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thierrywood

Taux d’humidité correct pour le tournage

Bonsoir,
Tourneur amateur et surtout débutant, j’aimerais savoir à partir de quel pourcentage d’humidité, il est possible de tourner du bois sans avoir de problèmes de séchage « post-tournage » ?
J’utilise principalement mon bois de chauffage.
Merci par avance pour vos réponses et conseils, je suis preneur.
Boisement vôtre ! …

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5 réponses

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Jeandut

Bonsoir Thierry.
Également retraité et passionné de bois. Je tourne quelque fois du bois vert. Je le termine sans traitement de surface. Passage au microondes (petites pièces bien sur) cela donne des résultats surprenants. Des déformations artistiques.

thierrywood

Merci Jeandut !

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Medalegno
( Modifié )

Bonjour Thierry, et bravo et merci pour ta présentation, en arrivant ici (c'est assez rare pour être signalé !).

Pour le fait de t'inscrire ici, en tant que retraité, ne t'inquiète pas, tu es loin d'être le seul à y venir à cette occasion... J'en fais moi-même partie (depuis quelques mois).🧙‍♂️ 👍
Bon, à la différence que pour ma part, j'ai passé une très grande partie de ma carrière dans le bois ou des métiers en rapport direct, en y rajoutant aussi pas mal de temps de découverte, durant ma jeunesse, auparavant.

Pour autant, je ne me suis réellement et sérieusement mis au tournage qu'il y a à peu près un an et demi, car je n'avais qu'à peine approché, et peu pratiqué durant mon activité professionnelle, ce domaine.
Je peux donc dire que je découvrais aussi (je découvre d'ailleurs encore), le tournage. Cette spécialité nécessitant, malgré ce qu'on pourrait croire, d'apprendre plein de choses nouvelles, même si on connaît bien le bois et les façons habituelles de l'usiner dans les métiers du bois.
La première venant du fait qu'ici, ça n'est plus un outil en rotation à haute vitesse qui vient usiner le bois, mais c'est cette fois le bois qui est en rotation (parfois à une vitesse conditionnée par son diamètre ou son équilibrage, d'ailleurs), face à un outil fixe.

Mais il y a bien d'autres choses à découvrir et expérimenter, sur le bois en lui-même déjà, ainsi que concernant son hygrométrie, spécifiquement dans le cadre du tournage. Mais aussi pour trouver, mettre au point diverses techniques, phasages d'opérations, gabarits, supports, outils spécifiques, montages particuliers à un type de tournage... Le domaine est infini.
.../...

(Mais, j'arrête temporairement là. Je me rends compte que j'ai beaucoup à dire, sur cette question, et pas trop de temps, maintenant. Ben oui, même en tant que retraité, je n'ai pas que rien, à faire.😅
Je vais essayer de compléter ce soir, ou au pire demain)
🤨

Mis à jour
thierrywood

Merci Medalegno !

Medalegno
( Modifié )

thierrywood > > > La suite, comme promis :

Je vais donc te répondre, en fonction de mon expérience professionnelle, et surtout de ce que j'ai acquis comme connaissances sur le tournage, au gré de mes quelques expérimentations, sur divers bois et à divers degrés de séchage. Connaissances (en tournage) que j'estime comme relativement limitées, il y a tellement à découvrir et expérimenter, je le répète, le sujet est infini.

Pour te répondre, je vais scinder la question en deux parties :

1) "À partir de quel pourcentage d’humidité, il est possible de tourner du bois"...

Je dirais qu'il n'y en a pas. Il est tout à fait possible de tourner du bois vert.
Je pense qu'une des situations extrêmes que j'ai expérimenté, ce sont quelques vases et bols en frêne, réalisé début d'été dernier. Le bois devait être abattu, non loin de chez moi, à l'occasion de travaux. Le sachant, je me suis arrangé pour y être au bon moment pour en récupérer. Puis ce bois a été débité, tourné... et séché dans la même journée (au micro-ondes), pour quelques pièces. J'ai devant moi, un pot à crayon réalisé à cette occasion, auquel j'avais rajouté une finition brûlée... toujours dans la même journée.

