Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
J'aime bien regarder les trucs et tours de main des autres. J'apprends beaucoup comme ça, et je trouve que c'est très stimulant. Alors à mon tour de partager.
Ca me parait également un bon endroit pour raconter certains ratages, qui avaient pourtant tellement l'air de bonnes idées! :-)
Eux aussi peuvent inspirer des idées meilleures.
Je vais essayer d'en rester à un format une idée / une photo, court et efficace, quoi.
Oui, bon... j'y crois pas moi même :-), alors on verra bien ce qui se présente!
Liste des articles
- Règles, équerres et aimants
- Butée de profondeur pour fraises à queue de 12 mm
- C'est quoi comme diamètre? Heuuu... c'est un couvercle de Benco.
- Percer au centre d'un cylindre sans connaitre le centre
- Perçages de taille quelconque
- Le compas à diviser poussé dans ses retranchements
- Repérer les bosses et les creux au réglet, sans regarder!
- Fraisage de petites pièces
- Nettoyer un taraudage exotique
- Aspiration pour perçage
- Repère de profondeur sur les forets
- Equerre pour rail et coupe à 45°
Règles, équerres et aimants
Certains l'auront remarqué, je suis assez fan des aimants (voir ma butée de réglet ou ma tracette).
Mais un aimant peut être utile sans recours à un montage complexe. J'en laisse en particulier traîner un près de mes équerres et réglets, parce que c'est une façon très simple de les assembler dans des configurations inhabituelles.
Petit exemple ci-dessous : je dois reporter un trait à 5 cm du parement, mais côté contre-parement et sans le démonter.
Y a d'autre façon de faire, bien sûr, mais celle là est assez simple, rapide, et sans mesure / soustraction intermédiaire.
C'est aussi une façon de tracer une parallèle en utilisant deux équerres, ou une équerre et un réglet lorsque l'on ne dispose pas d'un bord de référence.
Autre exemple, le réglage de l'équerrage de ma scie plongeante. C'est un peu pénible de tenir la lame sortie, l'équerre (en faisant attention qu'elle porte bien à plat et pas sur une dent), et le tournevis pour faire les ajustements fins.
Alors je supprime le besoin de la troisième main, en faisant tenir l'équerre sur la lame avec un aimant.
Pour plus de facilité de manipulation, on peut toujours faire une petite poignée ergonomique.
Une autre possibilité est d'utiliser directement les petits aimants pour tableau.
Ca permet même de faire une pseudo glissière assez pratique, sans aucune autre pièce.
(on fait glisser avec facilité l'équerre ajoutée comme si elle était liée à l'autre par une glissière)
Exemple ci-dessous avec une jauge de hauteur improvisée.
Pour un assemblage un minimum fiable, il faut que l'aimant ait une taille suffisante en débord sur les deux équerres, et un diamètre de 15 mm me semble un minimum.
Butée de profondeur pour fraises à queue de 12 mm
Ce fraisoir Wolfcraft, que j'ai acheté en GSB, a le bon goût d'avoir une butée de profondeur qui s'adapte sur une queue de 12, c'est à dire sur beaucoup de mes fraises.
Depuis que j'ai réalisé ça, j'ai eu plusieurs occasions de monter l'un sur l'autre.
Premier exemple (déjà raconté dans je ne sais plus quel article) : pour faire affleurer un aimant, il fallait rentrer la fraise à façonner de 2mm précisément.
Je ne me voyais pas faire ça avec un bout de scotch en repère.
Une butée, c'est plus facile à régler avec précision, répétable, et plus sécurisant.
Faut juste faire attention à bien serrer la bague.
Idem quand tu as plein de tête de vis à enterrer dans un lamage, c'est quand même plus pratique que le bout de scotch.
Et puis je suis un peu maniaque, si une tête de vis rentre plus qu'une autre, c'est limite si je ne vais pas ajouter une rondelle pour que l'oeil ne soit plus accroché par cette irrégularité!
