Réfection d'un char à voile (Dn)

J'enlève les différentes accastillage et le timon ( planche qui fait la liaison entre la caisse et la roue avant) pour voir ce qu'il en est et quelle est l'étendue des dégâts.

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C'est pas joli, c'est tout mou ça a l'air assez pourri.Je prends le tout je retourne et je commence à gratter et dévisser. En ponçant un peu et en grattant je constate qu'il y a différentes parties. En faite il y a un sandwich de différentes parties. CP, bois massif, CP + une petite plaque de cp et des joues en sapin qui on l'air d'aller loin. Je navigue à vue, plus je gratte plus c'est pourri (le bois massif). Toutes fois tout n'est pas attaqué. Que sur la moitié de la pièce. j'ai l'impression qu'au bout d'un moment il y a déjà une réparation. Il y a une jonction sur le CP de plancher . Je par en exploration jusque là.

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Je repère la limite entre le bois massif pourri et les joues. J'attaque d'abord aux ciseaux puis je me fais un gabarit. À la défonceuse ça ira plus vite et au moins je suis assuré d'être plan. Entre le gabarit puis ma fraise à affleurer, j'ai juste assez de longueur pour me permettre d'usines à la bonne profondeur.

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Je décide de prendre du châtaignier (que m'a donner un menuisier) par rapport à ses qualités de résistance en extérieur. Petit collage à la PU pour arriver au dimensions souhaitée puis je trace en utilisant le gabarit.

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Petite rapiecement de dernière minutes du bout de la joue

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La pièce est conique j'ai hésité à tous faire à la SAR mais j'ai finalement opté pour un mixe. scie sous table avec le chariot et SAR. Difficile de savoir quand s'arrêter avec la scie sous table du coup ce qui devait arriver, arriva. J'ai dépassé mon trait avec la circulaire je dois colmaté.

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Une fois tous ça prêt je "présente l'enfant a ça mère" avec une bonne dose de PU. Ça tombe bien mais pas parfaitement. Heureusement la PU comble les petits défauts. J'avais prévu un peu trop de marge niveau épaisseur du coup je surface à la defonceuse. Quand c'est bon je coupe un bout de cp de 10 et le colle par dessus

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Je colle un second bout de cp qui servira à recevoir la plaque en métal où on fixe le câble du mat (étai). Une fois sec, j'affleur tout ce petit monde. Je comble aussi des petits trous

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1 mois plus tard.... cette plaque est de forme arrondie, du coup j'arrondie la proue et la, je me rends compte après avoir fini de percé le passage de la tige filleter de fixation, que le bout de cp est trop cour (arrrrrg). Du coup je découpe/colle le petit bout qui manque

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En parallèle je ponce et vernis stick de direction, essieu et timon. C'est long, très long, sachant que j'ai 6 couches de vernis marin sur chaque pièce. Certains m'ont dis que sur des vieux gréements, ou bateau de luxe, on peut passer jusqu'à 18 couches. Autant vous dire que ce ne sera pas mon cas. D'autant temps plus que mon engin ne touche pas l'eau.

D'ailleurs un des problèmes rencontrés c'est que une fois le vernis appliqué, on ne peut plus faire d'usinage (de poussière) autour. Ce qui m'a demandé une réorganisation de mon temps de travail (autre projet en parallèle).

Ps: pour ceux qui se le demande normalement toutes ces pièces sont en frêne. Je dis normalement car je suis pas encore très habitué à reconnaître toutes les essences.

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J'ai donc aussi profité pour déposer toutes les pièces métalliques (fourche & son support, moyeux & fusée de roue arrière). Décapage à la meuleuse avec le disque qui va bien et brosse métallique. Un coup de spray anti-rouille qui sert de base pour une peinture métal noir. Rien de fou mais indispensable

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Après avoir trouver une entreprise de sablage par hasard. Je fais sabler les roue et les peints dans la foulée.

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Trop pressé de pouvoir en profiter, avec en plus de bonnes conditions qui s'annonce. Je décide de remonter le plus de choses possibles, mettre quelques couches de peinture sur la proue et de prendre la direction de la plage.

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Et bien je peux vous dire que autant le mât sa a été facile, autant charger la caisse tout seul sur le toit de ma voiture n'a pas été sans mal. J'ai dû jouer avec ma SAR et l'échafaudage pour m'en sortir. Folclo mais fonctionnel

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Après deux allers-retours pour emmener tout le matériel nécessaire, c'est session remontage. Roue, essieu, caisses, timon, mat. Ça s'enboîte un peu en force mais ça rentre, tout se passe plutôt bien. finalement la grosse galère viendra de ce que je n'ai pas fait moi: la voile ( Reproduction à l'identique par un maître voilier). Après 2h de galère, et beaucoup d'aide des collègues. On finit par comprendre se qui ne va pas (des sangles de renfort mal placé qui gênait le guidage de la voile.) Apres moult effort et quelques coups de cutter bien placés, on hisse la voile.

Quel BONHEUR......

Les 1er tour de roues depuis un an quasiment. La plage est belle, le vent idéal, un vrai régal.
Quelques modifs et réglages de tension des câbles (haubans, étai, quête) et c'est reparti. Un régal !!

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Finalement, c'est en fin d'après midi qu'arrive la tuile. Alors que je pousse le char pour repartir. Je saute dedans et la mon pied traverse le plancher........................
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........ Aaaaarrrrrg

...de retour au parking de mon club, je constate que mon empressement a causé ma parte. Je n'avais pas bien osculté un des remforts internes de la caisse. Du cp en bois de bout qui a complètement pourri et qui du coup, ne tenait plus le fond.

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Je tire un peu et tous vient tout seul. Sa s'effrite, on dirait du carton mouillé. Alors qu'il fait 35°à l'ombre.
J'ai vraiment les boules...

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La nuit porte conseil.
Le lendemain, après un passage à l'atelier, je reviens avec un maximum d'outils et du CP pour réparer.
Après discussion avec les collègues, Je décide de faire une pièce pour combler le trou, faire un renfort dessous & refaire le renfort latérale.
Pour bien faire j'achète deux petits panneaux (1 m2 ) de 10 et les colles (PU) ensemble. Je comprends plus tard que c'était une grosse erreur.

D'abord la pièce. Je trace et découpe le plus proprement possible avec ma grosse et lourde circulaire (235 sans rail) et fini les angles à la sauteuse.
Je fais la pièce, le renfort à la scie sous table et je colle le tout en une fois.

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L'après midi, je prends les cotes pour le renfort latérale. Je regarde mon collage de CP et là je me dis que vu que le tout et courbe. Il sera impossible de le plier vu l'épaisseur obtenu. Je décide de prendre la forme de la couper et de la refendre en deux pour regagner en souplesse. Bon plan mais je n'avais pas assez de hauteur de coupe à la machine. J'ai dû finir à la main. "Quand on a pas de tête on a des bras"
J'ajuste la première pièce, et avec serre-joints et PU, elle épouse bien la courbe. Idem pour la second.
Sa aurait été plus simple si j'avais fait la réparation du plancher après. J'aurais pu faire passer les serres par le trou mais bon c'est comme ça.
Pour finir j'ai mis un coup de peinture blanche.

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La réparation est faite mais il y aura l'autre côté à faire. Eventuellement faire une feuillure pour collé une baguette, en bois de fil, pour réduire les infiltrations.