Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Madame veut d'avantage profiter du jardin en ces périodes de beau temps et souhaiterait pouvoir se poser avec la vue, voir carrément aller faire un tour dans l'herbe depuis la chambre. Elle veut une sorte de engawa, en fait (je laisse le plaisir d'expliquer à Kentaro si besoin...).
Notre maison étant ce qu'elle est, ça impose quelques aménagements et réflexions (avec madame of course, ce qui rallonge la sauce).
Au final, ça va se traduire par une sorte de passerelle, qui pourra être démontée en hiver.
(Edit : j'ai corrigé le titre, je me suis rendu compte que dneis avait fait un pas à pas avec presque le même que le mien...)
Liste des articles
Les plans et préparatifs
La chambre d'où va partir la passerelle est au premier (voir d'ailleurs la création que j'avais publiée sur la double carrée de la fenêtre), mais le rez de chaussée est un peu enterré par rapport au jardin. L'ancien propriétaire avait décaissé toute la façade coté jardin, j'ai finalisé en ajoutant un drainage.
Les hauteurs sont donc un peu compliquées, mais rien de dramatique.
L'idée est de fixer une poutre murallière, de laquelle partiront les traverses longitudinales. Celles-ci seront également soutenues par 2 traverses parallèles à la murallière, elles-même soutenues par 2 pieds reposant en partie sur un muret déjà existant et des plots en béton à faire, et 2 pieds plus courts qui poseront peut-être directement sur de grosses pierres judicieusement choisies (à la japonaise, quoi !).
Bref, un plan vaut mieux que de longs discours, dont acte !
La structure est assez simple, l'idée est de faire les pieds moisés (en espérant qu'ils ne moisissent pas après; mais on va faire ce qu'il faut...) et d'utiliser toujours la même section de bois.
J'étais parti d'abord sur du 8 par 22 (j'ai vu sylvainlefrancomtois le recommander dans un de ses commentaires !), mais une fois chez le vendeur de bois, j'ai pris du 6 par 17, qui devrait être largement suffisant. Les côtes ne sont pas encore tout à fait justes (d'où la non publication du plan sketchup), il s'agit d'avoir une première idée du volume de bois nécessaire. Le plancher sera acheté dans un deuxième temps.
Je m'interroge encore sur les contreventements. L'idée est de faire un assemblage tenon-mortaise entre les traverses transversales et les pieds, mais est-ce que ce sera suffisant ? On fera peut-être un essai à blanc, sauf si vous m'apportez vos lumières à ce sujet (merci d'avance !).
Je serai preneur aussi de vos suggestions pour l'assemblage des 2 types de traverses, s'il y a moyen d'éviter les vis et/ou les sabots, je signe... Je verrai bien une queue d’aronde sur la murallère, mais les autres ?
Une fois le plan validé par madame, direction chez Gédibois de Saint Malo (voir la rubrique Fournisseurs). C'est le paradis des boiseux là-bas, et en plus ils sont très sympas !
Une fois tout ça rendu dans la cour, ya plus qu'à !
A faire en premier, les plots bétons sur lesquelles reposeront les plus grands pieds. Ya du taf, donc autant faire ça assis (la terre est basse vue de mon mètre 90...)
Les plots béton et le début des choses sérieuses
Je n'aime pas la maçonnerie au ciment, et encore moins sous la canicule ! Mais quand il faut, il faut.
Donc aujourd'hui, réalisation des coffrages (ça c'est du bois, c'est plus rigolo), puis préparation du béton et coulage.
Bien évidemment, il me manquait un sac de béton (ça arrive tout le temps, ça), j'ai donc dû courir à 18h30 à la quincaillerie du village où, bien heureusement, on trouve de tout.
A noter qu'en coulant mon premier plot, j'ai vu que les coffrages n'étaient pas assez maintenus, il a donc fallu recourir aux grands moyens (étais et serres-joints de maçon).
Au final, ça donne çà :
On ne voit pas, mais j'ai un peu ferraillé à l’intérieur. Les plots font 70 cm de haut, dont la moitié enterrée, pour une section de 20 par 22 cm. Je ne sais pas trop combien de temps il va falloir attendre pour que ce soit sec, espérons que ce sera bon d'ici une bonne semaine, vu la chaleur.
J'ai ensuite pu passer à des choses bien plus amusantes (oui, les choses sérieuses du titre), à savoir raboter mes pièces de bois, pour qu'elles présentent un peu mieux, et que mes assemblages ne soient pas trop foireux.