Dans le même esprit, tempête Ciarán aidant, (le 2 novembre 2023), pas mal d'arbres de toutes sortes étaient tombés dans mon coin, sur les routes ou ailleurs, y compris des arbres d'ornement dans mon jardin.
Ces coupes et évacuations d'urgence, m'ont permis bon nombre d'expérimentations sur du bois vert de diverses essences, y compris d'arbre ornementaux habituellement jamais exploités. Expériences bonnes ou mauvaises, d'ailleurs, mais toutes sont à prendre. J'ai toujours des tournages réalisés à la suite de cette tempête (j'en ai distribué ou offert aussi), dont bon nombre qui n'ont que peu travaillé ensuite... Il y en a aussi d'autres que j'ai jeté, ou qui ont fini dans la cheminée 😇

Une des conditions pour que des tournages en bois vert ne travaillent pas de trop, est que les pièces concernées soient des objets creux, vases, bols ou similaires. De tels objets permettent de ne garder que peu d'épaisseur de bois périphérique, ce qui permet d'en assurer un séchage rapide et sans trop de risques. À noter que beaucoup de ces tournages étaient réalisés dans le sens axial des troncs ou branches, et que le cœur (ou au moins une partie) restait au centre du tournage.

2) "...tourner du bois sans avoir de problèmes de séchage « post-tournage »

Je dirais que dans des cas comme ceux évoqués ci-dessus, il peut y avoir certains problèmes de déformation, voire de casse, si on n'en maîtrise pas le séchage. Si on le fait sécher trop rapidement, au micro-ondes, ou à l'autre extrême, si on le fait sécher naturellement, mais dans des mauvaises conditions ou pas de façon uniforme et régulière. Le séchage peut aussi varier selon les bois, l'essence, le sens de l'axe de l'objet tourné par rapport au sens du fil, etc.
Mais il y a aussi des réussites, si après les expériences ratées, on en retient les leçons, et qu'on apprend à anticiper autant que possible ces déformations.
Les déformations, on peut aussi s'en accommoder, ou les rechercher. J'ai ainsi obtenu certaines pièces, déformées après séchage, et qui finalement donnaient des aspects pas inintéressants du tout.

Lors de ces séchages post-tournage, les notions de base du retrait du bois s'y vérifient facilement. Le bois, lorsqu'il sèche, se rétracte plus fortement dans le sens tangentiel, qu'il ne le fait dans le sens radial, c'est un principe de base. (Une fiche ici, "RETRAITS, DÉFORMATIONS ET FENTES DE SÉCHAGE" sur le sujet).
Dit autrement, sa circonférence se rétractera plus rapidement que ne le fera son diamètre. Dans des bois pleins, un tronc ou un rondin, ou une section sciée incorporant le cœur, cela se manifestera par des fentes longitudinales dans le sens de la longueur en périphérie.
Mais dans le cas d'un objet creux, cette partie de bois périphérique ne sera pas empêchée pour se rétracter vers le centre de l'objet.
Sauf que ces tournages creux le sont rarement sur la totalité de la longueur de la pièce, une partie, parfois incorporant le cœur, étant conservée pour faire office de fond.
Ainsi, lors de telles expériences, le fond était repoussé vers l'extérieur (parfois vers l'intérieur, lorsque j'ai trouvé la bonne méthode pour l'y contraindre, en cours de séchage). Cette déformation est plus ou moins prononcée, suivant l'essence, les dimensions, la rapidité du séchage. Ainsi, un vase parfaitement sphérique juste après tournage, puis qui prenait la forme d'un œuf, en séchant.

La plupart de ces objets, ont donc été séchés après tournage au micro-ondes.
A contrario, les mêmes types d'objets, tournés puis laissés en séchage naturel ensuite (sous diverses conditions, modes de séchage, conditionnement pour le séchage, etc), se déforment plus qu'en séchage "rapide" au micro-ondes. C'est en tout cas ce que je constate pour l'instant, plusieurs de mes pièces étant encore dans cette phase de séchage, très longue. Sur cette méthode, je n'ai donc que peu de recul, en un an et ½.

