué. Moralité de l histoire le lendemain j ai pris un café de bonne sœur
Prem's.
Mon expérience est très modeste, mais voici mon fleuron.
Grande baie vitrée à installer, on loue un camion plus grand pour la transporter sur le chantier, un 20 m3, 3.30 m de haut. Mais tout ça, c'est long, du coup.
Arrivée sur le chantier vers 10h00, le câble de téléphone passe dans la rue et descend un peu bas. Pas de souci, on le voit et on le remonte avec une perche pour faire passer le camion dessous...
... sauf que derrière les arbres, il y avait le câble qui amenait le téléphone à la maison... il a fait tssssoinnngggggg !
On se gare et on commence à organiser le chantier. Pas de voyage à vide, on amène les caisses à outils et on revient avec les anciens vantaux de la baie à changer. Tout pourris... la traverse basse se déboite et la vitre se tord et l'un des coins éclate.
On ramène le nouveau dormant prévu en rénovation...
... même en dépose totale ça passe pas !
On appelle le chef, 1/2 heure au téléphone, il se décide à venir. Non ça passe pas...
On a beau essayer, il y a un radiateur qui gène, il faudrait bouffer tout le placo jusqu'au linteau et creuser le parquet, après avoir découpé l'aile basse du nouveau dormant...
Il est midi la cliente arrive. Il faut lui annoncer qu'on ne pose pas la baie, mais qu'en plus il faut en recommander une. Minimum 8 semaines.
On en profite pour lui dire qu'il faudra qu'elle appelle les services de dépannage téléphonique.
Et on remonte l'ancien ouvrant avec une belle vitre décorée avec des autocollants...
Explication : le métreur a confondu côtes tableau et côtes de passage.
Moralité : TOUJOURS VERIFIER LES COTES AVANT DEMONTAGE.
"Quelqu'un a vu l'aisselier ? J'ai emprunté de la ficelle bleue, mais je dois la rendre demain..."
Tiens ? ma réponse éa disparu, j'ai dû oublier de valider...
Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire dneis, même si j'ai appris ce qu'était un aisselier.
trente six seb c'était pour faire référence à ta troisième photo
ah oui, effectivement !
Je t'échange ta corde contre un serre joint si tu veux
top les tables de sciage !!!
sinon, je vous recommande plutôt ça qui en plus se visite, si vous passez par là, quand on aura fini de se faire peur avec les virus ...
ah oui, ils sont drogués les maçons là bas ???
Non non, au Viet Nam, on ne rigole pas avec ça. En fait la proprio est une architecte qui me semble-t-il, a fait ses études d'archi en URSS, sous Brejnev (les plus anciens comprendrons). On peut donc dire qu'elle a un peu revisité les canons de l'architecture socialiste
J'ai eu l'occasion de visiter, c'est vraiment étonnant, l'ensemble est une gigantesque sculpture de béton armé, tout en courbes, un vrai labyrinthe, très inventif et en évolution constante. Elle louait même des chambres pour des lunes de miel etc...
C'est moins "rigide" que l'idée qu'on se fait de l'URSS.