Qui n'a jamais rencontré de problème d'arrachement en rabotant. Et bien ce petit dispositif brise copeaux porte bien son nom, il ne sert pas que à rigidifier la lame mais également à briser les copeaux avant qu'ils ne provoquent un arrachement.
Ainsi on apprend qu'avec un rabot lame vers le bas un angle d'attaque de 45° (type Stanley) et un brise copeaux bien ajusté on peut lutter contre l'arrachement des fibres mêmes dans des bois figurés. Pour cela il suffit de bien préparer le brise copeau pour qu'il fasse parfaitement corps avec la lame, éventuellement créer un biseau frontal à 45° si ce n'est pas déjà le cas et le placer à environ 2/10eme de mm du tranchant.
Le résultat en vidéo : youtube.com/wa...h?v=pSjpzta0FuY . Regardez à 2:26 à quel point il est proche.
Ce sujet fait débat outre atlantique depuis la publication de cette étude très sérieuse : giantcypress.n...ted-by?8de140f8 .
Au final, en fonction de la manière dont on ajuste le brise copeau, on peut changer radicalement le comportement du rabot sans changer de lame ni d'angle d'attaque.
J'ai essayé ce week-end sur mon stanley n°4 et c'est adopté. J'ai fait ainsi une grande partie de mon meuble étagère en orme au fil tortueux.
Discussions
Dans mon commentaire sur ta précédente trouvaille je parle du rabotage à contre fil et c'est là que le contre fer bien réglé empêche le fer de pénétrer le bois et de labourer ta surface.
Pour cela tu te fais une planche rabot test avec des réglages différents tu notes tout et tu n'as plus besoin de YouTube....c'est en forgeant.....
Hello,
J'avais raté ton commentaire précédent. Et oui un contre-fer bien réglé fait toute la différence. Mais non il n'empêche pas d'entrer dans le bois car il se trouve tout de même au dessus de la semelle du rabot. Car avec un contre fer réglé à 0,2mm on ne prends des copeaux énormes tout de même (0,2mm/racine(2) pour être précis au grand maximum avec un angle d'attaque à 45°). Il est raisonnable d'aller jusque des copeaux entre 5/100 et 1/10 ce qui est déjà pas mal en finition.
Mais oui je suis d'accord, une fois qu'on a pris le coup de patte on fait cela à l'œil.
aux doigts et à l'œil, la théorie c'est bien pour essayer de comprendre et bien sûr raboter du chêne ou du noyer, cela ramène des variables supplémentaires.je n'ai pratiquement que des rabots fûts bois.
Ton angle d'attaque est à 45° , mais ton biseau est à 25 ° et c'est la vibration de la lame qui si elle rentre en résonance quand ton contre fer est trop haut peut d'arracher des morceau, parce que si tu maîtrise la mécanique du rabot , tu ne maîtrise pas la cohésion des fibres et les densités hétérogènes à proximité des nœuds.
Je laisse de côté le micro biseau et le micro miroir au dos pour ce qui concerne le top du top de l'affûtage ( à la main)