Bonjour a tous.
Un projet un peu fous vient de m être proposé.
Il s agit de fabriquer un Tiki. Mais qu est ce donc??
C'est une planche de surf traditionnelle que l'on utilise tracté par une voile de kite surf.
Elles font,en fonction du gabarit de l utilisateur, entre 2.10m et 2.90 de long
De 38 a 44cm de large pour une épaisseur de 12 a 19mm voire plus. Tout est possible et envisageable dans ce domaine.
Normalement elles se fabriquent an faisant du lamellé collé que l on cintre et usine pour donner le volume/forme désiré.
Cependant mon client a une exigence louable : aucune utilisation des produits dérivés de la pétrochimie !!!
Le plateau devrait donc être cintré (spatule et tail) dans la masse.
Pas de stratification possible, pas de collage, pas de vernis...
Il dispose d'un plateau d un genre d acajou( selon ces dires) qui fait 3m sur 60mm.
J ai a disposition un solide dossier de 80 pages complilant des nombreuses infos sur des Tiki déjà fabriqués pars des passionnés. Mais rien concernant le cintrage d'un plateau de telle dimensions et sans colle.
Connaissant la multitude de profils et d expériences sur ce site je suis ouvert à toutes informations, propositions, etc!!
Si ce projet est réalisable j aimerai beaucoup faire un pas a pas et partager mon expérience.
6 réponses
bonjour
l acajou a un structure qui ne permet pas de garder le cintre et une fois mouillé si l' on a obtenu un cintre des qu'il est a nouveau mouillé cela repart dans l autre sens
sauf si l on traite le bois pour éviter la reprise d humidité ou bien que les fibre on glissée les une sur les autre , cas du frêne ou de l hickory ou du hêtre et de crtain chenes
des travaux avaient été faits sur les ski en bois
bonne recherche
il faut se méfier de certains ouvrages souvent anciens qui sont des recopies sur des procédés peu efficace
etienne
Sans colle ni perte de matière excessive, la solution est je pense dans la courbure -ou le courbage, on retrouve les deux termes- d'une planche massive.
Il y a tout un chapitre sur le sujet dans
(voir table des matières et extrait ci-dessous en photo)
L'auteur détaille notamment la méthode de courbage employée pour la construction des bateaux plats qui concerne des planches de sapin de 20mm ou de chêne de 27mm. Ce qui me paraît très proche de ta problématique.
si j'ai le temps, et que le sujet t'intéresse, je tâcherai de scanner le chapitre en question la semaine prochaine
D'ailleurs, regarder également du côté de la planche XII d'Emy et surtout du texte associé (chapitre V: de la courbure des bois)
[Sthégens, dans l'Artisan du bois, reprend d'ailleurs la figure 9 de la planche XII d'Emy et reprend quasi mot pour mot son texte]
Bonjour.
Si ça peut faire avancer la science, voila mon expérience.
Étant dans le bois depuis longtemps et kitesurfer depuis quelques années, j'en ai rêvé, et dés que j'ai pu j'ai fabriqué à titre perso 3 tiki de différentes tailles.
J'ai choisi de ne pas cintré de lames mais de déligner des lames en massif avec le bon profil. C'est réalisable si tu est équipé bien sur d'une SaR et d'une RD mini 360. Tu fais un lamellé collé quoi, mais avec des lames (env 60mm de large dans ton cas soit env 6/7 lames) ayant déjà le bon profil et assemblées a plat joint. Il faut jute faire un gabarit en cp pour le traçage.
Je ne choisirai pas perso l'acajou à 100%. tu auras une planche lourde et trop rigide qui transmettra tous les chocs (clapot vagues) aux articulations. Mais bon quand je suis sur l'eau ça dure au moins 6 donc c'est un choix perso.
Si la planche prend un pète avec des roches, il risque d'y avoir de sacré échardes.
J'ai fais mes planches dans de l'Ayous avec des renforts sipo, et aussi d'autres chutes de chêne, frêne, noyer, wengé ... (mais ça c'était pour le fun).