Cerise sur le copeau, tu peux tenir la butée pour positionner facilement ce premier perçage (la pointe laissée par la fraise permet de reprendre le perçage derrière).
C'est quoi comme diamètre? Heuuu... c'est un couvercle de Benco.
Je travaille le bois dans un garatelier, comme j'ai lu quelque part, qui est même plus précisément un céliatelier.
Il faut bien que ça ait quelques avantages.
En fait, je n'en ai pas trouvé beaucoup, si ce n'est que je peux me gaver de Kinder Country juste en tendant la main.
Quand je trace des arrondis, c'est parfois avec pour seule contrainte l'esthétique, la dimension étant libre. Je reconnais que j'ai la flemme de sortir les compas!
Si j'ai à portée de main un truc rond qui va bien, je l'utilise!
Dans l'exemple ci-dessous, j'ai utilisé la largeur d'un réglet, la largeur d'une équerre, et le diamètre d'un couvercle de faux-café.
Je ne connais pas une seule dimension de ce que j'ai tracé, mais le résultat me semble bien proportionné, c'est tout ce qui compte.
Et c'est là que mon céliatelier m'est bien utile : une belle ressource en couvercle et en boite de conserve!
Pour des diamètres un peu plus grands, les boîtes de vernis et peinture sont une autre ressource utile. Mais mon atelier n'étant ni chauffé ni bien isolé, je n'y conserve pas mes colles et vernis.
Alors je sors mon compas.
Pour les diamètres plus petits, j'utilise un pochoir pour cercle, que je trouve plus pratique que le compas. Un détail pratique sur le Maped : les cercles sont circonscrits dans un carré bien visible, ça facilite parfois le positionnement (c'est pas toujours l'axe la référence).
Tous les trucs ont leurs limites : pour les diamètres beaucoup plus grands, j'utilise bien sûr un grand compas. On va pas non plus aller chercher une roue de secours ou un couvercle de poubelle à chaque fois, sinon on est pas sorti de l'auberge!
Et malheureusement, tout ce qui à l'air rond ne l'est pas forcément assez.
Exemple sur une petite poignée d'un cercle vite fait avec ce qui me tombait sous la main : un rouleau de ruban adhésif.
J'ai cru que, le diamètre étant grand, moyennant une reprise à la ponceuse à bande, on y verrait que du feux.
Raté, j'ai dû retracer au compas.
Note au passage : si j'avais installé un pivot réglable sur mon montage de ponçage, pour poncer directement en arc de cercle, l'esquisse au rouleau de scotch n'aurait probablement pas posé de problème.
Une bonne idée de projet pour le Week-End!
Percer au centre d'un cylindre sans connaitre le centre
Petite astuce pour perce au centre d'un cylindre, sans en chercher le centre.
Exemple ci-dessous, je souhaite percer dans le rond de 16, qui est coincé dans un ICO de diamètre 20 extérieur.
Je perce à 20 dans un bloc.
Je ne desserre pas le bloc, et je place mon rond dedans.
Je remplace le foret et je perce au diamètre désiré.
(Le serre-joint est juste la pour empêcher le rond de glisser dans la table de perçage).
Ce truc est bien sur plus pratique quand on a un foret du bon diamètre.
Si ce n'est pas le cas, on peut utiliser un foret à diamètre réglable, ou s'arranger avec du scotch.
Photos au prochain épisode!
Perçages de taille quelconque
Suite au commentaire de YvesR, je fais un petit point sur les perçages "qui ne tombent pas justes", car on a pas tous sous la main un foret de 23,75 mmm...
J'utilise pour ma part trois outils, par ordre croissant de diamètre à réaliser.
1. Tout d'abord, les mèches à bois réglables.
Ce n'est pas cher, on trouve en GSB un modèle qui couvre les diamètres 22 à 75 pour une dizaine d'euros, et si on vise la qualité, il y a un modèle Bosch qui couvre 15 à 45 mm et vaut environ 25€.
