J'adores ce genre de poulie. Tu aurais plus de détails sur la réalisation ? Comment as tu fixé l'anneau ? Le cordage sort directement d'un trou dans la poulie (a droite)? Tu n'as pas peur de l'usure du bois ?
Pour le bateau si tu tires fort il est peut-être au bout !
L'empilement des différentes couches de bois permet d'y intercaler la fixation des anneaux. Les épaisseurs de bois sont alignées avec des tourillons en cuivre et collées. Effectivement, le cordage directement dans le bois n'est pas la meilleure solution pour un usage plus intensif mais comme je n'ai pas encore le bateau, j'ai un peu de temps pour y réfléchir ...
Le cordage directement dans le bois n'est pas une mauvaise solution, mais afin d'équilibrer et centrer la traction sur la poulie au mousqueton, le départ de la corde et son trou dans le bois seraient mieux en bas à l'aplomb de ce mousqueton, mais passant au dessus du tourillon cuivre caché à ce niveau, et qui reprend les efforts jusqu'aux joues externes, comme je le suppose sont montés les axes de maintient du mousqueton ou de la manille de la poulie basse.
Puis à la place d'un noeud d'arrêt simple ou en huit, démarrer alors par un noeud à boucle: N. de Chaise ou N. de Sylvain, ou un N. d'Échafaud qui va se resserrer contre le bois, mais moins facile à défaire, ce qui est aussi sont but.
Très beau travail, si je perçois bien les dimension, les réas doivent faire 5 à 6 cm de diam., sans outillage de maquettiste, c’est du grand art et avec, c’est un travail de précision digne d’une horloge Comtoise. Bravo l’artiste ! En dessous de 20 cm je n’oserais pas m’y risquer.
A propos du parti-pris de conception, le problème n'est pas le trou le mais le nœud, en 8 vraisemblablement, qui fragilise le palan. Quel qu'il soit, un nœud fragilise toujours un cordage, jusqu’à une perte de résistance de 50 % ! Traditionnellement, on fait une épissure très ajustée. De cette manière on conserve près de 90 % de la résistance du cordage.
Il reste que réaliser une épissure sur un cordage en tresse comme présenté avec les poulies n’est pas à la portée de tous les plaisanciers et demande plus d’outils que sur un cordage 3 torons ; c’est la même différence qu’un assemblage à mis-bois ou des queues d’aronde. Cela tombe bien : les cordages modernes, tresse ou double tresses, sont montés à bord alors que les poulies bois l’avais quittés depuis longtemps . Dans le même ordre d’idée, les anneaux, qui n’en sont pas mais une manille et un mousqueton galvanisé (les marins tiennent à la plus grande précision de langage), seraient avantageusement remplacés par une boucle épissée, le résultat serait plus solide.
Niveau technique, tu est prêt à commencer le bateau, il faut juste avoir la bonne taille d’atelier et du temps. Au vus de tes poulie il te seras facile, en matière de cordage, d’acquérir les compétences pour attirer l’œil des amateurs de vieux gréement.
Merci pour toutes ces précisions sur les cordages et autres éléments d'accastillage que je prendrai soin de prendre en compte dans les prochaines réalisations. JP
J'aime beaucoup elles sont très jolies C'est un des vieux projets qui traîne sur une de mes longues liste. Tu as une idée du poids qu'elles peuvent supporter ? Moi ça serrais plus soulever et maintenir des charges dans l'atelier que pour un bateaux.
Non. Désolé, pas de calculs et pas d'essais pour pouvoir répondre à cette question. Par contre, j'utilise le palan pour soulever des charges relativement lourdes mais je reste prudent...
Discussions
J'aime bien !
Et en effet, avant même de te lire, je voulais écrire : "Maintenant il faut que tu construises le voilier !"
J'adores ce genre de poulie.
Tu aurais plus de détails sur la réalisation ?
Comment as tu fixé l'anneau ?
Le cordage sort directement d'un trou dans la poulie (a droite)? Tu n'as pas peur de l'usure du bois ?
Pour le bateau si tu tires fort il est peut-être au bout !
L'empilement des différentes couches de bois permet d'y intercaler la fixation des anneaux. Les épaisseurs de bois sont alignées avec des tourillons en cuivre et collées. Effectivement, le cordage directement dans le bois n'est pas la meilleure solution pour un usage plus intensif mais comme je n'ai pas encore le bateau, j'ai un peu de temps pour y réfléchir ...
Merci !
Très jolies poulies et beau travail.
Le cordage directement dans le bois n'est pas une mauvaise solution, mais afin d'équilibrer et centrer la traction sur la poulie au mousqueton, le départ de la corde et son trou dans le bois seraient mieux en bas à l'aplomb de ce mousqueton, mais passant au dessus du tourillon cuivre caché à ce niveau, et qui reprend les efforts jusqu'aux joues externes, comme je le suppose sont montés les axes de maintient du mousqueton ou de la manille de la poulie basse.
Puis à la place d'un noeud d'arrêt simple ou en huit, démarrer alors par un noeud à boucle: N. de Chaise ou N. de Sylvain, ou un N. d'Échafaud qui va se resserrer contre le bois, mais moins facile à défaire, ce qui est aussi sont but.
Bonjour
Très beau travail, si je perçois bien les dimension, les réas doivent faire 5 à 6 cm de diam., sans outillage de maquettiste, c’est du grand art et avec, c’est un travail de précision digne d’une horloge Comtoise.
Bravo l’artiste ! En dessous de 20 cm je n’oserais pas m’y risquer.
A propos du parti-pris de conception, le problème n'est pas le trou le mais le nœud, en 8 vraisemblablement, qui fragilise le palan. Quel qu'il soit, un nœud fragilise toujours un cordage, jusqu’à une perte de résistance de 50 % !
Traditionnellement, on fait une épissure très ajustée. De cette manière on conserve près de 90 % de la résistance du cordage.
Il reste que réaliser une épissure sur un cordage en tresse comme présenté avec les poulies n’est pas à la portée de tous les plaisanciers et demande plus d’outils que sur un cordage 3 torons ; c’est la même différence qu’un assemblage à mis-bois ou des queues d’aronde.
Cela tombe bien : les cordages modernes, tresse ou double tresses, sont montés à bord alors que les poulies bois l’avais quittés depuis longtemps .
Dans le même ordre d’idée, les anneaux, qui n’en sont pas mais une manille et un mousqueton galvanisé (les marins tiennent à la plus grande précision de langage), seraient avantageusement remplacés par une boucle épissée, le résultat serait plus solide.
Niveau technique, tu est prêt à commencer le bateau, il faut juste avoir la bonne taille d’atelier et du temps. Au vus de tes poulie il te seras facile, en matière de cordage, d’acquérir les compétences pour attirer l’œil des amateurs de vieux gréement.
Willy
Merci pour toutes ces précisions sur les cordages et autres éléments d'accastillage que je prendrai soin de prendre en compte dans les prochaines réalisations.
JP
J'aime beaucoup elles sont très jolies
C'est un des vieux projets qui traîne sur une de mes longues liste.
Tu as une idée du poids qu'elles peuvent supporter ?
Moi ça serrais plus soulever et maintenir des charges dans l'atelier que pour un bateaux.
Non. Désolé, pas de calculs et pas d'essais pour pouvoir répondre à cette question. Par contre, j'utilise le palan pour soulever des charges relativement lourdes mais je reste prudent...