Une question qui est à la base de notre noble matériau: le bois
Me chauffant au bois je fend encore au merlin bien que je pourrai avoir sans difficulté un accès à un casse bois derrière le tracteur.
Et j'ai retransmis à mon fils les conseils des anciens qui disaient en gros: le chêne se fend par le gland (par le haut),le hêtre par le pied. Pour les autres essences la majorité fendaient par le haut.
Toutes les essences de bois poussant selon le même schéma comme des cônes s'empilant les uns sur les autres ou je me trompe . Il est difficile de comprendre que une essence soit plus fissible dans un sens plus que dans l'autre. De même visuellement j'ai du mal à comprendre que mon merlin fend mieux en prenant les cônes par le haut.
Certes j'ébranche à la hache par le haut.
Et vous si vous faites votre bois comment pratiquez vous , ou quelqu'un à t'il une explication plus rationnelle ou physique pour fendre ?
8 réponses
Je fends au merlin aussi, un peu de tout venant (feuillus divers dont chêne) et puis pas mal de trogne (quasi exculsivement du frêne).
La question du sens dans lequel poser la bûche se pose à chaque fois, mais de mon expérience l'orientation des noeuds est la question la plus importante : lorsqu'il y a un noeud, la buche est posée pied en l'air ; et dans la mesure du possible le noeud est centré sur l'axe de frappe.
Mais quand on arrive sur des trognes, ça se complique : avec les noeuds cicatrisés, les contrefils omniprésents etc..., il vaut souvent mieux avoir la buche tête en l'air...
Sur des billons sans noeuds, je cherche les gerces/fentes/rayons médullaires et je tape dans cet axe là, le reste m'importe peu tant que le billon est stable sur le billot. Et si ça ne fend pas, j'y vais au coin éclateur et à la masse, c'est moins satisfaisant mais ça marche très bien.
Je fais grosso modo pareil, avec les mêmes constatations à peu près.
Quand ça ne fend pas bien, j'essaye de l'autre côté.
Comme dit plus bas, le fendage, c'est beaucoup d'observation.
bonjour, j'ai fendu au merlin pendant quelques années avec mon grand père, le coin toujours du côté de la cime, le bois se fendait mieux , après il faut aussi regarder les nœuds . Je suis originaire de franche comté ou le sol est calcaire et très rocheux, maintenant j'habite au limousin avec un sol acide et le chêne est quasiment sans nœuds, donc je peux fendre dans le sens que je veux, tout ça pour dire que suivant les régions le chêne n'est pas la même résistance et les nœuds ne sont pas fait de la même façon.
comment peu on donné une réponse qui marche a tous les coups, sans jeu de mot, pour un travail de fendage sur des bois qui sont par nature non homogène
finalement je pense que l' esprit humain aime bien colporter des histoires a dormir debout et cela certain jour me fend le cœur
j ai regarder dans ma doc sur les fendeurs , les mérandiers ,les fabricants de lattes
et celles des fendeur de bois de chauffage je n 'ai rien trouvé
je pense donc a une légende dite urbaine
part contre il est possible que suivant la morphologie du bois un fendeur économe de sa fatigue choisisse un sens ou un autre
cela se nomme ou la paresse ou l'expérience
le saint thomas du bois
Merci Etienne
je ferai remarquer simplement que en tant que menuisier nous cherchons toujours à travailler dans le sens du fil, notre ciseau , gouge et autre raboteuse forcera moins dans le sens du fil. Or pour fendre la logique voudrait que on procède aussi dans le sens du fil pour bien se faire comprendre dans le sens de la sève montante c'est à dire du bas vers le haut de l'arbre d'ailleurs si on assimile l'arbre à un cône cela semble logique. Or chez bon nombre de forestier et autres anciens disent qu'il faut fendre le chêne par le gland. Etant jeunes dans nos fermes le chauffage était au coin de l'âtre ou au fourneau, l'isolation était le foin de la grange d'où six à huit corde par hivers soit par chez nous une trentaine de stère à la louche. Donc ces gens avait une bonne expérience du Merlin alors quid de leurs observations et expérience ? Cela à toujours éveillé ma curiosité même si l'hydraulique rend cette conversation désuète.