Contrairement à ce que l'aspect asymétrique pourrait suggérer, il n'y a pas un délire de vibration, et la coupe est très nette. C'est utilisable avec une perceuse à main pour les petites valeurs.
Seule inconvénient, la graduation n'est pas forcément très précise, et on tombe rarement sur le diamètre désiré au premier essai.
2. La scie cloche réglable Wolfcraft
C'est une sorte de trépan à trois lames, prises dans une spirale, et donc en tournant on modifie le diamètre. Voir la vidéo de la marque : youtube.com/wa...h?v=gNm6cc7ov_E
L'outil est surement plus à l'aise sur le plâtre que sur le bois dur, mais je l'ai déjà utilisé sur du contreplaqué et du bois tendre sans grosse difficulté.
La aussi, il faut un peu tatonner pour trouver le bon diamètre, et la finition n'est pas extraordinaire (je ne ferais pas les logements de haut-parleurs sur des enceintes audiophiles avec cet outil!).
Mais sur perceuse colonne, ca marche comme un trépan.
Côté prix, il faut compter sur une quarantaine d'euros, et on couvre les diamètres 40 à 130 mm.
Notez que les autres trépans se trouvent à la moitié de ce prix, y compris ceux qui couvrent jusqu'à 200 mm de diamètre.
Je n'en ai jamais utilisé, mais un commentaire quand même : je me méfie des blessures, deux barres de 10 cm qui tournent sous la perceuse, ce n'est pas anodin.
Alors si je devais en acheter un, je choisirais un modèle sous cloche en plastique pour la sécurité.
3. Le gabarit pour défonceuse
On trouve pléthore de modèle, et à vrai dire, pour un usage occasionnel, on a même pas besoin d'un gabarit, on en bricole un ad hoc en 5 minutes.
Pour ceux qui ont la flemme, et n'hésitent pas à acheter en ligne, il y a par exemple ce modèle chinois de belle facture, que l'on trouve à moins de 20€ livré.
Notons également que l'on fait avec une défonceuse de très beaux usinages, et des profils que l'on ne peut pas faire sur une perceuse colonne par ailleurs.
En conclusion, et si je devais conseiller un équipement, je ferais l'impasse sur le trépan : les mèches réglables permettent pour un prix modique de couvrir les petits diamètre, et à 75 mm on est déjà dans le domaine de ce que l'on sait traiter avec la défonceuse.
Le compas à diviser poussé dans ses retranchements
J'aime beaucoup cet outil, le compas à diviser.
Il permet de de répartir vis ou tourillons en marquant juste le premier et le dernier perçage.
Je m'en sert dès que j'ai plus de 4 vis à répartir sur une distance quelconque, sauf les cas ou ça tombe juste, bien sûr.
Quand je vois les gars répartir les vis à l’œil dans les vidéos, même si c'est sur des parties cachées ou sur de l'outillage, le gène du maniaque en moi se révolte!
D'un autre côté, si je dois répartir 5 vis sur 789 mm par le calcul, c'est le gène de la feignasse qui se révolte.
Pour éviter la guerre civile intérieure (et notez avec quel subtilité je frôle un thème du moment sans l'aborder), je trouve que ce compas est un bon compromis : rapide et suffisamment précis pour cet usage.
(En réalité, ce n'est pas très précis, mais pour répartir des vis, si c'est au mm, c'est plus que très bien).
Le mien à une portée d'environ 80 cm, si on se limite à l'usage classique des encoches.
Mais que faire si je dois répartir mes vis sur 90 cm?
En triturant un peu l'objet, je me suis rendu compte que je pouvais le mettre en travers, et utiliser les deux demis bras aux extrémités, et pas seulement celui qui a l'encoche du bon côté.
Sur l'image ci-dessous, je vais mettre des vis à un cm du bord inférieur, les deux vis extrêmes sont à 3 cm des côtés.
