Porte-manteau mural en lamellé-collé de chêne

Sans les patères, la structure sera donc celle de la photo d'introduction.

On part d'une photo de ma plus belle sonde d'échographie, la géniale RM7c de General Electric.

que l'on passe sous Sketchup en dessinant la forme extérieur puis on "décale" de 30 mm.

Pour les deux ondes, on prend simplement le même arc que la surface de la sonde en haut à gauche qu'on "décale" également.

Conception

On part donc du dessin précédent, que l'on éclate afin d'obtenir différents gabarits qui serviront à produire les différentes pièces.

Vu les arrondis, il me semble plus opportun initialement de réaliser plusieurs pièces et de les assembler à plat + rainure/fausse lamelle ou tourillons.

J'ai donc besoin de produire 6 gabarits.

• En bleu, les pièces arrondies qui nécessiteront plusieurs épaisseurs de MDF
• En vert, les pièces droits sur lequel on n'a besoin que de reporter les angles, l'établis ou une planche de mélaminé fera le boulot pour tenir le tout bien à plat
• Non présenté ici, le gabarit arrondi qui permet de faire le bout de la sonde ainsi que les 2 ondes. Je produit donc un seul gros gabarit qui permettra de faire les 3 puisque l'arc de cercle est exactement le même.

On calepine en fonction du MDF disponible et c'est parti avec Origin.

Pièce initiale

Je marque également l'épaisseur de 30mm par une feuillure afin de poser le gabarit sur les lamelles une fois collées et ainsi reporter l'angle pour que tout s'assemble parfaitement.

Au final j'utilise toujours la même méthode mais dans un ordre différent.

• Fraisage des gabarits à une profondeur de 6mm sur les 10 du MDF
• Détourage à la scie sauteuse
• Arasage à la défonçeuse sous table + fraise à araser

Et voilà !

Débit

Les bandes de lamellé-collé ayant une épaisseur de 30mm, je veux débiter à 35 et avoir de la marge pour raboter.

Pour les tests, dans un premier temps, je tape dans toutes les petites chutes qui me passent par la main. Je vais essayer de faire la pièce avec l'arrondi le plus agressif pour me décider sur l'épaisseur ainsi que la méthode finale.

J'ai fait plusieurs essais pour voir et le meilleur compromis entre flexibilité des lamelles, nombre et épaisseur finale est une épaisseur de lamelle à 2 mm soit 15 lamelles par lame.

Sur une excellente idée de Léo, la fébéniste au pissenlit (lairdubois.fr/@febeniste), j'imbibe les lamelles puis les pré-forme une première fois dans l'objectif d'encoller et presser quelques temps plus tard une fois sec.

Et alors là, je me suis vraiment demandé (encore) pourquoi j'avais eu cette idée de merde de faire la structure en 6 pièces différentes, et surtout, sans coller avec moule et contre-moule ?

Voilà le premier montage que j'ai réalisé, et franchement c'est une horreur.

Et le résultat ... Approximatif.

Donc non seulement le collage est super difficile mais en plus il utilise beaucoup de bois qui partira au feu ET après vérification sur le gabarit, il n'est pas parfaitement plaqué.

Certes c'était un test mais je le voulais quasiment dans les conditions du collage final, voilà ce que j'aurais du faire

• Re-dimensionner toutes les lamelles de la même façon et pas comme ici avec deux ou trois plus grandes que les autres, c'était vraiment une idée de merde de faire ça comme ça. En plus elles sont trop longues, et de manière inégale.
• Faire une courbe sur la partie arrière du gabarit pour que les serre-joints soient plus faciles à serrer et placer
• Ne pas DU TOUT faire ça comme ça mais surtout, au moins, avec un moule et contre-moule pour moins être emmerdé et serrer de façon bien plus homogène.

Et alors que j'étais en train de dessiner le contre-moule sur Sketchup, je me suis dit

Mais, t'es certain qu'avec des lamelles de 2 mm tu peux pas faire un seul gabarit pour toute la longueur ?

Du coup, me voilà parti !