J'ai deux gros tréteaux qui vont bien, mais qui ne sont pas assez lourds pour mes 110 kg derrière un rabot. Qu'à cela ne tienne, j'ai trouvé la solution pour arriver à un poste de travail qui ne bougera plus !
Programme de demain : terminer le rabotage (oui, je fais à la main, pas envie de massacrer ma Kity 635 avec ces gros morceaux ! Et vous avez vu ma collection de rabots, faut que ça serve ces merveilles-là!) et début de la mise en place du moisage.
Je suis toujours preneur de vos conseils.
A suivre...
Stage de rabotage
Rien de tel que la pratique, dit-on ... Et ben c'est ben vrai, ça ! Après plus d'une journée passée à m'acharner sur mes planches de douglas, pleines de noeuds et de contrefils, et à essayer mes différents rabots et varlopes, je pense sincèrement avoir bien progressé sur le rabotage !
Ça confirme aussi que raboter, c'est un vrai plaisir (une fois le geste pris et surtout le rabot bien réglé !).
Les débuts furent quelques peu compliqués, mais en prenant les choses une par une, on arrive à progresser :
- avoir un poste de travail bien lourd et adapté : vivent mes tréteaux alourdis avec toutes les planches, pile poil la bonne hauteur en plus (en ajoutant une planche quand même) !
- avoir le bon geste : alors ça, impossible à expliquer, mais il y avait clairement une différence de résultat, avec le même outil, entre le début et la fin du "stage" (quoique ça ne doit jamais être vraiment fini, on apprend toute notre vie ...)
- bien sentir le fil du bois : il ne suffit pas de regarder comment sont les fibres, il faut aussi parfois ne pas hésiter à laisser son rabot suivre les fibres, pour contourner les nœuds; à l'inverse, ça vaut parfois le coup d'être un peu bourrin et vif, un geste franc donnera parfois moins d'arrachement que si on y va trop doucement
- bien régler ses outils : le réglage des rabots en bois est assez particulier, mais c'est un coup à prendre, d'autant plus facile une fois qu'on a trouvé le bon geste pour raboter (car sinon, impossible de savoir si ça coince parce que la lame est trop sortie). Mes petits marteaux japonais vont super bien pour ces réglages
- utiliser le bon outil au bon moment : j'ai commencé à la varlope, pas facile au début (car pas de maîtrise du geste); je suis passé au Kana japonais, qui donnait plus facilement des résultats, mais avec pas mal d'arrachement; je suis finalement passé à ma deuxième varlope, dont j'ai affuté le fer en mode riflard, et là bingo : c'est le bonheur ! Du coup, le modus operandi final est le suivant : on dégrossi au riflard, éventuellement à la varlope, puis on resserre la zone d'intervention avec le Kana, et on affine avec le petit Kana (mon rabot de paume Stanley est en mode réparation, la came de serrage du contrefer s'est fendue en 2 !), notamment autour des noeuds.
J'essaie de mettre des photos ce soir... Edit : c'est fait !
Salut les poteaux !
La première journée de rabotage a surtout été, comme je l'ai évoqué, l'occasion de progresser un peu dans la pratique. Car ensuite, il a fallu débiter les pièces. Jusque là, pas trop compliqué de couper tout aux bonnes longueurs (quoique, voir plus loin...). Par contre, quand il s'agit de commencer à voir ce que pourrait donner les moisages, c'est là qu'on rigole ! Les planches sont quasiment toutes voilées, il va donc falloir aller plus loin dans le rabotage. Pas trop grave, maintenant que je maitrise la varlope !
Avant de découper les pièces, il a fallu tout de même affiner les mesures. Nous avons par ailleurs acheté le parquet qui viendra là-dessus. Il y avait une promo sur du Tali en latte d'1,55 m, on a donc pris. De plus, Madame n'étant pas encore tout à fait certaine de la largeur souhaitée, il a donc fallu revoir les plans.
Finalement, ça m'arrange, ça permet d'avoir des pièces plus petites et donc des poteaux plus facilement manipulables.
Sur les plans ci-dessous, les moisages ne sont pas correctement représentés, j'ai prévu une entretoise en haut et en bas. Du coup, ça m'a embrouillé dans mes calculs de débit, et j'en ai coupé 2 fois trop ! Pas grave, ça servira à l'escalier qui ira vers le jardin.
