Pour rebondir sur la discussion entre "le beau et le goût", une petite vidéo de la fabrication d'un tabouret d'Alvar Aalto.
Cela semble simple et facile, mais ce que je trouve "beau" c'est l'équation entre l'épuration de dessin de ce tabouret, l'astuce du cintrage du pied et le process de fabrication à l'échelle industrielle.
bisous
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matmuin
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matmuin
C'est faire offense à cet Architecte de comparer cet article de bazar avec son tabouret fruit d'une réflexion et d'un travail sur les lignes,les proportions...... Et d'une mise en œuvre par un Menuisier!
salut racmterrof
Je te renvoie vers la page wikipédia d'Artek :"Artek a été fondée en décembre 1935 par l’architecte Alvar Aalto, sa femme Aino Aalto, la galeriste d’art Maire Gullichsen et l’historien d’art Nils-Gustav Hahl (fi)"
Ce tabouret emblématique est toujours au catalogue d'Artek et ce depuis 1933, dessiné par Alvar lui-même. c'est beau et bon, même fait par un menuisier ;)
Bon, ok... en revanche, il a été copié un milliards de fois, avec des finitions de merde. Mais c'est aussi ça le succès d'un design iconique : la réappropriation et la diffusion de masse.
Bisous
racmterrof IL y a deux tabourets dessinés par Alvar Aalto:
Le X602 avec des pieds en coquille saint jacques, inspiration art déco: google.com/sea...h=624&dpr=1
Et le 60:
google.com/sea...h=624&dpr=1
Le 60 n'est en aucun façon un article de "bazar"... C'est même une merveille du design, par sa simplicité. Et ce n'est pas parce qu'il est plus simple que le 605, qu'il en est moins beau.
Le travail sur la forme et les proportions est même bien plus élaboré que sur le 605. Obtenir une chose qui parait simple, ce n'est pas si simple..
Certes, on l'a vu 10 000 fois, c'est devenu presque "commun", mais cela n'enlève rien au génie de sa forme.
Réalisé en 1933, il était à l'époque révolutionnaire.
Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'un processus industriel peut avoir un rapport avec la notion de beauté.
C'est évidemment très personel mais on peut admirer le travail d'ingéniérie et d'optimisation mais l'humain est relégué à des tâches secondaires de vérification, dans une logique de production de masse où tout est lissé, la créativité est rayée de l'équation.
A l'heure d'aujourd'hui, il faut sortir absolument de ces logiques de rentabilité et retourner vers des productions locales et durables.
Je vois ici 5 personnes différentes qui vivent de la création de peut-etre 1000 chaises par jour.
Un ébéniste qui créée une chaise et la fabrique, en fera peut etre une par semaine mais une seule chaise lui permettra de vivre durant cette semaine.
Le travail volé par la machine, par l'automatisation est une hérésie car on élimine le cout humain et de polution dans les calcul de rentabilité.
On obtient donc un résultat comptable qui n'est pas en adéquation avec le coût réel d'un objet.
Seul l'artisanat prend en compte les coûts réels d'une création.
Qu'ils soient humains, énergétiques ou encore de durabilité.
La danse des robots dans une chaine de création a quelque chose d'hypnotisant mais la réalité qui se cache derrière est la source de tous les problèmes du monde actuel.