Hello,
J'ai peut être mal cherché mais rien trouvé ici sur le sujet.
Avez vous réfléchi ou testé l'alimentation de vos ateliers en 380 triphasé avec une installation photovoltaïque bien dimensionnée ?
Merci de vos retours.
(et des polémiques inévitables )
4 réponses
L'atelier non, mais j'ai été organisateur d'un festival où l'on a réussi à alimenter toutes les activités en photovoltaïque et groupe à l'huile recyclée.
Il existe des onduleurs triphasés capable de sortir de grosses puissances... donc avec le parc batterie qui suit sur le principe il n'y a pas d'obstacle.
Par contre le plus gros dimensionnement/cout ce ne seront pas les panneaux mais les batteries ; et il faudra leur créer un espace isolé, "climatisé" pour éviter la surchauffe d'un tel parc, hors poussière... Cette contrainte de l'espace technique nécessaire (batteries, régulateurs, onduleur...) est surement le plus gros point noir.
Quel est ton objectif ? Faire de l'auto-consommation sur une installation PV dans un endroit relié à l'élec ? Alimenter un atelier hors réseaux ? Le défi ? Selon le cas il existe peut être des alternatives moins couteuses (et vu le parc batteries probablement moins polluantes).
Il y a plein "d'ombrières" de parkings de supermarchés, de centres commerciaux et même de centrales nucléaires, qui servent à recharger les batteries de voitures électriques. Donc le principe est fonctionnel si tu as assez de surface et le matériel nécessaire.
Pour la polémique inévitable, je te renvoie vers Eugène, ma géniale invention décrite ici :
Bonjour,
Quel est le but, faire la revente (objectif de rentabilité) ou être autonome?
Dans le 1er cas c’est simple tu installes (ou fais installer) des panneau avec un contrat de revente total ou partiel et peu importe que ce soit du triphasé ou non (au delà d’une certaine puissance installée 6 ou 9kWc il faut injecter en tri). La production viendra en déduction de ce que tu utilises.
Maintenant si c’est une installation autonome c’est pas la même histoire!
Il faut une installation permettant de nourrir les machines en totalité il faut donc déterminer la puissance max utilisée pour dimensionner les onduleurs/chargeurs et dimensionner un parc batterie pour tenir les appels de courants et avoir l’autonomie souhaitée.
Il existe aussi des systèmes hybrides ou le réseau ou une autre source de courant peut assister l’installation solaire en cas de production insuffisante et/ou de batteries déchargée.
Le plus rentable est a priori de faire de la revente totale ou éventuellement partielle mais cela n’apporte pas d’autonomie. L’autonomie n’a pas pour but de coûter moins cher que la connexion au réseau, mais la prestation n’est pas la même.
Il faut donc bien réfléchir à ce que l’on veut faire avant de se lancer.