Le titre de l'exercice est traçage "chapeau de gendarme et répartition".
Seul un plan nous est donné, pas d'instruction complémentaire à part quelques précisions à l'oral.
Ici les difficultés sont :
- le traçage : chapeau de gendarme et la répartition des lames (l'objet principal de l'exercice)
- l'usinage du chapeau de gendarme (montage d'usinage -ou gabarit-)
- répartition régulière des mortaises sur les deux traverses
- alignement des arasements des lames
Petite difficulté supplémentaire confiée par le prof : des moulures arrêtées à 15mm (congé de 5 mm) sur l'ensemble des éléments verticaux intérieurs (montants et lames).
Le résultat a bien plus aux profs, ils m'ont demandé de faire un socle.
On en reparle prochainement, je crois que je vais mettre plus longtemps à fabriquer le socle que le portillon.
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trente six seb
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Hugh visage pâle. Fais sa jumelle et toi ouvrir saloon
Superbe, le faible espacement et les moulures arrêtées ça rend vraiment bien.
merci, oui il y a ce côté porte de saloon un peu rigolo
le seul détail esthétique un peu limite c'est le débord des bouts de lames sur la moulure intérieure des traverses.
trente six seb alors justement, n’est ce pas préférable pour limiter le piège à eau en pied de lame?
En bas peut être mais pas en haut.
Résultat sympa, juste une petite chose, tu aurais pu calibrer dans l'autre sens en couchant le fil du bois.
Je suis presque d'accord : j'aurais DÛ calibrer dans l'autre sens. Boris Beaulant t'a grillé dans les commentaires du pas à pas reconversion.
merci
Il y a semble t'il une frontière étanche entre les métiers...
Mon père, modeleur, utilisait pour les formes courbes (et il en faisait tout le temps), une grande ponceuse cylindrique verticale (et je l'utilise aussi tous les jours...). C'est une machine qui n'existe apparemment que chez les modeleurs, les menuisiers ne connaissent pas.
Et pourtant, c'est si facile... On trace la courbe sur le bois, on découpe la courbe à la scie à ruban, puis un coup de ponceuse pour usiner correctement, et voila.
Pas besoin de gabarit spécifique, pas de poussoir et de sécurités ad hoc, pas besoin de penser au fil ou contre-fil, aucun danger. Précision extrême. On usine au 1/10. Et on peut le faire sur des épaisseurs jusqu'à 20 cm.
En quelques minutes, c'est fait. Personnellement, je ne pourrais rien faire sans cette machine.
Pourquoi cela n'existe t'il pas chez les menuisiers ? Le poids des traditions, sans doute. Et parce qu'ils ne font pas souvent des formes courbes.
Mais dans une école, on devrait apprendre cela...
Ma machine, conçue, réalisée et brevetée par mon grand-père en 1947:
Kentaro c'est d’accord, le rouleau ponceur existe aussi à la toupie, pour obtenir un résultat correct au calibrage il faut un bon coup de main et travailler en avalant ( ou en concordance), mais quand il y a une moulure c'est différent, la toupie devient incontournable, c'est possible de travailler à droite et à gauche avec un inverseur de rotation et avec des outils à droite et à gauche
Kentaro si ! :D j'ai utilisé cette ponceuse pour finaliser le gabarit.
Pour une pièce unique, on est d'accord, le gabarit ne sert à rien (sauf moulure comme le précise kaj) ou alors quand la difficulté est beaucoup moindre d'usiner un gabarit mince qu'une grosse pièce dure en massif.
Donc si ça existe et je m'en suis servi.
Et comme le dit aussi kaj, il existe à la toupie le rouleau ponceur (avec aussi la possibilité d'adapter un roulement). Mais ça revient au même que le bouffe tout dans ce cas là.
Les lycées pros sont orientés production en petite ou grande série.
kaj, oui, mais on peut mettre des rouleaux de 30 cm de haut sur une toupie et de 20 cm de diamètre ? On peut usiner une surface de 20 cm de haut ? et qui font également un va et vient en hauteur, de manière à avoir une surface très lisse ? D'autre part, avec un cylindre ponceur, il ne faut pas que cela tourne trop vite, en tout cas moins vite que sur une toupie.
Ce n'est pas la même chose.
trente six seb Avec la ponceuse, je n'ai besoin d'aucun gabarit, même pour faire 10 pièces de suite. Il me suffit de poncer très précisément selon le trait. Et pour tracer, j'utilise la première pièce comme gabarit. Cela fait 15 ans que je fais des pièces courbes, et je n'ai jamais utilisé de gabarit.
Pour moi, cette ponceuse est une des principales machines de mon atelier.
Oui mais ta ponceuse a des capacités importantes. Mais sur le fond tu as raison il y a quand même un certain conservatisme.
Les montages me font penser aux motos des autos école. Avec ces cadres partout. C'est complet ta formation, top
oui c'est un peu ça. Si un montage d'usinage est demandé en examen, il faut le peaufiner, plus que la pièce qui en ressortira. Dans la vraie vie, c'est bien de connaître les régles pour les adapter et gagner du temps là où c'est utile.
trente six seb je dois t'avouer que j'ai fait tous mes usinages arretés sans montage. Tu as l'air un peu plus encadré.
C'est la première fois que j'utilise ce montage. Mais c'est la première fois que j'usine d'aussi petites pièces. Et il y avait les 4 faces à faire.
A la base je voulais utiliser des butées pour être bien régulier. C'est un prof qui m'a dit de faire comme ça. Le suivi dépend des profs, ils sont 5 et n'ont pas tous les mêmes préoccupations.
Effectivement, très beau portillon !
Merci