Par ailleurs, je m'interroge sur la position des moisages. Si je faisais pivoter mes poteaux de 90 degrés, ça me simplifierait la vie pour les mortaises, car les traverses courtes viendraient directement se loger au dessus de l'entretoise. Qu'en pensez-vous ?
Les poteaux au feu ???
Un peu de nouvelles, sachant que tout a bien avancé ! Mais on ne peut pas être à la fois sur le chantier et devant son ordi !
Devant mes interrogations existentielles sur les moisages, j'ai utilisé la section Questions de l'Air du bois pour avoir des réponses (voir là). Merci à sylvainlefrancomtois et etiennedesthuilliers pour leur soutien, ça m'a permis de bien avancer.
J'ai donc revu un peu les plans, et j'ai entaillé à tout va ! Voilà ce que ça donne au final...
J'ai utilisé plusieurs procédés pour faire les entailles, dans l'ordre :
- des coups de scie circulaire plongeante et on finit au ciseau : beaucoup de poussière et de bruit, bof
- à la scie sous table avec un chariot de coupe : toujours beaucoup de poussière et de bruit, rebof
- un coup de scie de chaque côté, et tout au ciseau à bois : ça va aussi vite, et c'est beaucoup plus satisfaisant !!!
Pour les entretoises, j'ai tout de même utilisé ma rabot-dégau , pour être certain d'avoir une épaisseur homogène.
Les platines de fixations ne sont pas les mêmes, car je voulais fixer les petits poteaux sur des morceaux de granit que j'avais en stock. Il a donc fallu que j'adapte le format des poteaux, en réduisant un peu leur épaisseur (surtout au niveau des entretoises du bas, pour que ce qui rentre dans le U soit assez résistant).
Pour la fixations, les platines des grands poteaux sont fixées avec des chevilles spéciales béton. Pour les petits poteaux, les pierres en granit ont d'abord été calées au mortier, puis la tige de la platine enfichée au scellement chimique.
Les pieds tout seuls bougent un peu (surtout les petits, dont la tige garde un peu de flexibilité), mais une fois le tout solidarisé avec les traverses, ça ne bouge plus.
A noter une boulette au niveau des petits poteaux, avec surtout des conséquences esthétiques (mais madame n'avait rien vu sans que je lui dise, donc ça va !). Je vous laisse chercher ça sur les photos de l'ensemble fini, le premier qui trouve aura droit... à toute ma considération !
Une murallière au grand air
Les grandes traverses reposeront sur une "poutre" (toujours à la même section de 6 par 17 !) murallière. C'est un mur en terre, donc c'est toujours compliqué de fixer solidement quelque chose là dedans.
J'ai tout de même trouvé de grandes vis et chevilles qui devraient faire l'affaire. Il faut donc percer la murallière, sachant que pour que les vis soient au maximum dans le mur, je voulais faire un avant-trou un peu plus grand. Croyant ne pas avoir de mèche assez grande en diamètre, je me suis rabattu sur le vilebrequin (piqué au paternel), pour lequel j'avais dégoté il y a 1 an ou 2 une mèche Irwin réglable en brocante. Un peu physique, mais là-aussi très satisfaisant !
Ce n'est qu'une fois après avoir fini tous mes perçages que je me suis rappelé que j'avais tout un jeu de mèches plates qui auraient très bien fait l'affaire ! Pas grave, ça me fait un outil manuel de plus à mon actif !
Une des faces de la murrallière étant toujours plaquée au mur en terre, j'ai voulu découvrir une nouvelle technique et me suis amusé à faire cramer le tout. Il parait que ça sentait bon...
Le tout a été fixé sans trop de problème, enfin à une boulette près : les chevilles, il faut qu'elles passent dans le bois, c'est beaucoup mieux comme ça ! Heureusement, j'ai réussi à les retirer après un premier essai non concluant. Au final, ça tient nickel.
C'est pas fini ???
Une fois les étapes précédentes passées, la mise en place de l'ensemble a été une autre partie de plaisir. J'ai d'abord fixé les grands poteaux, en vérifiant leur hauteur par rapport à la murallière. J'ai entaillé la traverse correspondante pour que celle-ci soit bien au même niveau que la murallière.
En fait, les petits poteaux ont été faits après que les plus grands soient en place, pour être sûr des côtes, que j'ai pu mesurer en plaçant à blanc des grandes traverses.
