Salut à tous!
Je m'intéresse pas mal à comment nos prédécesseurs travaillaient avant que les machines ne se généralisent, et j'ai constaté deux choses:
1) Il me semble que beaucoup de personnes rangeaient leurs outils dans un coffre. J'en vois souvent passer sur les sites d'achat de seconde main, et ils ont l'air plein d'un kit d'outil quasiment complet
2) Ils n'utilisaient quasiment que des scies à cadre. Les scies égoïnes et scies à dos ne se sont généralisées que plus tard, avec l'influence des anglo saxons.
Mais du coup, est ce que vous savez comment ils faisaient pour ranger leurs grandes scies à cadre dans leurs coffres. Est ce que vous croyez qu'ils les démontaient pour qu'elles rentrent, ou ils les laissaient simplement en dehors du coffre. Ce serait dommage de se priver de la protection contre la rouille que le coffre offre
2 réponses
bonjour
c est un travail d historien que vous désirez faire pour savoir si les scies a cadres étaient rangé dans un coffre
avant la révolution certains outils étaient fournis par le patron , donc pas de transport
la scie a cadre se démonte facilement elle est donc pour certains voyage démontés pour le
transport
la lame de scie ne rouille pas elle est régulièrement passé avec un coup de couenne de lard
ce sujet a du être traité au sujet des scieurs de long dans leur migration
certaines illustrations se trouvent dans la migration des compagnons de ville en ville
regarder les représentation anciens régime des ateliers et les inventaire après décès et vous comprendrez mieux a qui appartenait les outils et qui avait droit de les posséder
mes scies a cadre ne rouille pas , et dans l atelier de mon père elle ne rouillait pas non plus mais elles étaient entretenues, détendues , graissées, pendues aux clous
un outil avait de la valeur et était respecté
Bonjour,
Mon père et mon grand-père étaient menuisiers-charpentiers (ils se définissaient ainsi) dans un petit village. Ils avaient chacun leur coffre, très simples où ils rangeaient tous les outils qui tenaient à l'intérieur plus des pointes et autres vis et boulons. Plus les clous rouillés que je récupérai au fond et que j'avais le droit de redresser et donc d'utiliser pour faire mes pistolets et objets roulants divers.
Les scies à cadre étaient rangées à part, pendues à l'atelier ou posées contre une paroi du véhicule dont ils se servaient pour se déplacer, en protégeant les lames par des chiffons ou de vieilles couvertures qui trainaient dans l'habitacle.
Jamais je n'ai vu ces scies rouillées. Elles servaient sans doute tous les jours, régulièrement aiguisées. Seul l'apprenti, embauché à la fin de son apprentissage avait le don d'exaspérer mon père car il avait une "transpiration" qui noircissait le fer (lames, ciseaux et tutti quanti) mais qui n'enlevait rien à leur qualité !
Aujourd'hui je n'ai malheureusement pas gardé leurs outils, ayant suivi une autre voie. Je bricole le bois et je n'utilise pas souvent des scies à cadre que j'ai pu récupérer ici ou là et que je maîtrise mal. En effet elles attrapent parfois des points de rouille mais c'est surtout je pense parce qu'elles ne servent pas souvent.