Et, au lieu d'utiliser les encoches, je trace le croisement de chaque montant orienté par exemple à droite vers moi avec la ligne des vis.
Comme toujours, c'est plus clair sur l'image!
D'un point de vue théorique, pas de mystère : les montants utilisés sont tous parallèles et équidistants, c'est le principe de ces multiples parallélogrammes déformables.
Ils vont donc découper toutes droites qui les croise en segments égaux.
C'est pour ça que je peux mettre le compas en travers.
D'un point de vue pratique, il y a quand même un inconvénient, j'ai du tracer la droite sur laquelle les vis s'alignent.
Je n'ai pas à faire cela habituellement, les encoches situent en x et y.
Voilà comment gagner 10 cm.
Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour le feignant.
Repérer les bosses et les creux au réglet, sans regarder!
Enfin, bon quand je dis sans regarder, c'est un peu exagéré, mais faut bien teaser un peu!
Le principe est le suivant : on met une règle souple sur le flanc, en appui sur la surface dont on veut tester la planéité, et on la fait vibrer.
Elle va, comme une onde, avoir des nœuds (point fixe) la ou elle est en contact avec la surface, et un ventre (déplacement maximum) entre ces nœuds.
Conclusion, pas besoin de se pencher pour savoir ou raboter, c'est la ou ça ne bouge pas.
Une vidéo vaut mieux qu'un long discours (même si elle n'est pas terrible).
Fraisage de petites pièces
On trouve sur internet des montages spécifiques pour présenter les petites pièces à la défonceuse sous table.
Ce sont des montages qui ressemblent à des serres-joints posés à plat sur la table.
On trouve des modèles "Do it Yourself" ou des modèles commerciaux. Je mets ci-dessous deux photos d'exemples.
Le modèle industriel est un Rockler à environ 70$, dont on trouve des équivalent "no name" à 20 € un peu partout. (Cherchez "small piece holder" sur votre moteur de recherche).
Pour ma part, je ne suis pas fan d'avoir un serre-joints métallique, fut-il en alu, qui traine si près de la fraise.
D'autre utilisent des serres-joints en bois, pourquoi pas, mais là ce n'est pas pour la fraise que j'aurais peur, mais pour le serre-joints.
Une autre possibilité pour ceux qui ne veulent pas perdre de temps à faire un montage dédié est d'utiliser un serre-joint normal, peu coûteux en GSB, mais équipé d'un mors en caoutchouc un minimum épais.
Le modèle présenté ici est un Magnusson que l'on peut trouver chez Casto et Brico-Dépôt.
Il est livré avec deux paires de mors de réserve, on a donc le droit à plusieurs erreurs!
Ce ne sont pas des serres-joints que je recommanderais pour un usage habituel professionnel ou intensif, mais pour cet usage ils sont parfaits.
Nettoyer un taraudage exotique
Petite boulette, en refaisant une peinture à mon Stanley 62, j'ai oublié de mettre du scotch sur l'un des taraudages.
Bien sur, après deux couches abondantes de peinture, la vis ne rentre pas même en forçant (raisonnablement).
Dans des circonstances normales, j'aurai pris un taraud pour refaire le chemin, mais on a pas ici à faire à du métrique et je n'ai pas de taraud au British Standard.
Le seul filetage correspondant en ma possession, c'est la vis d'origine qui va dans ce taraudage.
Alors je l'ai transformé en vis autonettoyante, en la fendant à l'extrémité d'un coup de scie à métaux.
Les puristes me pardonneront, d'autant plus que personne (en dehors de nous) n'en saura jamais rien.
La capacité de "stockage" ainsi crée est limité (ça bourre rapidement), et il faut ressortir et nettoyer la rainure deux ou trois fois avant d'arriver au bout.
Mais c'est somme toute rapide, et ça marche très bien.
Le petit avant / après traditionnel (même si ce n'est pas encore fini).