Le reste est présenté un peu en accéléré, car je n'ai pas pris de photos. Pour résumer, une fois le deuxième portique en place, j'ai placé les grandes traverses et je les ai entaillées pour qu'elles soient toutes de niveau : je vous fais grâce des calculs savants et les prises de côtes hasardeuses... Ça permet par contre de donner un peu plus de cohésion à l'ensemble. Les grandes traverses sont fixées par vis biaises (merci le gabarit Kreg), ça ne bouge pas une fois vissé.
Il ne restait plus qu'à poser le plancher, en utilisant un gabarit maison pour percer à peu près toujours au même endroit (ce qui s'est avéré plus ou moins vrai au final !).
Voilà où on en est rendu aujourd'hui...
Et non, ce n'est pas fini ! Déjà, je n'ai pas assez de bois... et bien sûr le détaillant était en congé quand j'y suis retourné ! Ensuite, je n'avais même pas assez de vis inox pour fixer ce que j'avais (une partie a servi à fixer les traverses), il y a donc encore quelques lattes qui ne sont pas vissées.
Enfin, il manque bien sûr les rambardes (même si madame dit qu'il n'y en pas besoin !) et l'escalier (le stock d'entretoises de 50 cm, faites initialement pour les poteaux et finalement inutiles, devrait y passer).
Toujours est-il que madame est contente et a déjà commencé à mettre du bordel dessus !
A suivre quand même (pas avant la réouverture du détaillant, donc dans 1 semaine minimum)...
Et n'oubliez pas le jeu du "mais où est donc sa boulette ???" ou plus prosaiquement "mais où s'est-il planté ???". Ma grande crainte étant que vous ne trouviez des erreurs que je n'aurais pas vu moi-même...
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Discussions
Un chouette projet, dans les règles du lard :)
Ah, les boiseaux, je crois qu'on travaille surtout pour les autres. J'ai fait une table de nuit récemment, je pensais qu'elle serait pour moi, et en fait je vais la donner à ma faille, car je suis en train de faire son lit "de grande" et elle en aura besoin d'une, et la table de nuit est dans le style de sa chambre.
Sinon tu sais quoi avance aussi :)
Merci JB. Tu as bien de la chance de pouvoir avancer sur notre sujet commun, car personnellement je suis monoprojet... Du coup, va falloir attendre avant de passer à un autre !
Engawa... engawa... ouh la la... etto ne... c'est un truc très très spécial, qui n'existe nulle part ailleurs, c'est là où se concentre toute l'âme japonaise... ben, en fait, c'est un balcon, une terrasse, une varangue, tout autour de la maison, où l'on s'assoie (par terre), et qui permet de contempler le jardin...
Mais justement, attention, il faudra bien vérifier la hauteur au niveau du jardin. Il faut que l'on puisse s'asseoir et contempler à exactement la bonne hauteur. Pas trop haut, pas trop bas, c'est très subtil, il y a des normes... ;)
Il faudra de plus poncer le bois de manière très spéciale. Obtenir une extrême douceur au toucher, quand on passe la main dessus. Il faut obtenir la bonne sensualité, que cela soit comme la soie... C'est absolument critique. L'oeil contemple le jardin, pendant que la main effleure le bois... La aussi, ce n'est pas évident. D'ailleurs, pour faire bien, il faudrait prendre un bois japonais, du sugi ou du hinoki dont le grain est spécial... ;) ;)
Arigato gosaemashita pour ta définition, je n'aurais pas fait mieux ! Heureusement, madame n'est pas aussi exigeante (je n'aurais jamais cru dire ça un jour !) et le projet actuel semble lui convenir. Elle se demande même si elle ne va pas peindre, c'est dire qu'elle est loin des canons japonais (sur d'autres choses aussi d'ailleurs, comme quoi bon sang saurait parfois mentir...).
Tchoutch22 Un jour, cela va revenir...
Waouh ! Tout à la main, y'a du taf là ! Mais tu as une belle collection effectivement.
Tu commences à la varlope et tu finis au rabot japonais ?
Vu d'ici on dirait que les bois sont déjà rabotés.
C'est mon côté forçat... Mais c'est tellement un plaisir de raboter !
A noter toutefois que ça reste un rabotage grossier, pour rendre ces planches d'avivé un peu plus présentables, et surtout sans écharde !