Je place donc sur une planche parfaitement plane mes gabarits les uns à la suite des autres puisque leurs contours (et donc leurs angles) sont exacts. Cela me fait l'équivalent d'une épure (encore une idée de la Fébéniste !)

J'enlève le plus proche de la tête de sonde car l'angle est tout à fait impossible à suivre, il faut une coupe à cet endroit, je ne peux pas faire autrement.

Une fois qu'ils sont tous fixés, le grand gabarit droit est remplacé par une chute de sapin rabotée/dégauchie

Et on valide l'essai en priant très fort Phéréclos : 2mm et mouillé, ça passe, ça casse pas !

Délignage

Je choisis donc des plateaux de chêne d'environ 37 pour pouvoir déligner mes lamelles dans la hauteur.

Pas de photo mais je débite des petits tronçons pour pouvoir plus facilement les manipuler. Passage à la rabot-dégau pour voir 2 faces d'équerres puis délignage à 3.5mm avec la scie sous table.

C'est un spoiler mais finalement il n'y aura pas que du chêne ! J'ai deux petits plateaux d'exotique très joli, marron avec reflet cuivré qui sera, je pense, superbe.

Le montage sera donc 4-1-5-1-4 soit 15 lamelles de 2mm.

Déligner à la scie sous table a un énorme inconvéniant : à chaque trait de scie je perd 2.6mm de matière donc pour chaque lamelle d'épaisseur finie 2mm j'ai en réalité perdu environ 6mm de matière, soit 66% de perte :s C'est vraiment une idée merdique de faire ça mais je n'ai pas le choix.

Rabotage

J'ai du faire un petit montage avec une planche sur la table de rabotage car ma JPT-310 ne descend pas sous 5mm.

Pour cette étape également, j'ai rencontré pas mal de difficultés avec une quantité astronomique de pertes et de lamelles non utilisables à cause d'arrachements.

En cause :

• Le choix de plateaux dont les fibres changent beaucoup de sens, avec des petits noeuds. Même après dégauchissage cela ne m'avait pas sauté aux yeux, mais maintenant je sais, et je ne ferai pas la même erreur pour les prochaines
• Des fers d'origine qui ont vu passé 2 sacs de 100L de copeaux, principalement du chêne ou du hêtre, ils ne sont donc plus affutés comme avant
• Probablement une problématique de vibration sur des épaisseurs aussi fines

En fait finalement j'aurais du utiliser une calibreuse, mais je n'en ai pas, et c'est d'avoir rencontré ces difficultés qui m'ont fait penser à ça. J'aurais (encore) dû appeler Liz pour me dépanner !

Cela a notamment été catastrophique sur le bois exotique. Au moment où j'écris ces lignes, j'ai pu assembler 3 lames : 110cm, 80cm et 90cm, soit 6 lamelles de bois exotique, sauf que j'ai quasi entièrement déligné le plateau, c'est énorme, 20cm de largeur sur 150 de longueur pour obtenir 6 lamelles de 2mm et de plus d'1m ....

Sur la première photo ci dessous, il faut imaginer que le morceau de droite est ce qu'il me reste, et qu'il était, avant déligage, de la même largeur que le morceau de gauche.

Je vais pouvoir récupérer certaines de ces chutes pour faire les patères les morceaux droit, certes, mais j'ai aussi plein de petites chutes plus petites dont je n'ai pas besoin ! Je me garde ça pour d'autres projets type insert de bois foncé dans une rainure sur du bois clair.

Imaginez, j'ai déligné des longueurs de 150 et je me retrouve avec plein de petits morceaux dont de nombreux allant directement dans la cheminée =(

Pour l'exotique, je pense que le sens du délignage a énormément joué (mais je ne pouvais pas le savoir avant) car lorsque j'ai déligné dans le sens de l'épaisseur de mon plateau au lieu de tranches, ces lamelles étaient beaucoup plus abimées avec encore plus d'arrachement que les lamelles coupées dans le sens de la hauteur.