Aspiration pour perçage
J'étais assez content de mon embout d'aspiration. En effet, il est plat d'un côté, et donc facilement fixable à un plan de travail avec un serre-joints, et la sortie vers le tuyau ne gène pas.
Malheureusement, je ne dispose pas d'une aspiration puissante, et dès que j'utilise une mèche plate la moitié des copeaux va quand même se promener dans l'atelier.
Je me suis décidé à passer outre mon grand respect pour cet embout, et à le percer avec une mèche 32, de sorte que maintenant je perce littéralement au milieu de l'embout.
Deux idées derrières ça : d'une part bien sûr avoir un flux d'air canalisé, et donc plus fort à l'endroit du perçage.
Mais également mettre un obstacle sur le chemin des copeaux indépendantistes, pour leur faire perdre assez d'énergie cinétique le temps d'être capturé par le flux d'air.
C'est sans appel, l'efficacité est au rendez-vous.
Comme on le voit sur la photo ci-dessous, sur perçage à la mèche plate de 25 : tu peux toujours envoyer les Experts, il ne trouveront pas un copeaux sur la scène de crime!
Inconvénient : cet embout n'est plus maintenant adapté au fraisage sous table.
Mais obtenir un profil adapté à cet usage implique de rester d'un côté de l'axe seulement, et donc de revenir plus ou moins à la solution précédente.
Alors, le cas échéant, je trouverais une autre solution pour le fraisage.
Repère de profondeur sur les forets
Comme tout le ponde je mets des bouts de scotch sur mes forets.
C'est simple et ça marche bien.
Il y a un truc génial avec cette méthode, c'est que tu n'est pas obligé de regarder de profil pour savoir ou tu en es du perçage : en regardant par dessus, au moment ou le scotch arrive à ras de la surface, il balaye les sciures, et ça rend très visuel le fait que tu es arrivé au repère.
Mais le problème, c'est qu'il faut le retirer ce scotch. C'est pas que ce soit très long, mais si on peut éviter...
M'est revenue en tête le truc du joint, et me voila donc parti chercher ma boite de joins de plomberie.
Mais grosse déception, y a pas beaucoup de mes foret qui trouveront chaussure à leur pied dans les dimensions standard des joins.
Et là, que vois-je? des joins "clapet" pleins, ou avec un petit trou, qui ne demandent qu'à être percé. Puisque le prêt-à-porter ne fonctionne pas, on va faire du sur-mesure!
La méthode est très simple : le perçage est fait à la main, avec la perceuse en vitesse basse.
On y va progressivement (on commence pas brutalement par du 10 mm).
Les joins avec un petit trou permettent de centrer le perçage, good, c'est directement utilisable.
Et pour utiliser aussi les pleins, je prend un joins avec un trou, je le mets sur le plein.
Le centrage est plus facile avec les forets à métaux.
Avantage des joins caoutchouc sur le scotch : le réglage fin se fait facilement en tournant le joins, le foret fait pas de vis. C'est presque luxueux!
Et ça tient bien.
Au passage, je vois qu'il y a des joints toriques dans la boite, et j'en profite pour équiper également mes mèches plates.
Au final, j'ai équipé en dix minutes une bonne partie de ma boite.
Equerre pour rail et coupe à 45°
Voila 8 mois que je suis en hibernation publicationnelle, il est temps de sortir de ma léthargie éditoriale.
Pour la découpe des panneaux, j'ai acheté une petite équerre en alu adaptable sous mon rail Makita.
J'avais un doute, à cause du faible prix de la chose (26€ en mai 2022, 24€ aujourd'hui), et à cause de sa petite taille. Je me méfie des petite équerre, toujours moins précises.
Mais la on est dans la construction métallique : une surface d'appui de quelques centimètres permet de très bien définir une orientation, et l'équerrage est en fait très bon.
Sur la photo, on voit l'équerre vissée en position au dos du rail.