Pour l'assemblage bien sur perso j'ai collé a la Bostik R64 et fini par un strat mais pourquoi pas assembler avec des clef bois comme les volets a l'ancienne et finir avec une huile naturelle verte écolo biodégradable ??? qui devra sans doute être passée assez souvent.
Pour l'épaisseur je suis resté avec du 16 à 20 et 5 en pointe du nose.
je fini à 5/5.5kg.
Ça plane à 9 nœuds avec une 18 M2 (90kg) et c'est balistique de 12 a 25.
Marc
Pour la fabrication des coques de toues cabanées, les planches étaient traditionnellement cintrée à chaud.
Un groupe en a construit une pendant que j'étais au collège, je n'y ai pas participé mais j'ai pu voir certaines étapes et de mémoire :
le cintrage était réalisé coque à l'envers, le bois avait au préalable été laissé immergé pendant quelques mois. Les planches étaient posées sur le gabarit de courbe, forcées en place par une armée de sangles à cliquet poids lourd sur les bouts, et crics hydraulique au milieu, avec un feu qui chauffait la partie intérieure de la courbe tandis que l'on balançait des grands seau d'eau sur la partie extérieure. En resserrant régulièrement les sangles et en poussant sur les crics, les planches on fini par épouser le gabarit. Après quelques mois de séchage, on enlève tout l'attirail et ça reste en place.
Il faudrait se renseigner auprès des fabricants qui utilisent encore les techniques tradi.
Tu n'iras pas bien loin avec une planche de plus de 2 mètres en 12 mmm. Cela va certainement casser.
En 20mm peut être pas, mais cela va probablement se courber est rendre la navigation plutôt compliqué.
Je t'invite à faire un test de navigation sur une simple planche sans courbure pour vérifier la rigidité.
attention, ce qui suit est un coup de gueule
Parabole
Quand je suis parti faire un bout du GR 20, nous ne voulions pas porter trop lourd. Intention louable, surtout du point de vue de nos jambes qui allaient porter in fine les sacs.
Du coup, nous avons tout pesé et tout évalué pour n’emporter que le strict nécessaire. Chaque vêtement, chaque objet, chaque sachet de nourriture y est passé.
Nous n'avons pris qu'un téléphone pour deux (-100g), les bâtons de marche constituaient les mats de la tente, je me suis fabriqué une paire de sandales légères (120g la paire, contre 240g la paire de tong), un étuis d'appareil photo (26g au lieu de 90g). Mais ce qu'il faut retenir, c'est que ce sont plutôt les choix restreints de ce qu'on emmène qui permettent les plus gros gains de poids.
J'aurais pu couper ma brosse à dents en deux, j'aurais gagné 2g. A contrario, on a croisé des randonneurs qui partaient avec le maillet en caoutchouc pour planter les sardines (!!), la serviette géante de plage, l'énorme bouquin de 600 pages...
Au final, nous sommes parvenus à partir avec 18kg pour moi et 14kg pour ma compagne. Deux ans plus tard, nous sommes repartis faire la seconde moitié du GR, avec 16kg et 12kg: les sacs étaient encore plus optimisés, on savait notamment qu'on pouvait prendre moins de bouffe !
On a aussi vu des randonneurs bien plus légers que nous, en mode MUL. C'est bien entendu au prix de concessions sur le confort et souvent cela nécessite des équipement plus coûteux.
Revenons à nos moutons
Alors soit, la planche ne doit pas contenir de dérivés pétrochimiques.
Personnellement, je trouve que c'est une contrainte étrange que je ne comprends pas (à moins que l'utilisateur soit allergique, auquel cas effectivement il peut pas poser ses pieds dessus ce qui serait dommage pour une planche de kite).
Franchement, ce qui est important c'est d'avoir je pense une vision globale. C'est cela qui permet d'être cohérent:
Alors bon, le vernis et la colle de la planche, faut arrêter de déco##er, on s'en fiche royalement, c'est tellement dérisoire. C'est comme couper le manche de sa brosse à dent pour gagner du poids, pour moi c'est pareil.
Ce qui a réellement de l'impact, ce sont les déplacement, l'isolation de bâtiments, ce que l'on consomme (matériel et alimentaire), le numérique.