Ainsi, pour une des ondes j'ai triché et j'ai arrêté de raboter après 2.7mm car ça allait être l'hécatombe, dans le chêne comme l'exotique. Elle sera plus large de 5mm mais en l'écho étant une propagation avec une modification des caractéristiques de l'onde en fonction du milieu, c'est cohérent (enfin, ça m'arrange bien surtout).

Pate mouille

On trempe les lamelles calibrées dans le récupérateur d'eau puis on serre très fort sur les gabarits. Cela donne plus de souplesse au bois et facilitera grandement le collage. Mais bon, du coup ça fait des étapes supplémentaires et ça prend du temps.

Il faut aussi prévoir qu'il y aura des remontées de supposés tanins avec cette méthode donc il faut absolument switcher les lames au contact extérieures sinon ce sera pas beau. Ces lames là (ainsi que les parties supérieures et inférieures) sont recouvertes de petits points noirs/bleu foncé, comme si cela avait été oxydé.

Le serrage du corps de la sonde est beaucoup plus technique que sa partie supérieure ou les ondes, forécement, avec toutes ces courbes ! Mais c'est très intéressant de voir comment le bois réagit.

Après désserrage on obtient ceci :

Assemblage des lamelles en lames.

Coller avec les lames précontraintes est vraiment quelque chose de très facile, faites ça, même si vous avez l'impression de perdre du temps, c'est très, très efficace.

NB : En fait, cela permet de perdre moins de temps le soir et le dimanche quand on peut pas faire de bruit. Je sais que vous me comprenez.

Arriver à ne pas perdre de temps a été un exercice très exigeant mais j'ai beaucoup appris : optimiser les phases de préparation, contrainte et assemblage pour que ce soit fluide, perdre le moins de matière possible, profiter de ma famille et ne pas embêter les voisins. Après avoir rencontré tant de difficultés dans le rabotage, je ne pouvais décemment pas m'organiser pour tout déligner puis tout raboter et tout coller, déjà parce que je manque de serre-joints (et de gabarits) mais aussi parce que c'était impossible de savoir combien de lamelles allaient être utilisables et quelles seraient leurs longueurs. J'ai donc procédé pièce par pièce, en commençant par les plus longues lamelles et en descendant progressivement.

Et donc après séchage :

Sur une deuxième tournée de collage, il y a eu (beaucoup) plus de petits points noirs/bleus, je ne sais pas pourquoi, peut-être du tanin ?

Mauvaise surprise, un des côtés n'a pas pris la bonne forme. Du coup ça va fausser pas mal de choses. Alors que le premier va parfaitement, le second n'a pas suivi la courbe. Hors au serrage c'était bien plaqué ! C'est qu'il y a du avoir du jeu dans le dernier gabarit qui a du bouger au serrage. Peut-être que 2 vis étaient insuffisantes, j'aurais du coller. Mais surtout utiliser un duo moule/contre-moule.

Préparation

• Parements

Après avoir enlevé le plus gros au ciseau à bois, je passe les différentes lames à la rabo-dégau. Epaisseur finale 30.4mm avec pour objectif 30mm après ponçage des deux parements. Parements qui sont donc constitués des champs des lamelles.

• Champs

Passage des champs à la ponçeuse à bande, grain 120, pour dégrossir : enlever les traces de colles, les empreintes de serres-joints et des différentes cales.

Nous arrivons donc à la partie qui semble le plus difficile, l'assemblage.

On m'a conseillé (encore la Fébéniste) de tracer une épure, mais me connaissant, je ne vais pas la tracer d'un coup. Plutôt au fur et à mesure puisque ce ne sera pas tout pile poile, surtout au niveaux des coupes d'onglet, je n'arriverai jamais à parfaitement respecter l'épure ce qui engendrera non seulement frustration mais aussi de nombreuses erreurs.

Tracer la queue de la sonde

Il me semble que commencer par l'arrière de la sonde, d'où sort le cable la reliant à la machine d'échographie, est le plus logique. Je dois retirer de la matière afin d'affiner cette partie et coller les deux côtés ensemble. J'ajusterai tout le reste des assemblages sur cette base.