On note les deux encoches qui permettent de positionner le serre-joints contre la pièce à découper sans en être éloigné par l'équerre.
Et également, coup de chance, que je peux garder l'équerre montée lorsque le rail est au mur, ce qui m'évite de lui trouver une place.
En l'utilisant, je me suis rendu compte qu'il était assez facile de lui faire faire des coupes à 45° sans manipuler d'une main une équerre et de l'autre le rail : il suffit de fixer une équerre à 45° contre l'équerre sous le rail en utilisant le serre-joints.
Y-a trop d'équerres dans ma phrases?
C'est pas faux. Des photos pour clarifier :
Mon équerre à 45° n'offre pas une aussi belle surface d'appui que l'équerre à 90° pour le rail, mais la tranche du panneau était propre, et l'épaisseur de l'équerre a suffit pour avoir une coupe précise.
Les plus rapides auront quand même vu le problème de ma configuration : avec cette équerre à talon, je ne sais pas faire l'autre coupe à 45° (135°, si tu vois ce que je veux dire).
En effet, le talon dépasse sur la photo ci-dessous du côté arrière du rail.
Si je tourne le rail, je dois mettre l'équerre à 45° de l'autre côté, et le talon se retrouve sur le parcours de la lame. Ou bien je dois mettre le talon en appui sur l'autre équerre, et donc on ne peut plus (simplement) la plaquer sous le rail.
C'est pas facile à visualiser, ce que je raconte, hein?
Dommage, parce que là j'ai pas de photo
Donc il faut soit trouver une équerre plate (et d'une certaine épaisseur pour qu'il y ait un appui confortable), soit il faut la faire en CTP d'un cm, par exemple.
Et dans ce cas, il sera même possible de créer une encoche pour mettre un deuxième serre-joints, qui retrouvera son rôle initial de serrer le rail sur le panneau à découper.
Encore une bonne idée qui ferait le bonheur de mes Youtubeurs Japonais favoris, qui publient trop de montages pour avoir le temps de faire quelque chose avec!
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
Discussions
merci pour le partage, c'est vraiment sympa
bon, faut que je trouve des aimants corrects...
Je reconnais que j'utilise Amazon pour ce genre de petits achats : plutôt que d'oublier, je commande pendant mon bricolage dès que j'identifie le besoin, sur mon tel.
Ce qui est compliqué avec internet quand on a pas d'idée précise, c'est de choisir!
Si tu tapes "aimant 15 mm", tu as des dizaines d'offres, allant en fonction de l'épaisseur et du matériaux de 1 kg de traction à 8 kg!
A la quincaillerie du coin, c'est probablement plus simple :-)
LionelDraghi sur le site supermagnete, tu trouveras des infos utiles pour choisir.
merci rapabois et LionelDraghi
je vais les contacter pour voir s'il peuvent envoyer en Guadeloupe à un tarif honnête...
c'est pas le genre de produit qu'on trouve au bricobidule du coin, malheureusement
Si tu as un vieux disque dur qui traine, démonte le, tu y trouveras une paire d'aimants particulièrement musclés
Padou une paire ? C'est pas 1 seul avec une plaquette de la même forme ?
En tout cas attention en jouant avec : le pincement de doigts te guette !
Ah oui, merci, site très intéressant!
Ara Ça dépend des modèles
Padou je confirme. Il faut des petits tournevis variés et solides pour démonter un disque dur : torx, cruciforme.
Ara j'en ai trouvé deux sur le disque démonté récemment, un Maxtor assez ancien.
1 idée 4 images belle performance !
Une série qui commence fort. On attend les épisodes suivants de la saison 1 avec impatience.
J'ai un petit lot d'aimants collectés en majorité par mon père†. Certains ont une puissance dangereuse. J'ai marqué la boîte pour m'avertir de ne pas en approcher n'importe quoi.
Excellentes idées
Petite question : on ne risque pas de magnétiser les outils ?
