Je voudrais vous faire part d’une réflexion personnelle qui me trottine dans la tête.
J’ai l’impression que quelque soit la discipline, menuiserie, charpente, maçonnerie, mécanique, plomberie, électricité, carrelage et toutes sortes de bricolage, il y a un certain nombre d’actions fondamentales que l’on retrouve partout. Des actions qui trouvent une adaptation par discipline et son lot d’outils associés.
Voici la liste d’actions fondamentales que je vois :
- Organiser le travail
- Mesurer
- Calculer
- Noter des informations
- Tracer sur les matériaux
- Couper
- Percer
- Assembler
- Faire la finition
- Ranger
Qu’en dites vous ? Voyez‑vous d’autres actions.
13 réponses
-Avant tout, il y a un BESOIN.
-Il faut le comprendre.
-S'assurer qu'on l'a compris.
Ici nous parlons Menuiserie. Prenons un exemple: Un Client demande un comptoir pour séparer une pièce (libre à lui) . Il faut comprendre ce qu'il veut vraiment. Ce qu'il veut en faire.
- Définir le lieu,le volume avec lui. (Si c'est avec eux c'est mieux.)
- Poser un maximum de questions. -Traduire les réponses au fur et à mesure.
-Vient la partie conseil, et aide à la décision.
Un meuble de rangement en dessous? Qu'y range-t-on? Une galerie au dessus? Un point d'eau?......
Doit-il trancher dans la pièce ,se fondre dans son espace, comment fonctionnera la pièce avec ce nouvel arrivant? Prendre des photos.
........
C'est pendant ce premier entretien que l'Artisan "accroche" l'attention du client.
Il s'agit là du premier travail.
Maintenant il faut faire un plan, une ou plusieurs perspectives.
Dessiner dans plusieurs agencements ce qu'il y aura sur ce comptoir, dans le meubles en ayant toujours à l'esprit l'ergonomie, la fonctionnalité du lieu.
Tout cela c'est du temps, de l'expérience, du savoir faire, donc ça a un coût non négligeable.
Si le client veut du standard, Kea et Rama font des prix en ce moment et la pose est gratuite....
L'artisan ne songe pas une seconde se comparer a ces personnages, que ce soit en esthetique, en qualite .en Parole....
Une fois le cahier des charges rédigé par le menu accompagné de ses plans et perspectives le tout chiffré est accepté par le client.
On passe à la programmation: l'Artisan ne fera peut-être pas tout tout seul, il va peut-être, être amené à sous traiter une partie du chantier. D'où une programmation
......
.....
Enfin il peut commander sa quincaillerie.
Il va faire son débit (bois qu'il a depuis un moment)
Laisser son débit quelques temps dans l'atelier le temps nécessaire à son acclimatation.
Maintenant il peut faire comme dit dans les autres commentaires.
Il n'oubliera pas de solliciter la visite de son client pour voire l'avancement et régler si nécessaire quelques détails
.
Le statut d'Artisan est à ce prix.
Tel que nous l'avions défini, il y a quelques années dans l'entreprise qui était alors mon employeur, dans le cadre d'une démarche Qualité, les 4 actions fondamentales (vraiment fondamentales, je ne détaille pas ici les sous chapitres) sont (et ça vaut pour pas mal, sinon tous les métiers ou toutes les activités humaines) :
- Analyser
- Organiser
- Réaliser
- Faire le bilan
Toutes les actions que tu listes trouvent ensuite leur place sous ces 4 grands thèmes, mais peuvent différer suivant les métiers.
je découvre ce sujet qui pourtant date d'il y a un bon moment...
son titre : Les actions fondamentales du bricoleur ou de l’artisan
Dans ce titre il est AUSSI question de bricolage et non de maîtrise professionnelle uniquement... Donc il ne peut être question comme dans un des commentaires de etiennedesthuilliers "d'apprendre le métier dans son entièreté sans quoi on reste un bricoleur au sens le moins noble du terme"
La noblesse ... tsss tsss ;)
Si je fais un parallèle avec la musique, qu'est ce que c'est agréable de jouer d'un instrument sans être premier prix du conservatoire avec juste le plaisir d'apprendre et de partager (un peu) sans être désagréable à ses oreilles et à celles des autres... Non à l'excellence à tout prix, je préfère la curiosité et l'éclectisme.
Pour en revenir à la question initiale: (j'en cite un passage)
... il y a un certain nombre d’actions fondamentales que l’on retrouve partout. Des actions qui trouvent une adaptation par discipline et son lot d’outils associés.
Je pense qu'une des actions principales est de CALIBRER son investissement € d'achat d'outillage/matériaux par rapport à un niveau d'exigence de produit final désiré (ou exigé). Certains PRO ont répondu que c'était en fonction du résultat désiré par le client (qui est le roi mais qu'il y a moyen de guider avec une expertise acquise au fur et à mesure de diverses réalisations). Il est aussi important de CALIBRER son investissement temps d'apprentissage du matériel acheté: je re cite etiennedesthuilliers : > ce n est pas parce que l on a vu trois vidéos, acheté des outils que l' on ne sait pas utiliser que l on est capable de faire un ouvrage. Maîtriser son matériel nécessite énormément de temps et dans le cadre d'un usage occasionnel, le matériel PRO n'est pas utilisé de temps en temps de manière optimale et l'on perd l'avantage du label "pro"
Je laisse de côté le facteur "temps de travail", par contre, il me semble que la liste d'actions citées sont interdépendantes: à quoi bon bien mesurer si nous n'avons pas les moyens techniques nécessaires pour entreprendre les découpes à faire de manière précises...
arg ... j'ai la sensation de me perdre un peu ...
