Bonjour,
J'avais envie de tester la gomme laque en finition, j'ai préparer un mélange d'alcool modifié à 96° acheté en pharmacie + des paillettes décirées.
J'ai mis les proportions indiquées sur tous les livres qui y font référence 1 pour 5. (50gr de paillettes + 250 ml d'alcool).
Mais après 24h, la dissolution est (très très très) loin d'être terminée...
L'alcool de pharmacie ? Comme il n'y a que 2 ingrédients, ça doit venir de la mais j'ai des doutes, de l'alcool, c'est de l'alcool non ?
Merci d'avance pour votre aide !
Pour faire suite à ma première question, j'ai fait un test avec de l'alcool à vernir et la dilution s'est beaucoup mieux passée qu'avec l'alcool de pharmacie, en 10h environ. Donc il est nécessaire d'utiliser cet alcool spécifique.
Après plusieurs passes voici le résultat obtenu :
On est assez loin d'une finition miroir et même si ça me suffit pour ce premier essai, j'aurais voulu savoir si certains d'entre savent comment aller plus loin ? Est il encore possible de travailler cette finition pour lisser plus le rendu ? Je cherche surtout à comprendre comment obtenir un résultat optimal.
Merci d'avance !
Mis à jour8 réponses
Hello, j'ai une petite expérience de vernis au tampon ( tout juste 40 ans) et je lis ou plutôt j'ai lu des bouquins des siècles précédents et je fabrique une grande partie de mes produits de finitions.
Dans toutes les recettes anciennes de vernis aux résines, il est écrit de mettre du verre pilé pour éviter le colmatage des gommes ( une gomme , ça gomme ....ça colle) et cela permet en agitant de grattouiller la gommes avec les arêtes tranchantes du verre, personnellement je mets du gravier concassé ( bien lavé) et quand je prépare 2 litres de vernis j'utilise un bidon de 5 litres en plastiques (les bidons vides d'eau déminéralisée, ça permet d'agiter violemment sans rien casser.
Ensuite j'ai beaucoup travailler le sujet des vernis , surtout le vernis au tampon, et comme j'ai remarqué dans certains musées que les vernis de certains meubles craquelaient , gerçaient.
La raison de cet état de fait vient de ce qu'un bon vernis doit avoir des propriétés qui lui permettent de suivre les mouvement de surface du bois , ou des bois pour les meubles marquetés;
La recette basique de vernis gomme laque donne un vernis dur qui à la longue se fendillera ,( bien sûr pas en un an)
La gomme laque fait partie des gommes dures, tout comme le copal.
Je rajoute de la sandaraque qui est une gomme tendre sèche , comme la gomme dammar et la sandaraque apporte du brillant et de la transparence, j'ajoute aussi de la gpmme "Elémi"qui est une gomme tendre et molle qui apporte l'élasticité qui évite les micro fendillement , comme la térébenthine de venise <;
De plus cette composition dégage une odeur très agréable d'encens!Et le vernis réalisé se polit très bien
Si l'on veut accélérer la dissolution, il est recommandé de mettre la solution au bain marie !
Quelques extraits du dictionnaire des arts et manufactures de Charles Laboulaye 1847
Bon amusement!
Alors comme les autres, un vernis au tampon, c'est long à faire, mais le résultat est incomparable. Déjà, sur la surface que tu présentes, clairement, le bois n'est pas assez bien préparé. Tu vois des reliefs sur la deuxième photo. Un vernis au tampon, c'ets tellement fin que l'on voit absolument tous les défauts. Déjà la base, c'est préparation du support parfaite. Et si fondur autre que démarrage du vernis à la ponce, il faut le poncer ton fondur. Rien que des traces de pinceau, ça va se voir à travers le vernis.
Après ton vernis tu l'appliques comment ? L'idéal, c'est vieux chiffon en lin ou coton pas trop épais, genre mouchoir (un truc qui a été lavé maintes fois, et qui ne peluches plus), rempli de mèche de coton ou de morceaux de vieille chaussette en laine.