Une équerre avec de la limaille ce ne serait pas top!
C’est la raison pour laquelle je n’ose pas essayer!
Jean-Paul
Très bonne remarque! J'ai moi même eux quelques petits soucis de cet ordre là.
Ceci dit, démagnétiser est aussi facile que magnétiser.
Je vais trouver une petite vidéo pédagogique sur YouTube, et ajouter le lien dans l'article.
Et pour ceux qui n'ont pas d'aimants, on trouve sur internet des gadgets à 5€ pour magnétiser et démagnétiser par exemple les tournevis (que je n'ai jamais essayé).
Cool pour le guide de profondeur. J'ai deja eu des anneaux qui ne tiennent jamais, et le sctoch c'est bien mais pas très précis ni pratique. Top de savoir que le wolfcraft s'adapte bien.
Bien vu !
Merci pour ces petits partages qui peuvent se montrer très utile. J'attend la suite avec impatience en particulier comment percer à un diamètre x. L'autre jour, j'avais besoin de percer à 48 mm , bien sur aucune scie cloche ne correspond. Par contre, j'ai trouvé cela chez Bordet : Guide pour cercle Défonceuse, ça devrait pouvoir faire du bon travail.
Il y a aussi la technique de l'élastique pour répartir régulièrement, que José Das Neves a partagé ici pour les queues d'arondes.
Tout à fait, c'est une technique simple comme je les aime!
Je remets le lien pour référence :
La répartition par Thales c’est rapide et très précis ( voir la vidéo de Brice chaîne LVP).
Jean-Paul
après il est toujours possible d'utiliser la bête jusqu'à n fois sa longueur, en marquant les points des extrémités et le milieu (pour jusqu'à 2 fois la longueur), et ainsi de suite (2, 4, 6 fois, mais il faut savoir rester raisonnable ). il est (en général) assez facile de faire une division par 2)
Bonjour,
maintenir juste ce qu'il faut, si on ne leur demande pas plus, c'est un usage intéressant de serre-joints à petit prix.
Merci pour cette astuce !!
J’aime bien l’astuce du taraudage…je ne connaissais pas.
Salut : ton ingéniosité et ta relative paresse me conviennent très bien merci.
Je pense reprendre quelques un de tes conseils merci
:-)
Merci pour tes retours et conseils les aimants… sur ma liste de courses
Merci pour ce partage .
J'aime bien ta tournure d'esprit.
Très cordialement
DB
Super travail, très inspirant. Merci.
Une petite question : où trouve-t-on un tel embout d'aspiration, plat, c'est super pour cette utilisation ?
Par exemple ici : amazon.fr/dasp...fQ==&sr=8-6
Super, merci beaucoup.
Bonjour,
oh oh oh ! Je sais quoi faire maintenant des vieux joints clapets qui dorment dans mes stocks, depuis que je suis passé aux mitigeurs à disque céramique.
Bonjour
Toujours avide de trucs simples, "homemade", "DIY"... j'ai bien apprécié ton pas à pas.
Celui du taraud m'a encouragé à indiquer une petite piste : les magasins de pièces agricoles. J'y ai travaillé et j'ai souvent dépanné des bricoleurs (et j'aimais bien).
On y trouve des vis à pas US (surtout chez New Holland et John Deere)
Des pièces introuvables en quincaillerie qui sont bien utiles pour certains montages comme les tiens (manilles, goupilles, barres filetées HR 88, boulonnerie au kg, pièces en acier utiles pour fabriquer des fers, roulements, etc...) mais pratiquement rien en bois a part quelques paliers encore présents sur certaines machines.
Un conseil: évitez de vous pointer dans un de ces magasins pendant les moissons, vous risquez d'énerver un magasinier qui court pour servir des pièces de moissonneuses !
Essayez de trouver un magasinier curieux et bricoleur... dommage, je suis en retraite...
merci pour toutes ces astuces
Avec plaisir!