Je voulais utiliser ma grosse varlope, mais ça bourre très vite. Soit c'est l'affutage à reprendre, soit c'est la lumière trop grande, ou le coin qui est mal foutu...
Du coup, je me contente de mon gros rabot japonais... et ça va nickel ! Avec le coup de main, j'arrive même à gérer les nœuds en laissant le rabot suivre les fibres.
Juste dommage qu'il fasse si chaud !
J'ai mis longtemps à acheter un rabot, et je dois avouer que maintenant, plus je l'utilise et plus je suis content d'en avoir un (deux en fait, des Rali).
Je ne sais pas avec les Rali, mais le son de la semelle de bois qui glisse et de la lame qui tranche, c'est un bonheur ! Quand aux copeaux éjectés par la bête, c'est addictif !
Oui, quand ça fait de beaux copeaux, on a toujours envie de faire une passe supplémentaire ^^ Et honnêtement, les Rali en font de superbes, sans galère de réglage.
Ca avance bien en tout cas.
Le défaut ce sont les entretoises dont on voit le bois de bout ?
Perso, ça ne me choque ps du tout si c'est ça (même si en bas, on est en bois de fil).
Non, le bois de bout c'est bien fait exprès, pour éviter les infiltrations (conseil de sylvainlefrancomtois ). Par contre pas possible pour celles du bas des petits poteaux, sinon elles auraient été trop courtes.
Donc non, l'erreur est ailleurs !
Oh, un autre adepte des p'tits ponts et du travail manuel !
Tu vas visser les lames en tali avec la chignole ? En tout cas, je te le recommande, autonomie illimitée, pour peu que le bonhomme ait assez bu... Et finalement, un bon couple de vissage contrairement à ce qu'on pourrait penser.
Et si tu graisses les engrenages et huiles les paliers de la chignole avant de t'en servir, tu verras, ça tourne à merveille.
Non, ma visseuse à chocs parkside a très bien fait le boulot, de même que mes deux perceuses-visseuses (parkside également) pour les avant-trous et le chanfrein... Oui, je sais, honte sur moi !
Par contre, pour la chignole, le mandrin est un peu foiré, donc je n'ai encore pas réussi à dompter la bête. Et le graissage/huilage est en effet peut-être nécessaire.
Pas besoin de tout ça sur le vilebrequin, mais madame trouve toujours que ça ne va pas assez vite, alors, pas trop le choix, on se rabat sur le nucléaire...
Tchoutch22 ah oui, surement un problème de ressorts entre les mors qui sont un peu abîmés et ne font pas bien leur travail. Pour les chignoles Val d'or, ce sont des ressorts de 4mm de diamètre extérieur; je peine à en trouver, car le plus courant c'est 4mm de diamètre d'enroulement...
faut que je regarde ça, merci du tuyau !
Tu commences à en voir le bout, dommage que l'été se finisse :) En même temps, en Bretagne, c'est toujours l'hiver
et c'est un auvergnat qui me dit ça ! non, en Bretagne il faut beau tous les jours... au moins 5 minutes !
Eh ben!! Au jeu de la boulette j’ Retrouvé une que j’ai déjà faite, purement esthétique mais les tiges filetées c’est moins beau qu’une tête ronde. C’est peut-être ça mais ne sachant pas comment sera ton escalier à terme, je suis loin d’en être sûr.
ben y avait pas assez de têtes rondes au magasin, alors j'ai mixé... C'est une boulette volontaire, donc assumée ! Non, c'est autre chose...
Mince... une boulette sous contrainte quoi, les pires.
On dirait presque que c'est Kuma Kengo qui l'a conçue... ;)
Et je suis entièrement d'accord avec Oku san, pas de rambarde! cela va totalement dénaturer la légèrete de l'ensemble.
Attention à l'escalier, son design doit être à la hauteur!
oui un peu !! (le style)
Figure toi que notre chien s'appelle Kuma... Oui, tu as bien saisi la mentalité japonaise, madame trouve que ça donne une sensation de liberté...
Pas sûr qu'elle soit encore de cet avis si son cher petit (ou un autre) se vautre 2m50 plus bas...
Et oui, j'ai la pression sur l'escalier !
Tchoutch22 Oui, mais dans ce cas, Kuma, c'est l'ours... ;)
Alors faut faire un garde corps qui n’y parait pas... des douves ?
Kentaro en effet, c'était plutôt dans ce sens-là... Mais du coup grâce à toi je connais l'autre Kuma !