Il en faut un séparé pour le bouche pore à la ponce, et il faut changer les toiles souvent. Parce que la ponce, ça ponce... et ça perce les toiles. Bon le bouche pore à la ponce c'est sportif. Pour simplifier un peu, tu peux passer une première couche de gomme laque au pinceau, attendre qu'elle tire un peu (15 min à 20° ça suffit) et ensuite passer ton tampon, avec une pincée de ponce sur ton support à vernir, et tu appliques fort ton tampon en faisant des ronds, des 8 etc... Jamais de sur place, sinon tu crames ton vernis. Les mouvements quand on retire un tampon d'un vernis, c'est comme un avion qui décolle ou qui atterit. Si tu choppes pas de crampe quand tu fais le bouche pores, c'est que t'y va pas assez fort.
Une fois que tu as une surface lisse, pores bouché, tu peux attaquer le vernis à proprement parler (normalement faudrait attendre 1 à deux semaines que ton fond de vernis tire, et refaire une passe avec de la ponce, souvent le vernis s'est un peu écrasé dans les pore).
Là tu charges ton tampon en avec ton mélange, + de l'alcool. Au fur et à mesure des sessions de vernissage, de moins en moins de vernis, de plus en plus d'alcool. Et pour finir à l'éclaircissage : alcool pure, qui vient glacer le vernis. Bon l'éclaircissage à l'alcool pur, c'est un coup à prendre, on peut vite brûler le vernis. Sinon tu as le Nikko qui fait quasiment pareil qu'un éclaircissage.
Pour la charge du tampon, tu as noté que c'était important, c'est bien. Typiquement, on en met tout le temps trop dedans. J'ai envie de dire qu'il ne doit jamais être détrempé, et jamais être sec. Quand tu le poses sur ton avant bras, tu dois juste sentir le froid de l'alcool, sans qu'il ne laisse rien sur la peau (ou pour dire rien). Et pendant le vernissage, TOUJOURS lubrifier son tampon avec quelques gouttes d'huile (non siccative, je prends de l'huile d'olive, ça marche très bien). Au fir et à mesure du vernissage, vu que tu mets de plus en plus d'alcool, ton huile remonte, et tu l'enlèves complètement à la fin à l'éclaircissage.
Pour finir, ton vernis au tampon "marche" quand tu vois une traînée derrière ton tampon, un "nuage" qui suit le tampon, et qui s'évapore avec environ 1 seconde de retard par rapport au tampon.
On doit vraiment arriver à des glacés, (et là je n'ai pas pouss les sessions de vernissage, j'ai du en faire 2 après bouche porage, idéalement, faudrait plus).
Ok, merci ça me rassure !
Effectivement en "shakant" bien, j'ai l'impression que ça s'active, je vais essayer d'ajouter un petit cailloux pour faciliter le mélange. J'ai lu et vu des site et tuto qui indiquaient une préparation en 12h, mais j'ai l'impression que ce n'est pas le premier "secret" ou plutôt subtilité autour de cette technique...
Attention avec l'alcool de pharmacie : il est disponible à diverses concentrations en alcool : 96% (teneur la pluie élevée obtenue par rectification (distillation), 90%, 70% ou même 60%, le complément à 100% étant de l'eau pure. La capacité à dissoudre la gomme laque est meilleure à teneur en alcool élevée, et au séchage l'alcool s'évapore plus vite que l'eau, celle ci pouvant conduire à une séparation de gouttelettes d'eau et donc un aspect final irrégulier. Il vaut mieux utiliser de l'alcool industriel dénaturé obtenu par "distillation azéotropique" qui est beaucoup plus sec, et beaucoup moins cher. Les impuretés résiduelles (toluène ou xylène) et le méthanol ajouté pour la dénaturation sont toxiques mais sans effet adverse sur la laque ; il ne faut toutefois pas garder son nez dessus trop longtemps ou souvent et aérer le local. Donc à l'achat vérifier la teneur en alcool qui doit au moins être de 90% et de préférence supérieure à 95%. On peut également accélérer la dissolution en travaillant dans un récipient fermé non hermétiquement pour éviter une sur-pression et en le chauffant au bain marie à 30-40°C (loin d'une flamme ou source d'étincelle). Attention aussi à ne pas laisser traîner des chiffons imbibés de laque qui pourraient s'auto-enflammer plus tard.
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