Commutateur etoile / triangle moteur tri 240/380

Exactement pour être précis l'appel de courrant au démarrage est moins important (logiquement divisé par racine de 3). En l'absence de rotation du rotor la résistance du moteur paraît tres faible. Donc en démarrant a vide en triangle on a toute les chances de péter un fusible

Et du coup si on usine en oubliant de le passer en triangle, c'est quoi l'inconvénient ? On divise aussi la puissance par racine de 3 ?

Ara aussi bizarre que ça puisse paraître, sur une machine assynchrone la puissance mécanique utile peut peut-être modélisée par un resistance (qui varie en fonction de la vitesse de glissement rotor/stator) donc comme on atteint quasiment la même vitesse avec I/racine(3) on a P=R(I/racinne(3))² donc ta puissance est divisée par 3 en première approche. En réalité c'est même un peu moins

En réalité Ara,

Le démarrage est plus doux et plus lent quand il est fait en étoile qu'en triangle pour une raison simple et physique : en étoile, chaque enroulement se rejoint au neutre.

Alors qu'en triangle, chaque enroulement reçoit, en plus de la phase, ce qui allait au neutre lors de la configuration en étoile de l'enroulement précédent. Ce faisant, un moteur tournera toujours plus vite en triangle qu'en étoile, le corollaire étant que la puissance est un rapport constant entre la vitesse et le couple, ce qui explique qu'en tournant plus vite, on tourne moins fort (et réciproquement (dans une certaine gamme de régime moteur toutefois...))

Quant à la √3 de Benjams, je ne l'utilise que pour avoir le coefficient de puissance utile par rapport à la puissance absorbée, et ce, indépendamment de la configuration étoile/triangle puisque, comme je l'ai indiqué, c'est un rapport constant (vous remarquerez d'ailleurs qu'il n'y a qu'un facteur/coefficient/cosinus Phi d'indiqué sur la plaque signalétique (si il y est du moins, autrement, la convention partagée entre initiés à la maintenance (ou, du moins, l'électricité) industrielle part sur une valeur de 0,85 par défaut (c'est-à-dire que seule 85% de la puissance électrique absorbée sera restituée sous forme de puissance mécanique)))

Donc non, il n'y a, dans l'absolu, pas de perte de puissance, seulement soit de couple, soit de vitesse, mais pas les deux sauf si c'est la puissance absorbée qui est réduite car c'est seule la variable qui définit toutes les autres, le rapport de puissance étant l'unique élément à rester constant en toutes circonstances...

En espérant vous avoir un peu éclairé sur la question...