Une autre façon de contourner ce risque de déformation, lorsqu'on tourne du bois pas parfaitement sec ou même vert, consiste à faire dans un premier temps une ébauche, en évidant la pièce, et en ne laissant qu'un minimum de bois. En procédant ainsi, on en facilite le séchage, d'une part, puis les déformations générées lors du séchage seront éliminées lors de la deuxième phase de tournage.

Tourner du bois vert ou loin d'être sec à l'air est donc tout à fait possible, si la finalité est d'obtenir un objet creux. Et, qui peut le plus, peut le moins, du bois prélevé dans ton bois de chauffage est donc parfaitement utilisable.

Par contre, si tu souhaites faire des objets pleins, les "forces en présence" se manifesteront différemment.
En effet, la partie de bois en circonférence qui pouvait se rétracter sans trop de problème vers le centre d'un objet creux, ne pourra plus le faire aussi librement, dans un massif entier. Les risques de fente en cours de séchage seront donc importants, si on ne part pas d'un bois déjà relativement sec.
Toujours dans le cas de tournages plein, s'ils incorporent tout ou partie du cœur, les déformations, mais surtout les fentes sont difficilement évitables.
Ces risques de déformation et fentes seront d'autant plus présents, que ton objet final sera d'un gros diamètre. Sur des tournages d'un faible diamètre, ça reste encore maîtrisable.

Pour terminer, quelques idées générales sur le tournage et/ou le séchage des pièces réalisées :

. Un des intérêts du tournage, c'est qu'on peut y employer plein de bois qui ne pourraient être exploités en tant que bois d’œuvre. Je me suis d'ailleurs mis en contact avec un élagueur, qui désormais, parfois m'appelle, s'il coupe quelques bois hors du commun. Mais dans de tels cas, il faut pouvoir assurer le séchage par soi-même, avant, ou après tournage.

. Plus une pièce sera de diamètre important, si elle contient le cœur, ou donc, s'il s'agit de bois vert ou presque, sont des paramètres qui augmentent les risques de déformation, de fentes ou de casse.
Idem si le bois concerné contient des nœuds ou est tortueux, (même si ces "défauts" peuvent avoir, dans le cas de tournages, des intérêts esthétiques certains).
. À l'inverse, petit diamètre, absence de cœur et de défauts, et bois au plus proche de l'hygrométrie d'équilibre qui sera la sienne, dans son endroit d'exposition ou d'utilisation, les limitent.
Cette dernière phrase répondant à la seconde partie de ta question.

. Ce qu'est le tournage, pour moi : Essayer, tester, expérimenter, parfois rater. Retenir les expériences, les mauvaises pour ne pas les reproduire, mais surtout garder les bonnes, et peut-être les améliorer encore. Et au bout, réussir à créer plein d'objets étonnants dans lesquels le bois est mis en valeur, comme rarement il peut l'être.

Voilà, voilà.
😉

thierrywood

Bonjour et un grand MERCI pour ta réponse tellement bien détaillée et intéressante. Me voici un peu plus connaisseur grâce à toi !
Bien amicalement,
Thierry

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cocoM

C'est toute la beauté du tournage sur bois : il n'y a pas de règle... ou presque.
Un peu de lecture pour défricher le sujet de l'hygrométrie du bois

Si on veut une réponse rapide : il y aura toujours des déformations post tournage, plus ou moins gênantes selon la pièce. Il faut apprendre à utiliser le bon morceau de bois pour la bonne pièce pour que les déformations ne posent pas de problème à l'usage.
Le plus simple pour démarrer est de travailler avec des bois dits secs à l'air : ton humidimètre donnera entre 13 et 17% ; contrairement à ce que le nom laisse penser tu auras rarement un bois sec à l'air juste en le laissant sécher dehors, il faut finir en intérieur ; et d'en éliminer les défauts (coeur, noeuds, fissures).
Par la suite, il faut accepter un taux de ratages et expérimenter en essayant dans la mesure des envies de s'inspirer des notions théoriques qui vont suivre :

