Un peu plus de lecture m'a apporté la réponse relative à la réparation de l'entrait.
Dans les fermes à très longue portée (> 12 mètres), les entraits pouvaient être en plusieurs morceaux. Les jonctions étaient effectuées par un moisage de type platebandes + boulons, et supportées par une platebande sous le moisage dans laquelle était boulonnée une barre en acier accrochée à l'arbalétrier.
C'est une solution qui est évidemment avantageuse par rapport à un poteau de soutien.
Je posterai des photos du traité de charpente que j'utilise pour compléter la description en images.
Il ne reste plus qu'à trouver la quincaillerie et à organiser les travaux.
Bonjour,
Comme l'écrit Kentaro, une seule contrefiche suffit. Il suffit qu'elle soit correctement dimensionnée par rapport aux autres éléments.
Je présume que vous n'êtes pas emballé par un angle à 45º si l'abri doit être aussi étroit que possible tout en étant aussi bas que possible.
C'est probablement ce qui motive votre idée d'utiliser deux contrefiches. Le problème qu'il faut anticiper c'est que ces deux contrefiches vont créer une torsion qui peut rapidement devenir ingérable, même avec du bois vraiment sec.
Pour en revenir à une contrefiche simple, son dimensionnement dépend de la portée de la pièce de bois supérieure, de la forme et de la charge de la toiture à supporter (couverture + structure), de la manière dont la pièce supérieure est supportée à l'autre bout (mur ? poteau ?), des charges accessoires liées à la couverture...
Les charpentes à entrait retroussé ont été l'évolution de la ferme latine pour permettre de libérer l'espace sous la couverture. C'est un système simple qui pourrait potentiellement répondre à vos contraintes.
Je suppose que les encoches centrales sont pour les doigts, et que l'espace derrière les pièces mobiles est fixe.
Cela en ferait certainement un bon "truc" pour ranger les chaussettes, sous-vêtements, cravates (et montres)...
Mais je n'explique pas les encoches périphériques dans les pièces en noyer / ébène.