Je me permet de déposer une trouvaille de Selass Bimbamboum.
Il l'a partagé sur les réseaux sociaux. Ceci présente de A à Z leur fabrication; et comme mon métier en découle fortement cela a 2 fois plus de plaisir à vous le faire connaitre, car c'est fait à l'ancienne en partie.....
Discussions
belle vidéo instructive, toutefois je me demande si réellement la conscience professionnelle est si omni présente. L'amour du travail bien fait n'est'il influencé par l'effet camera. ce dit dit il reste de bons outils
Je confirme que cela m'étonnerait aussi que chaque rabot soit pris au pied à coulisse aussi. Cela doit être filmer dans un laboratoire de contrôle. Mais si c'est comme chez moi, à certaines étapes cela est contrôle l'œil nu. Maintenant ce sont tout de même des outils et une marque qui a à défendre son image....donc des contrôles de planéité et d'équerre s'impose pour chaque pièce je pense.
ah j'ai hésité à la poster et j'ai eu la flemme. incroyable cette vidéo ! certes c'est pas édité pour montrer les défauts des rabots, mais on voit quand même un processus avec un passage manuel a presque chaque opération, et une attention au détail impressionnante. les semelles sont usinées, puis rectifiées. l'ajustement du petit sabot dessous est ajusté avec une belle précision, et surtout c'est un process industriel qui a réussi à rester localisé dans un pays développé malgré (ou grâce à ?) un marché de niche. on voit le potentiel pour beaucoup de raccourcis et compromis sur la qualité qui seraient faits si le coût de revient de l'objet devait être remis en question. Et on comprend pourquoi c'est des rabots à plus de 400 balles. (ce qui veut pas dire qu'il faut mettre ça dans un rabot hein, on fait aussi du très bon travail avec un bloc en bois fabriqué soi-même et un fer médiocre ou d'occasion mais bien affuté!)
Ben oui, mais comment on aplani le bloc de bois du coup ? :D
Merci d'avoir posté cette vidéo, c'est vraiment très intéressant.
Cela dit ça ne donne pas envie d'acquérir un produit, si beau soit-il, qui est produit dans un processus industriel digne du XIXème siècle, tout au moins pour la partie fonderie, avec une sécurité et des conditions de travail parfois choquantes. Pour le reste du processus, beaucoup d'opérations répétitives manuelles, où tout dépend du geste et de l'œil de l'ouvrier. Là c'est plus de l'artisanat que de l'industrie, ce qui pour de l'outillage de série n'a pas beaucoup de sens. Paradoxalement, c'est la partie travail du bois qui semble la plus moderne et la plus convaincante.
Le produit fini est tout de même très beau. Pour y arriver, le service contrôle final joue probablement un rôle de filtre important et on aimerait avoir une idée du taux de rebut qu'il génère pour assurer cette qualité.
Salut, tout a fait d'accord sur la sécurité et protection des salariés. Au prix ou ils vendent leur produit, ils pourraient fournir des tenues de protections.
Je me suis fais la même remarque. Par contre, je ne pense pas que ce soit de la grande série. Donc il est difficile d'industrialiser le process de fabrication.
Il y a beaucoup d'entreprises également en France de taille industriel mais avec des procédés artisanaux.
Oui, la partie fonderie je l'ai trouvée aussi un peu limite.
Mais pour le reste, le contrôle qualité laisse à penser que le gros du prix vient de là.
Ça reste tout de même très instructif.