Avant toute chose, il faut comprendre le principe d'équilibre hygrométrique : le bois "sec" va chercher à atteindre un équilibre hygrométrique avec son environnement, mais contrairement à l'air ambiant dont le taux d'humidité varie de manière quasi instantanée, le bois a un délai de réponse variable.
Conséquence ? Selon la région (tu as un abaque en dernière page du lien) la saison et l'usage, l'humidité résiduelle idéale du bois ne sera pas la même. Pour un grand plat utilisé comme déco dans une maison moderne on cherchera un taux de 12-15% comme pour un meuble ; pour un bol utilisé tous les jours et lavé à grandes eaux on pourra se contenter de 15-18% ; pour une boîte avec couvercle ajusté il faudrait descendre à 12% et laisser le bois s'acclimater dans son environnement final trois semaines avant le tournage.

On le voit bien, il est illusoire de se baser uniquement sur le taux d'humidité pour avoir une pièce stable ; ce n'est pas un meuble qui va rester en place et pour lequel on peut mesurer l'environnement pour trouver le bon degré d'humidité. On peut en revanche jouer sur le deuxième aspect : le délai de réponse du bois.
En fonction de l'essence, de la vitesse de croissance de l'arbre, le délai de reprise d"humidité va varier (grosso modo bois dense à grain fin = reprise d"humidité lente, bois léger grain grossier = reprise rapide). On peut jouer sur le choix d'essence pour limiter les variations dimensionnelles liées (on privilégiera un bois à reprise lente pour un bol d'usage courant et un bois à reprise rapide pour un environnement plus stable). On peut aussi jouer sur la finition pour ralentir encore cette reprise d"humidité (par exemple en saturant un bois d'huile, par un vernis...)

Par ailleurs, il faut chercher à comprendre comment les variations d'hygrométrie du bois vont créer des déformations. En gros le bois se déforme de trois façons : axiale (la "hauteur" de l'arbre) ; radiale (le "diamètre" de l'arbre) et tangentielle (la "circonférence" de l'arbre). La déformations axiale est négligeable, la radiale commence à se voir, et la tangentielle est importante.
Pour chaque pièce de bois, il faut essayer de la visualiser en situation dans l'arbre pour comprendre dans quel sens elle va se déformer : si on prend un carrelet en bois de fil, sa longueur va être stable en longueur (déformation axiale) ; une de ses dimensions (côté ou diagonale suivant l'orientation des cernes) va changer en déformation radiale (perpendiculairement aux cernes du bois quand on regarde le bois de bout) ; et la géométrie du carrelet (les angles droits et côtés parallèles) va changer suivant la déformation tangentielle (là encore selon l'orientation, mais aussi selon le rayon de courbure des cernes).
Les variations de dimensions se feront dans les deux sens : en diminution quand le taux d'humidité baisse, en augmentation quand le taux d'humidité monte.
En conséquence, on va essayer de privilégier certaines parties de l'arbre pour certaines pièces :
_pour une boîte à couvercle ajusté, je vais tailler un carrelet loin du coeur pour avoir des cernes parallèles entre eux et à la courbure négligeable => la déformation dans un sens ou dans l'autre donnera une section "ovale" équivalente à la boîte et à son couvercle, qui resteront bien ajustés dans deux positions ; si je prends un carrelet près du coeur avec des cernes très courbés la déformation donne une ellipse irrégulière (une goutte d'eau) qui a plus de risque d'être mal ajustée.
_pour une assiette plate, je vais privilégier une planche sur quartier qui me donnera une fois déformée une assiette ovale mais dont le fond restera plat (et donc stable) plutôt qu'une planche sur dosse qui donnera un fond courbé (et donc une assiette rocking chair)

Pour rajouter encore un peu de complexité il faudra prendre en compte les "défauts" du bois (noeuds, bois de tension/compression etc...) et l'essence (grain fin/grossier, cernes serrés/large , rayons médullaires marqués/discrets ; bois dense/léger...) pour avoir une idée de l'importance des déformations auxquelles on s'expose.