On débute par fixer des feuilles blanches à l'établi. Puis :

• Traçage de la "ligne médiane" qui fait la symétrie droite/gauche de la structure
• Report sur cette ligne de toutes les abcisses des points de repères majeurs de la structure : début/fin de courbe, début/fin de la pièce de transition, avant/arrière de la structure.
• Traçage, à l'équerre, des principales perpendiculaires et report des ordonnées.

Je dois donc recouper mes deux morceaux afin qu'ils s'affinent. La partie à retirer est celle vers l'intérieur de la structure ce qui permet de coller les 2 parties à plat.

Je reporte donc sur le papier la fin de la pièce puis, de chaque côté, les repères de l'extérieur des pièces.

Ajuster les deux pièces principales

Après avoir bien positionné les deux pièces, je trace un repère dessus, au tranchet, afin d'améliorer les positionnements futurs. Puis je trace toute la courbe

Au jugé, on reporte sur la pièce les limites de la matière à enlever. Il faut que cette surface soit droite pour bien tenir l'assemblage.

Il est donc évident pour moi de couper avec ma scie radiale. Et en plus j'ai un guide !

A coups d'essai-erreur, je me rapproche le plus près possible du trait à la scie et je fignole au rabot à main, à angle faible, fraichement affûté.

Collage

Oups, je n'ai pas pris de photos du collage !

Rien de bien compliqué de toutes façons.

• 2 lamellos au milieu de l'assemblage à plat (haut / bas)
• Serres-joints rapprochant les deux parties collées à plat
• Planche martyr parfaitement d'équerre callée entre les deux parties parallèles. L'ensemble étant maintenu en place par deux serres-joints pour éviter les écartements inopinés soit ici soi au niveau de la queue.

Facile !

Traçage et découpe des pièces de transition

Il s'agit de deux petites pièces, essentielles, mais difficiles à réaliser. Elles permettent de joindre la "surface" de la sonde à son corps. Ce n'était pas possible de le faire en un seul tenant vus les angles de courbures à imposer au bois. Je n'ai pas non plus essayé de contourner cette difficultés.

Après collage, j'ai un écart de 5mm entre mon tracé et le corps de la sonde assemblée, et je ne sais pas pourquoi. En tout cas ce cela rend caduque toute épure qui aurait été tracée en totalité, j'ai bien fait d'attendre !

Donc j'ai tracé les parallèles à la ligne médiane qui délimitent les angles de cette pièces de transition.

Pour définir les angles de découpe, je traces un repère au tranchet sur les pièces de bois lorsque celles-ci croisent un des axes. J'obtiens d'abord l'angle de découpe sur le corps de la sonde (tel que vous le voyez sur l'image précédente). La découpe se fait à la scie à onglet avec un rapporteur et je peaufine au rabot à main en vérifiant ++ l'équerrage dans les 2 axes.

Ensuite on fait la même chose pour cette fameuse pièce de transition qui forme un trapèze.
J'ai la (mauvaise) surprise de constater des écarts de mesures entre certaines pièces alors que les lames font strictement la même épaisseur. Je ne pensais pas que mon serrage aurait-pu autant comprimer les fibres... Maintenant je le sais !

Pour le collage, j'opte finalement pour un collage à plat joint après un gros échec de tourillonnage. Je n'arrive vraiment pas à être assez précis il y a de gros décalages dans tous les sens. Même en m'aidant de la WorkStation d'Origin. Je mets de la colle vinylique sur tout le tour mais au mileu de la cyanoacrylate. Je maintien très fort à la main quelques secondes le temps que cette dernière face effet "serrage".

Finalisation de la sonde

Après avoir préparé la pièce courbée, qui fait office de contact sur cette sonde, je reporte au tranchet les traits de coupe. Reporter m'assure beaucoup moins d'erreur que de tout faire selon la théorie.

Découpe à la scie à onglet et ajustage aux outils à main.

Je dois notamment enlever pas mal de matière dans la partie intérieure de la surface car même si l'angle est plutôt bon et fait bien bissectrice j'ai des variations d'épaisseur qui sont apparues en post-collage.

Tout affleure en partie visible, extérieure, mais j'ai ajusté à l'intérieur.

