AIBIKI Stool (Devoir de vacances) par Thefluide sur L'Air du Bois

Création d'un petit tabouret de méditation japonais (AIBIKI) en devoir de vacance pour ne pas perdre la main. C'est donc un petit tabouret, très bas, qui est et reste démontable à loisir et donc transportable...
Pour ce petit projet récréatif, j'ai utilisé mon établi multi-outils, un peu d'électroportatif et des outils à main. En gros, à peu près tout les principaux outils de mon très petit atelier.
La réalisation est faite dans du châtaignier, avec assemblage en queue d'aronde et queue droite. Le tout est donc autobloquant.
La première partie du taff est classique, débit, dégo-rabo, près-ponçage, traçage.

j'ai commencé par les queues d'aronde qui doivent recevoir les pieds dans le plateau du AIBIKI. Utilisation de la défonceuse en deux passes, 1) fraise droite pour dégrossir, 2) fraise queue d'aronde. et finition de l'extrémité bouchée au ciseau.
(Sans oublier une mini séance d'affutage pour les ciseaux, ça aussi, il ne faut pas perdre la main)

Ensuite réalisation du réceptacle de la clé du tabouret. Dégrossissage à la défonceuse, et finitions au ciseaux.

Le travail continu avec la mise en forme des pieds.
1 réalisation des queues d'arondes à la défonceuse en position sous-table.
2 et réalisation des queues droite pour et sur la clé. Ici, tout à la main pour se faire plaisir. approche à la scie japonaise (bien sûr, sinon le tabouret ne serait pas japonais ) et finitions au ciseau.

Vérification de l'ensemble par un assemblage à blanc. Faudrait pas que ça ne s'emboite pas..., c'est bon tout est d'équerre.

Ensuite, réalisation des queues d'aronde qui seront incrustées dans les flancs des pieds. Utilisation de la défonceuse sous table, et scie sous table pour la mise à longueur de la queue droite qui viendra s'encastrer dans les pieds.

Aarrrgggg, j'ai pas pris de photos.

Donc on poursuit en faisant l'empreinte de la queue droite dans les pieds. Idem, dégrossi à la défonceuse et finitions aux outils à main.

Mise en position et collages des queues d'aronde dans les flancs des pieds. Et... ben c'est fini pour la partie usinage.

Donc passage aux finitions. Avec un séance de ponçage en règle.
Comme je suis sur du châtaignier, et je peux vous garantir que celui-là ne sera pas attaqué par le parasites, vu la quantité de tanin qu'il a. A la fin de chaque usinage, j'avais les mains et les bras noir à cause de l'oxydation du tanin sur ma sueur (oui il fait un peu chaud cet été )
donc pour éviter de future déconvenues, j'ai appliqué un fond dur pour bloquer les tanins.