Octogonaux parce que ça va plus vite à faire, et la prise en main n'est pas mauvaise.
Partant d'une bûche, je me dégage un carrelet dont la section a la longueur et la largeur finales voulues. J'abats les angles de manière à ce que les trois facettes sur "l'avant" et "l'arrière" du manche aient la même largeur. Puis j'affine la partie qui rentrera dans l'œil jusqu'à ce qu'elle s'enfonce jusqu'à la moitié de la profondeur de celui-ci. La pente de la pointe doit être faible pour éviter que le bord de l'œil n'arrache le bois en s'enfonçant. J'arrondis aussi le bord de l'œil avant d'emmancher.
Je ne pratique pas de rainure dans le haut du manche pour y loger le coin. Après avoir emmanché en force, je fends le haut du manche avec un couteau, sur deux millimètres de profondeur, puis j'enfonce le coin dans ce début de fente. Le coin s'enfonce en fendant le bois. Ça serre davatange qu'en pratiquant un trait de scie. Plusieurs coins fins valent mieux qu'un coin épais qui a tendance à sortir.
Discussions
Mais du coup tu crées une fente qui peut se propager au-delà du fer avec les mouvements hygrométriques et les chocs… quand on fait un trait de scie on perce avant pour éviter ça…
Tu avais déjà expérimenté ça sur la durée ?
tarpan Tous les outils présentés ont servi, le marteau américain a été emmanché il y a plus d'un an, j'ai fait la même chose sur une hache avec laquelle j'ai abattu cet hiver, et il n'y a aucun signe de propagation de la fente. Le coin ne descent jamais en-deçà de la tête du marteau, il doit s'arrêter à trois quart de la hauteur intérieure de l'œil, et le bois en bas de l'œil est très comprimé. Je compte sur cette compression, qui tient le bois uni, pour ainsi dire, pour que la fente ne se propage pas plus bas dans le manche. L'avenir me dira.