Pour ce qui est des fissures au séchage, on ajoute un autre élément qui est la plasticité du bois (sa capacité à se déformer). Ca dépend des essences, de la température, de l'humidité, et de la vitesse de déformation. Si on va trop vite, dans un environnement trop sec, trop froid... ça casse.
Le bois sèche/s'humidifie principalement par le bois de bout (une histoire de capillarité) ; en cumulant ce fait avec toutes les complexités d'avant, on va repérer des zones qui vont cumuler déformations importantes et rapides... et là ça casse.
Une première solution c'est de chercher à uniformiser la vitesse de séchage/déformation (micro ondes, bain de copeaux, peinture du bois de bout par ex)
Une deuxième solution c'est d'éliminer les zones où la tension va s'accumuler (éliminer le coeur, les noeuds...) et les zones de rupture (fissures existantes)
Une troisième solution c'est de rendre la pièce suffisamment fine pour privilégier les déformations plastiques aux fissures
Une quatrième c'est de contraindre la pièce (sur un moule, par un cerclage...) de manière à orienter les déformations vers des zones moins fragiles (c'est en réalité une technique avancée quand on sait déjà quelle épaisseur donner à la pièce)
Et bien évidemment tout ça ne peux pas être résumé en une recette toute faite à appliquer à la lettre, car ça dépendra du bois, de la météo... et de la chance.

On en apprend et on découvre tous les jours. Franchement le mieux reste de se dire que de toute façon il n'y a aucun risque vital à se planter ; que vu le prix du bois de chauffage et pour un loisir, c'est pas bien grave, la terre ne s'arrêtera pas de tourner, et il faut prendre plaisir à dérouler du copeau avant tout ; si on devient bon et que plus tard on peut prendre du plaisir à présenter des pièces dont on est fières à nos potes c'est le cadeau bonus, mais ça ne doit pas être l'objectif premier.

Nicoel
( Modifié )

cocoM
Visualiser la pièce de bois "dans l'arbre", super idée 👍
Merci pour les liens

thierrywood

Merci cocoM pour votre réponse superbement bien détaillée ! … 👍👍👍

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Femto
( Modifié )

Achetée, une traverse de châtaigner a l'automne, en bois vert.
J'ai tourné les ébauches de bol qui m'attendent gentiment dans la grange.
Je compte les tourner prochainement.

Il suffit de faire quelque chose de grossier avec l'équivalent de 20 % du diamètre en épaisseur , tu laisses déformer en séchant et puis tu le reprends sur le Tour plus tard et obtient quelque chose de cylindrique qui ne bouge plus trop.

Le fait de faire ces ébauches permet d'éviter que le bois ne fende en séchant.

Mis à jour
thierrywood

Merci Femto !

Femto
( Modifié )

tu peux aussi peser les ebauches
quand le poids ne change plus, c'est que le taux d'hygrométrie est stable (le même que celui de la pièce où il est stocké)

thierrywood

👍

thierrywood

Merci Femto !

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Nicoel
( Modifié )

Hello,

Même critère qu'en menuiserie, hygrométrie autour de 15 %

Cela dit, fais toi plaisir à tourner du bois vert : dérouler des copeaux est un vrai régal et les déformations ultérieures ont du charme !

Sinon, le process habituel consiste à tourner une ébauche avec un tenon ou autre prise de mandrin, à la faire sécher dans des copeaux pdt qques semaines/mois puis à la finaliser une fois sèche (Peu testé pour ma part et abandonné, le bois vert ayant tendance à moisir dans ces conditions, en climat tropical).

Il y a aussi la possibilité d'utiliser un four à micro-onde pour accélérer le séchage et produire des déformations aléatoires. Nombreux tutos sur le web...

Mis à jour
thierrywood

Merci beaucoup Nicoel !

thierrywood

J’ai tourné un gobelet en bois vert, du hêtre. Il était pas mal du tout après le tournage mais deux jours après, il s’est fendu à plusieurs endroits sur toute sa hauteur…

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