Si ressemblance il y a, c'est purement fortuit !
DewhitYoussef j'aime assez l'idée des douves ça ferait un coin baignade en plus. Mais pas sûr que le rez de chaussée de la maison apprécie beaucoup ce regain d'humidité !
bonjour
sauf erreur de ma part votre ensemble est peu moisé cela veux dire que si il y a un peu de balancement rien rien ne l empêche
il faudrait mettre un système d’écharpe soit en bois soit avec des câbles métalliques pour éviter les problèmes de stabilité surtout pour l' avancée
bien amicalement
le charpentier de service
pour ceux qui ne comprendrait pas le mot moisé utiliser le mot contre venté
etienne
etiennedesthuilliers Oui, mais je crois que le monsieur est soumis à de fortes influences japonaises. Et les constructions japonaises ne sont pas contreventées, afin de garder une certaines souplesse lors des tremblements de terre (je sais, en Bretagne, c'est rare... ;) ).
A ce niveau, je ne suis pas sûr que l'architecte en chef fasse vraiment la différence !
etiennedesthuilliers , si j'ai bien compris, le contreventement serait à mettre dans le sens de la longueur ? J'avais pensé à un système de câble, en effet. Entre la base des petits poteaux et l'extrémité côté jardin, par exemple ?
A noter que l'ensemble est très stable, la pose des traverses longues (celles qui servent de lambourdes) et le plancher renforce la cohésion de l'ensemble (les poteaux étaient beaucoup moins stables seuls). Il y a quelques entailles par-ci par-là qui rajoute encore un peu d'assemblages.
Kentaro , il y a tout de même parfois quelques petits frémissements terrestre, mais heureusement sans commune mesure avec ce qu'ils connaissent là-bas !
Imagine des efforts horizontaux (à la hauteur du plancher, dans toutes les directions possibles) sur ta structure et demande toi qu'est ce qui les reprend et comment se déformerait ta structure. Tu verras alors où sont les souplesses et comment les corriger.
Ce qui aide, ce sont les points fixes que sont le mur et les pieds des poteaux. Du coup, ça limite pas mal les mouvements. Là où ça me semblait le plus utile, c'était éventuellement entre chaque paire de poteaux. Les traverses hautes bloquent un peu l'effet parallélogramme du fait de leurs entailles, mais ça peut être assez rapide de contreventer ça pour renforcer.
rebonjour
il tas d autres problèmes pour la tenu dans le temps de votre ouvrage et pour sa pérennité la liste est longue
j ai travaillé sur des passerelle en bois solferino a paris , la grande bibliothèque a paris sur la tenu dans le temps des ouvrage en bois dans le temps donnez moi votre adresse postale et je vous enverrais un courrier avec des croquis explicatifs et des recommandations
tout le monde trouve votre ouvrage parfait moi j estime qu'il pourrait être amélioré
etienne
Heureusement, je suis moi-même loin de le considérer parfait ! Merci pour le coup de main, je vous fais suivre mon adresse en message perso.
S'il n'y avait pas le soutient du mur de la maison, cela bougerait en effet.
Cela dépend également comment va être l'escalier. S'il est fait à la place du métallique, il y aura alors comme un morceau de triangulation "externe"...
Kentaro
bonne réponse il est possible d utiliser l' escalier extérieur pour stabiliser l ensemble
je vais relancer une autre bouteille a la mer
comment éviter la stagnation de l eau de pluie, les entrées d eau par les bois de bout , comment faire pour qu’après une pluie l' ensemble puisse sécher rapidement comment a été traité l étanchéité de la pièce de bois qui tient la terrasse entre elle et la maison j ai d' autres question à poser j attend les réactions
bien amicalement
en général dans les prescriptions j analyse détail par détail pour examiner les points faibles de la construction et la correspondance avec certain dtu ou prescriptions afin de corriger les points sensibles ce qui n' empêche pas certains de passer outre et d' être forcé de revenir sur le chantier faire les modifications
Voila une discussion qui s'annonce intéressante!
Alors les seuls bois de bout à l'horizontale, c'est en haut des poteaux (donc sous le plancher et à l'abri) et en haut des entretoises basses des petits poteaux. J'ose espérer que ça reste assez protégé. Au pire, je peux remettre une pièce de bois par dessus avec un autre sens de fil.