Bien sur le contrefil existe chaque branche va induire une zone de tension et du contrefil. Cela est pris en compte par la localisation du cœur sur le billot et une frappe à l'opposé de cette zone de tension ou le merlin à tendance à rebondir. Les billots plus dur peuvent être traité par des coups sur dosse au lieu de radial pour diminuer la tension progressivement en enlevant de petites escalopes.
Ma question portait en fait sur le point suivant :
Sens du fil = sens de circulation de la sève ?
pour le camarade bonbonveronbi
je vais me fendre d'une réponse j ai comme modeste menuisier remarqué que le bois avait des rayons médullaires et que bien souvent les gerces commençaient par la , j ai aussi remarqué que les fendeurs orientaient le coin dans le même sens que les rayons sans s' occuper des glands que des écureuils on du cacher pour l hiver
et qu'une fois fendu le bois est parfaitement de fil
mais rassurez vous étant flémard de nature ce sujet m 'intéresse pour le bois a fendre de l hiver a venir
mais rassurer vous je ne demande qu'a apprendre
bonne soirée ici il a plu toute la journée
etienne dit l ancien
Hello,
Why not ?
Mais ca marche à condition d'avoir coupé le bois en lune montante descendante croissante ... euh... quelque part dans le ciel. Bref, ça marche si on y croit 
Pour ma part, je refends souvent du bois dans le sens du fil, pour le tournage. J'essaie de bien voir la direction de ce fil pour décider par quel bout je vais fendre. Impossible de savoir si c'est du pied ou du gland !
Je connais la technique pour fendre des tavaillons avec un départoir ou fendoir, je ne me suis jamais posé la question comment fendre mon bois de chauffage.
Bonsoir,
Je ne fends au merlin que lorsque j'y suis contraint, que mes billons (je coupe en un mètre) sont trop lourds pour être posés sur la matte sans risquer d'y laisser mon dos.
Je n'ai jamais entendu parler de ce que tu mentionnes, et je ne l'ai pas constaté non plus. Je me contente de faire la différence entre les essences faciles (chataignier, hêtre), les essences "ça dépend de la gueule du client" comme le chêne, et les essences horribles comme le merisier...
Par curiosité je ferai des expériences.
Je me souviens de ça aussi, et le châtaigner c'est aussi par le pied.
Ça a toute son importance lorsque l'on fend pour faire deux pièces, de poteau, barre, pour avoir une coupure propre et droite.
Aussi lorsque l'on ecorçait tres gros avec la hache ou la doloire pour equarir grossièrement pour les charpentes de fermes.
C'est une façon de faire que j'ai apprise avec les forestier de ma région quand j'étais tout jeune mais après avoir croisé cette méthodes avec d'autres je conserve cette technique et je mix avec un fendage bord coté écorce si le bois ne fend pas du premier coup un deuxième coup appliqué juste derrière et vers le cœur finis par faire rompre le bois toujours fendre au niveau de l'apparition d'une fente ou d'une éventuelle quadranure le fendage est également et avant tout une observation des bois.
Licence
perso je me suis jamais posé la question : je fends dans le sens ou je pose la buche, et je cherche pas a savoir si je l'ai posée dans le bon sens !
Pareil, j'ai jamais vraiment fait attention au sens et j'ai jamais remarqué de différence...
Ce qui éveille ma curiosité par contre c'est comment tu distingue le haut du bas ?sur des buches bien cylindriques et sans braches c'est quoi le truc ?
la plus part du temps j'abat l'arbre je billonne et fend au pied, donc pas de soucis. Pour des billots courts cylindriques et sans branches ni nœuds il reste des signes sur le tronc comme la mousse le lierre ou autre végétaux grimpants. Sinon il y a une chance sur deux de se tromper mais enfin de compte cela représente assez peu de cas.
pensez vous que vous serez plus heureux de savoir pourquoi
car la question est mal posée
l homme qui s'est fendu d'une réponse
Il s'agit là d'une bonne question,
Et merci......
Je me souviens avoir fendu quelques dizaines de stères sans jamais me l'être posée .
Comment ai-je pu vivre dans cette ignorance?