Je tenterai ceci comme conclusion de mon intervention :
- Quoique similaires,* Les actions fondamentales du bricoleur ou de l’artisan
- ne sont pas identiques dans leurs applications, ordres et importances.
- Cela aurait été mieux de séparer la question initiale en deux questions : pour les pros et pour les bricolos, il me semble que les réponses auraient été moins tranchées, expéditives et définitives.
- J'apprécie ce site pour la rencontre avec divers niveaux de qualification et d'expertise, quoiqu'en tant qu' amateur je me sente souvent "écrasé" par le poids des réponses. (écrasé par temps à consacrer, les € à investir, par l'espace nécessaire etc....)
ps: Boris Beaulant
Quelles sont les proportions des catégories des membres du site? (pro, passionnés etc...)
Où donc classez-vous "pousser d'affreux jurons"? J'espère ne pas être le seul à le faire de temps à autre
Plus sérieusement, et par rapport à la question posée, je pense qu'on peut quand même établir une vraie différence entre les artisanats relevant du nécessaire, voire de l'utilitaire (sans injure), type bâtiment, dont le flux de clientèle est assuré parce qu'ils répondent à un besoin impératif (genre avoir l'eau courante à la maison, ou bien des murs, c'est pratique les murs), et les artisanats du superflu, du désir.
Chez les premiers, la dimension créative est surtout technique, et malheureusement, au même titre que le souci du travail bien fait et le respect du métier et du client, pas toujours -voire rarement- présente.
Chez les seconds, la dimension créative est essentielle, et (je sais que je vais en choquer certains), relègue le savoir-faire technique légèrement en retrait. Il s'agit à mon sens de sublimer le désir du client. Le souci esthétique est absolument primordial.
C'est à cette condition-là, à mon sens, qu'un métier comme celui que j'exerce (ébéniste) prend son sens et sa valeur.
j ai essayer de raisonner avec les réponses données mais pour moi il manque l essentiel apprendre le métier dans son entièreté sans quoi on reste un bricoleur au sens le moins noble du terme
et une foi que l'on possède bien un métier on utilise les préconisations citées dans les réponse
bien amicalement a tout ceux qui on le désir d 'apprendre et de progresser
Etienne
Dans ta liste, telle que je la comprends, il manquerait selon moi façonner et / ou usiner.
Effectivement, on parle de processus... processus ?. Dans cette rubrique, je t'invite à étudier plus particulièrement celui de José Das Neves :
Il me faut préciser ma penser. L’idée ici n’était pas forcément de décrire précisément le processus générale. Bien que ce soit fort utile. Mais plutôt de chercher quelles vont être les outils importants à mettre en place pour bien s’équiper (outils matériels ou immatériels) et ceci à chaque étape du travail.
On peut se rendre compte que dans chaque métier, et concernant les outils, que la loi de Pareto s’applique. À savoir qu’il y a seulement 10% ou 20% des outils qui vont servir dans 80% ou 90% du temps. Assis faut‑il apprendre à identifier ses 10% d’outils qu’on pourra classer dans la catégorie indispensable.
Ensuite, quand on s’exerce sur plusieurs disciplines, on peut se rentre compte qu’il existe des recoupements. Autrement dit, il y a des outils qui qui servent à tout les métiers. Je classerais personnelle ces outils dans la catégorie fondamentaux. Par exemple, carnet+crayon, mètre à ruban, cutter, perceuse, équerre, table, armoire…
Et si je réfléchie bien, disons pour la phase de réalisation, il y a des actions fondamentales comme coûter, percer, assembler. Là, il n’y aura pas un outil unique, mais plutôt des outils adaptés à chaque situation et chaque matériaux. L’action est fondamentales dans le sens où, c’est un sujet de préoccupation majeur pour tout le monde, et une grande quantité d’idée on vu le jour sur le sujet.
Tient par exemple, faites l’exercice de compter le nombre d’outil en votre possession qui servent à couper. Depuis le couteau de cuisine, jusqu’à la disqueuse pour l’acier sans parler des grosses machines d’atelier… N’y a‑t‑il pas là tout un catalogue impressionnant.
Puis ce qu’on est sur l’Air du Bois, quel est le fameux 10% pour le menuisier ?
bonjour
premierement je commence à m'instruire sur le métier je lis je potasse, je regarde, j essaie de comprendre
j' essaie de trouver un maitre pour me montrer la voie
j apprend a me servir des outils de base
j essaie de comprendre les matériaux avant de les utiliser
finalement
j apprend, je commence par des choses simples , et petit a petit je monte les echelons et ce n est pas parce que l on a vu trois videos, acheté des outils que l' on ne sait pas utiliser que l on est capable de faire un ouvrage
nos metiers sont intéressants mais obligent un grand apprentissage et beaucoup d'instruction
bien amicalement l ancien
+1
Et sur la voie de cette apprentissage, tu ajouteras chaque jour une action fondamentale qui fera de toi un meilleur menuisier.
Et fut réinventée l'expérience
(Désolé pour le côté Yoda )
Si tu souhaites conceptualiser le principe de création et de fabrication, la méthode triz est pour toi
puff et personne ne pence ou a oublier l'essentiel ...
et même de deux , huile essentiel ? ....
De coude
et lever le coude
rencontrer
relever
dessiner
proposer
deviser
être engager
tracer
commander "la camelote" pas une armée
débiter
corroyer
ETABLIR
TRACER
ETABLIR LES USINAGE
usiner ,poncer ,monter ,démonter, vernir ou autre huile miraculeuse
livré
et par bonheur
recevoir la satisfaction
du demandeur
se gratter la tête en se demandant bien pourquoi on est partit sur un chantier comme ca > d'ou l'intérêt de se spiécialiser afin de réduire ce temps perdu