La "poutre" murallière a été brulée du côté du mur, car c'est en effet une zone où le séchage sera plus compliqué, et en plus c'est contre un mur en terre. Je me disais que je pourrais éventuellement éviter les infiltrations en protégeant par dessus, avec une sorte de larmier (je ne sais pas si c'est le bon terme) qui ferait la jonction entre la fenêtre et le plancher de la terrasse.
Un schéma intéressant sur les assemblages moisés conçus pour être drainants, tiré de cet article sur le nouveau NF DTU 31.1 (voir page 3/6).
Peut être que c'est utile ici pour faire avancer la discussion ?
dneis bonjour , j ai déjà fait un certain nombre de préconisations qui vont dans ce sens et je lui ai demandé de les mettre en ligne
etienne
dneis , je ne comprends pas bien le schéma et surtout comment l'appliquer à ma situation. Sinon, etiennedesthuilliers a raison, il m'a donné un bon nombre de recommandations, que je n'ai pas encore eu le temps de publier (mais ça va venir !).
Bonjour,
Les vis du poteau qui se trouve près de l'escalier rouge ne sont pas dans le même sens que l'es autres. La tête est coté intérieur, les autres , côté extérieur.
J'ai bon ?
Comptes-tu appliquer une finition ?
Oui, c'est une boulette, mais pas la plus grosse (celle qu'il faut trouver !).
Pas de finition prévue pour l'instant, c'est du douglas et de l'exotique, ça devrait tenir quelques années.
Bon je vois peut-être une autre boulette plus grosse, mais je ne suis pas sûr. Les 2 petits poteaux ne sont pas centrés sur le plancher. Ce qui fait qu'il y a un porte à faut plus important d'un côté. A moins que ce soit voulu.
Exact, ce n'est pas centré, mais c'est voulu (forme de la plateforme supérieure). Donc non, à chercher encore. Je donne un indice : ça concerne les petits poteaux
Tchoutch22 oui il y a deux problemes avec les petits poteaux
Tchoutch22 alors je suis pas sûr d’avoir bien vu, mais les entretoises basses semblent être orientées avec le fil vertical? Petit piège à eau ?
DewhitYoussef regarder bien il y a autre chose
etiennedesthuilliers les entailles des entretoises supérieures sont prolongées jusqu’au bout des deux pièces verticales, au lieu que ce soit la traverse horizontale qui est entaillée?
oui, entretoises basses avec bois de bout en haut, pas bien ! Mais obligé pour avoir assez de matière pour la platine (une entretoise assez longue, quoi...). Donc non, ça c'est fait exprès.
Les traverses horizontales (les transversales, les plus courtes, quoi) sont entaillées pour permettre l'horizontalité des lambourdes, mais pas par rapport aux "joues" du poteau, c'est vrai. Je pense pas que ce soit trop grave, j'ai bien vissé tout ça.
Il n ' y avait pas nécessité de moiser une entretoise supérieure , l'entaillage de la panne suffisait
et il manque donc une entretoise intermédiaire !
Si le cœur est bien orienté extérieur sur les deux pièces verticales , un boulon central suffit !
sylvainlefrancomtois concernant ces petits poteaux, une entretoise intermédiaire serait nécessaire ? Car ils reprennent finalement l’espacement choisi pour les grands poteaux et on pourrait se dire que c’est satisfaisant.
Au feeling, je préférerais avoir un nombre impair d’entretoises, mais c’est un principe tout personnel, et ça m’interpelle « il manque donc une entretoise intermédiaire ».
Je me suis en effet posé la question d'une entretoise plus centrale, mais vu la longueur, j'ai pensé que ça suffisait...
De toute façon, je suppose que tu es bien imprégné de la notion de "wabi sabi"...
Tout passe, tout est périssable, tout se détériore, rien ne se maintient, l'entropie de l'univers augmente...;)...
Donc, cette terrasse n'est pas faite pour l'éternité des temps, elle aura son propre temps, elle s'abîmera, pourrira, et comme le temple d'Isé, tu referas ou tes enfants referont la même à coté quand celle-ci aura fait son temps, tout pareille, toujours répétée, jusqu'à la nuit des temps... ;)
Gérer le temps et refaire régulièrement les choses, c'est aussi une manière de construire pour l'éternité.
Hontoni arigato, Kentaro-san ! C'est vrai que c'est un peu la philosophie à la maison : ça tiendra le temps que ça voudra ! Mais on va quand même essayer de faire en sorte que ça ne suscite pas d'accident !