Bonjour,
Je vous partage mon projet pour que potentiellement quelqu'un puisse nous aider. Nous sommes plusieurs étudiants à l’INSA (école d’ingénieur) et lors de notre première année nous devons réaliser un projet, quelconque soit-il. Nous avons décidé de créer un mécanisme à mettre dans les digues pour pouvoir récupérer l’énergie des vagues à l’aide d’hélices (Voici le schéma ci-joint. Ce n’est pas totalement le même modèle, mais ça y ressemble, c’est pour vous donner une idée). Nous devons donc trouver le meilleur matériau pour pouvoir résister à la corrosion de l’eau salée et aussi à la puissance des vagues, donc il faut un matériau assez robuste mais qui reste léger. En cherchant un peu sur internet je me suis rendu compte que peut-être le bois pourrait-être une solution. J'avais pensé à l'épicéa ou bien le teck. Cependant il me semble que le teck est très chère. Le matériau sera totalement plongé dans l'eau salée cependant je ne me rends pas compte si de l'épicéa résisterai pendant plusieurs années. Je ne me rends pas compte non plus du poids que ça représentera, de la main d’œuvre pour pouvoir fabriquer la roue, et aussi si les propriétés que j’ai lu dessus sont biens bonnes.
Imaginons que nous faisions une roue d’environ 70cm de diamètre avec une largeurs de 10 cm. Selon-vous avec de l'épicéa, de combien serait environ le poids, et le coût pour le matériau utilisé ?
Si vous avez d'autre suggestion de bois je serai intéressé ou bien même si selon vous ce n'est pas du bois qu'il faudrait utiliser.
En attente de vos réponses,
Cordialement.
4 réponses
Bonjour,
Cela ressemble à une turbine Pelton, si c'est le cas le bois ne semble pas du tout adapté au vu de la pression d'injection de l'eau. A mon sens pour une roue à aube ou un rodet cela peut s'envisager mais par pour une Pelton... L'épicéa est un bois très "tendre", plutôt opter pour un bois dur...
bonjour , je ne pense pas que le bois soit le matériau adéquate , il y a des bois qui résiste bien a l eau de mer tant qu ils restent submergés mais c est la complexité de la forme de l ouvrage qui me dit que ce n est pas le bon matériau.
D une part l usinage serait trés onéreux et le résultat aurait trop de bois de bout pour resister a l opération demandée.
Il me semble que ce genre de turbine gagnerait a être imprimé en 3D .
bonjour
j aimerai pouvoir vous aider, mais essayer de récupérer la puissance des vagues pose
de nombreux problèmes
le problème de marnage suivant les lieux , 15 m a st Michel et 6 m a saint gilles croix de vie
le problème de la force dans certain cas , tempêtes
le problème de l'environnement en bien ok, en mal vous avez les écolos sur le dos
le problème de retour sur le coût du système et de son amortissement
ensuite que faire du courant
on peu récupérer de la puissance du au marnage mais l installation devient diabolique pour des haricots
différentes études on déjà été faite sur le sujet
en 66 j étais jeune et j 'ai assisté a l' installation de l' usine marémotrice de la rance maintenant d' une invention prédite extraordinaire on constate les dégâts sur la nature
maintenant il faudrait avant de choisir les matériaux trouver une réalisation même un peu utopique qui puisse apporter quelque chose la mer n est pas un bassin de carène faisant des vagues artificielles
choisir des bois pour ce genre d installation c'est possible je l' ai vu au Bhoutan pour faire tourner des moulins a prière mais c' est l' eau de la montagne et le bon dieu y veille
mais l' eau de mer ne fait pas bon ménage avec le bois en général dans ce genre de construction
je ne suis pas défaitiste et j aimerai pouvoir avec mes connaissances vous aider
ps j ai fait une étude sur la motorisation des moulins a prières dans le monde cela dans mes nombreux voyage dans le monde
etienne desthuilliers maitre menuisier mais pas seulement
Salut,
BRETON Hervé, INSA LYON, promo 80 Génie Electrique, reconverti Charpentier, puis retraité...
à priori, le bois est un matériaux "vivant", c'est à dire qu'il va travailler, se déformer, fendre.
ma première idée serai de m'orienter vers des moulages fibre de carbone + résine epoxy, avec renforts en inox aux endroits les plus sollicités.
beau projet, calculs de résistance des matériaux, écoulement des fluides, rendement, prototype ....
ps: il faudrait un peu préciser le projet, la roue ressemble de loin à une roue à aube de moulin ,et pas une turbine immergée
bon courage
Hervé
réflexion complémentaire: les turbines Pelton, il faut une conduite forcée avec des dizaines de mètres de dénivelé pour la pression, comment tu mets ça dans une digue ???