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Ara

Podcast : Le "Virgile au rabot", histoire d'un poète ouvrier


Adam Billaut est un menuisier poète du 17e siècle. Connu sous le nom de "Menuisier de Nevers" pour sa poésie élégiaque et politique, et surnommé "Virgile au rabot", il entre au canon littéraire avant d'être oublié. Qui est celui que les poètes-ouvriers du 19e siècle considèrent comme un précurseur ?

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Ara  a publié la trouvaille "Podcast : Le "Virgile au rabot", histoire d'un poète ouvrier".
il y a 2 mois
mofran

très intéressant, qualité des intervenants,
sans doute moins à lire , n'empêche on le trouve sur gallica
gallica.bnf.fr...r&suggest=0

racmterrof
( Modifié )

mofran
"n'empêche on le trouve sur gallica"
......
Que faut-il comprendre?

mofran
( Modifié )

que je préfère de loin écouter une historienne qui a creusé le sujet et livre ce qui en sort que lire les textes originaux du dit bonhomme, aujourd'hui son histoire s'écoute mieux que ses textes ne se lisent
"Mon Apolon est ma varlope ..." ok ca fait sourire deux minutes

smcj
( Modifié )

Je ne connaissais pas et je remercie mille fois Ara pour cette trouvaille qui m’amuse. Il est effectivement très admiré au XIXe et tombe franchement dans l’oubli après. Mais il possède une page Wikipédia.
C’est vrai qu’il est un poil barré le maestro ; mais ça le rend très sympathique, un peu comme les digressions philosophiques qui émaillent, par exemple et entre autres, le texte de Léon Jamin.
J’adore quand il veut retrouver son pognon à coup de littérature bien casses burnes mais non dénuée de franche rigolade ; il a énormément d’humour et d’autodérision. Avec une connaissance des fondamentaux de son époque qui force quand même l’admiration au pesé des origines de sa condition.

Par contre, rien ne m’énerve plus que France-Cul. qui, publiant cette image, la source par la mention : « Gravure représentant un artisan menuisier dans le supplément du "Nouveau Dictionnaire d'Arts et de Sciences universel" de John Barrow, Londres, 1754 ©Getty - SSPL/Getty Images ».
Écrire « A supplement to the New and universal dictionary of arts and sciences » leur écorcherait la « ture ». Et comme la chose fait un peu plus de huit cents pages émaillées de Planches multiples et variées (ça reste un dictionnaire), trouver la bonne n’est pas aisé, puisqu’on a aucune idée du mot auquel elle fait référence. Mais j’ai quelques pratiques ; vengeresses… Donc c’est à la page 779 et, évidemment, au mot « Turning ». Et là, on découvre deux types de tours, l’un à volant d’inertie et l’autre à arc. Surtout, on voit une illustration de tournage de balustre, ce qui est rare. Donc, pour les amateurs de grande définitions (dont je suis…), c’est, un peu amélioré par mes soins, par ici. Je dis ça, je dis rien. Mais parti de la version d’Internet Archive, il se trouve assez peu de chances que je facture ici 475 dollars un produit du DOMAINE PUBLIC et à la définition supérieure.
Si les poètes-ouvriers des Trois Glorieuses et de la Monarchie de Juillet prenait le Virgile au rabot comme un de leurs précurseurs, il semble d’actualité de devoir continuer la lutte…

¡Y viva la Revolución!

8-)

smcj

mofran Peut-être alors gagnerez-vous à vous nourrir des deux, vous qui, comme nous, vivez dans un siècle où la conscience de l’Histoire peut être nourricière. Sans oublier, bien sûr, de s’assurer toujours à avoir bien conscience que les « manques » d’une époque ne le sont pas au moment où elle se vit. L’historienne fait un travail de synthèse ; c’est son boulot. Mais elle est là, aussi, pour nous inviter à retourner au texte princeps, à fortiori parce que la modernité (Gallica, l’Internet, &c.) nous en donne l’accès d’un clic de souris. Ce n’est pas le tout d’évoquer l’incroyable bain culturel qui leur permettait, par exemple, de faire autant de « références mythologiques », il nous faut aussi, auditeurs de France-Cul. que nous sommes, faire cet effort d’accéder à ce qui pétrissait leur quotidien pour en percevoir le sens. Ceci, aussi pour pouvoir critiquer l’interviewer de cette émission qui, à 42:57, dit quand même une énormité : « On sait bien que la littérature ouvrière se développe avec l’industrialisation, c’est le XIXe siècle […] ». Manifestement ce garçon ne fréquente pas les meilleurs salons du XXIe ; mais il devrait, ça lui permettrait de s’économiser les raccourcis et les clichés.
Ce que je veux dire (surtout), c’est que la « synthèse-du-résumé-synthétique-et-condensé », ça finit par devenir sérieusement riquiqui… Ce serait dommage, tout de même, qu’on juge notre époque dans les siècles à venir finalement très pauvre pour n’avoir fait d’autres efforts que la synthèse alors qu’il est acquis que notre temps possède, en potentialité et techniquement, infiniment plus de moyens…

etiennedesthuilliers

bonjour cela me fait plaisir de voir que certains ont de bonne lecture , livre que je possède depuis une trentaine d année, j en possède un autre sur les tourneurs et un autre si ma mémoire est bonne sur la barrique
il était une époque ou l on trouvait souvent de la versification
mais a mon avis tous bon travailleurs du bois devrait avoir lu ce genre d ouvrage, bonne lecture
un menuisier qui est aussi historien

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