Collage accrobatique à la vinylique.

C'est vraiment magnifique je suis hyper content du résultat, c'était clairement un des gros enjeux de ce projet !!

Un peu plus tard, mais j'en parle maintenant, je suis venu renforcer cet assemblage par des fausses languettes en travers. Histoire d'être certain que cela ne bouge pas car le serrage n'était pas si fort que ce que j'aurais voulu.

Afin de simplifier le perçage des trous dans les murs, j'ai décidé de placer mes pièces sur une feuille de MDF de 10mm. Cela va également me servir de support/repère pour les découpes des extrémités.

Pour commencer, je trace une droite sur la feuille de MDF qui va déterminer l'axe de toutes les pièces.

Ensuite je détermine "à peu près" le milieu des ondes.

Après avoir bien placé la sonde dans l'axe et annoté/détouré sa position, j'utilise le nombre d'or pour espacer les ondes ultrasonores. Je trace délicatement les contours des pièces en ayant bien positionné le milieu sur la droite.

L'étape suivante est de venir tracer des repères équidistants de la droite centrale afin de déterminer les extrémités des ondes ultrasonores, marquer les repères et couper facilement. (Désolé mais la photo précédente a été prise après la découpe !)

Rien de bien compliqué. On fait un côté d'abord et on vérifie que ça ne soit ni trop court ni trop long de l'autre côté car toutes les lamelles ne faisaient pas la même taille, elles ont des défauts et il y a certains défauts de collage.

Enfin, je détermine la localisation des trous de vis sur mes pièces puis je perce les pièces ET le MDF afin de pouvoir directement reporter sur le mur dans calcul. Brainless.

Je perce en diamètre 5, mes vis seront en M4 (chevilles molly) avec une tête plate un peu plus large.

Sur l'arrière, je perce à grand diamètre afin que la collerette de la molly ne décolle pas mes pièces du mur.

Visserie

J'ai donc acheté de longues vis M4 avec tête plate (M4*70) afin de pouvoir attraper le pas de vis des molly si jamais elles ne pouvaient se déployer dans le mur.

En effet il s'agissait initialement de deux pièces (type double séjour) qui ont été séparées ultérieurement donc a deux extrémités en briques et au milieu du placo. Je ne sais pas où je vais tomber et vu la largeur du projet, probablement sur un peu des deux ! (et j'avais raisons).

Je les peins à la bombe en noir pour mieux aller avec la déco de la pièce.

Patères

Je voulais là aussi réaliser mes propres patères selon un cahier des charges précis :

• Doivent rappeler le lamellé-collé
• Doivent être amovibles
• Ne doivent pas être trop contraignantes à faire

J'ai donc opté pour une combinaison entre un corps en baguette de chêne (4 passages à la défonnçeuse équipée d'une fraise quart de rond R=9.5mm) et une tête ronde, de 7mm d'épaisseur, découpée dans les chutes des lames assemblées.

Ne sachant pas du tout ce que ça donnerait, j'ai fait un petit pari pas trop risqué et réévaluerais plus tard.

Les corps en chêne sont donc percés de chaque côté.

• Côté tête pour accueillir la vis de fixation diamètre 4.
• Côté pièce pour accueillir un tige filetée M4 coupée qui viendra se prendre dans un insert !

J'ai eu cette idée pour pouvoir rapidement changer les patères sans trop m'embêter tout en gardant de la solidité et peu de contraintes sur l'assemblage.

• Chanfrein sur toutes les arrêtes qui ne sont pas en contact avec le mur, cassage des arrêtes aux extrémités des ondes.
• Ponçage 120 dans le sens des fibres, grosse séance de raclage nécessaire car le ponçage au tank a fait un peu de dégâts.
• Rubio easy déco transparent

10 trous de 8 dans le mur, 10 vis molly et hop, satisfaction garantie !

Si on veut aller un peu plus dans le détail ...

Quel plaisir de voir enfin aboutir ce long projet !

Comme d'habitude, beaucoup de temps, du stress mais plein de nouvelles choses réalisées et de plaisir passé à faire de la menuiserie.

A bientôt !