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Ismael

Création d’entreprise: quel statut choisir?

Bonjour à tous,

Après une reconversion professionnelle, me voilà à 40ans en CAP Ébénisterie. Le passage de l’examen en juin me pousse à penser l’après.
Je souhaite m’installer comme restaurateur de meuble dans un petit atelier à Paris (local à définir, peut-être en atelier partagé).
Je me renseigne auprès de vous, vos expériences, vos points de vue différents concernant tout plein de choses mais en particulier sur le statut à prendre pour lancer l’entreprise.
Je vois deux statuts qui pourraient correspondre : l’auto entreprise (je crois qu’on dit micro-entreprise désormais) et SASU. En recommanderiez vous d’autres? Je précise que je serai seul dans l’atelier et que je débute avec un petit capital qui me permettra d’investir un minimum (budget encore à évaluer) et survivre le temps de se faire une clientèle.
Par ailleurs, y a-t-il des aides ou accompagnement à la création d’entreprise ? Je suis actuellement au chômage en fin de droits.

Au plaisir de vous lire.

Ismael
( Modifié )

Merci à tous pour vos réponses !

Je lis, je me renseigne, je digère.
J'ai un peu de mal avec les réponses en arborescence du forum et je ne suis pas sûr d'avoir bien lu tout le monde...

Je pense donc partir sur la micro-entreprise. On m'a dit qu'en s'inscrivant par la Chambre des métiers plutôt qu'à la CCI c'était mieux, cad que le statut "artisan" était plus souple. En savez-vous quelque chose ?

Il va me falloir établir un budget d'investissements lissés sur les 2 premières années. Y a-t-il des restaurateurs ici pour me conseiller ?

Si j'ai bien compris, il n'y a pas d'histoire de TVA en micro, quelqu'un aurait un site pour m'expliquer les avantages et inconvénients de cette mesure ? J'imagine que je ne peux pas récupérer la TVA de mes investissements (achat machines et outils voire utilitaire), ce qui est finalement pas si grave puisque la restauration n'en demande pas tant que ça, à part pour un utilitaire d'où le fait de prendre une loa ou passer sur l'occase...

Je m'intéresse aussi aux cotisations sociales :

  • pour la sécu, est-ce la même que la générale ? Une complémentaire paraît nécessaire et safe. Êtes vous affilié ? Y a-t-il une complémentaire spéciale artisan ?
  • pour la retraite, j'ai très peu cotisé par le passé pour diverses raisons et n'ai pas confiance en la retraite par participation pour ma génération. Mais qu'en est-il pour ce qui est des cotisations ?
  • j'ai lu que les artisans avaient droit désormais au chômage. Comment ça se passe ? Quelqu'un y a déjà eu droit ?

Par ailleurs, y a-t-il des aides ou accompagnement pour la création d'entreprise ? Je me suis rapproché de Pôle emploi voir ce qu'ils peuvent proposer. Je comptais faire un stage au CCI, mais est-ce vraiment nécessaire pour de la micro ?

Je me demande aussi s'il faut souscrire à une assurance pro ? Pour mon projet à priori, pas besoin de garantie décennale, si ?

Beaucoup de questions, et j'en suis désolé, je me renseigne de partout afin d'en faire ressortir mes propres idées. En espérant qu'elles servent à d'autres aussi.

Bien à vous tous !

cocoM

Je n'ai pas tous les éléments mais quelques uns :

La franchise de TVA a comme principal avantage de ne pas t'obliger à une comptabilité complèxe (qui n'est pas forcément nécessaire en démarrant avec un CA faible et deux ou trois factures par mois). Ensuite selon ton volume d'activité, tes investissements et tes dépenses, soit c'est un calcul gagnant niveau financier (en général une activité avec beaucoup de main d'oeuvre pour peu de matériel, et un investissement de base dans des machines d'occase), soit c'est un calcul perdant (généralement quand tu as de gros investissements de départ, ou une activité avec de grosses dépenses en matériaux pour peu de main d'oeuvre)

Pour les accompagnements, pôle emploi va sûrement te renvoyer vers un "sous traitant" via le dispositif activ'créa, je suis passé par là et c'est plutôt bien foutu, mais la qualité dépend surtout de l'interlocuteur que tu as en face. Sinon renseigne toi aussi à la CMA.

Pour le chômage des artisans, ça existe mais il faut avoir au moins deux années d'existence avec mini 10000€ de revenu (sachant qu'en micro ton "revenu" est calculé sur la bas de 50% de ton CA en prestation et 29% de ton revenu en vente), subir une liquidation judiciaire et avoir des revenus (loyers, salariat à temps partiel, retraite, AAH...) inférieurs au RSA.

Pour l'assurance, une responsabilité civile pro sera le minimum, puis assurance du local/atelier, du véhicule, du stock, des marchandises transportées... il y a plein d'options, à toi de voir avec un assureur ce qu'il te propose et à quel prix. La décennale ne te concerne pas si tu ne fais que de la restauration ou fabrication de meubles puisque tu ne touches pas au bâti.

etiennedesthuilliers

bonjour
dans la réponse je vous signifiais que les desthuilliers avaient d' autres activités
ma fille a mis en ligne une formation concernent les micros ou autos entrepreneurs sur le site de chasseur de fonds formation si vous voulez en savoir autant que moi suivez ce cours ou laisser moi votre telephone sur la messagerie etienne desthuilliers

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8 réponses

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CyrilM13
( Modifié )

je te répondrais , la même chose qu'on m'a dit quand je suis aller me renseigner a la chambre des métier : "le statut on s'en fou, c'est pratiquement le dernier truc a regarder quand on veut créer son entreprise".
il faut d'abord faire étude de marche, previsonnel, ton plan d'investissement, ta situation personnel et familiale , etc ...
il faut d'abord définir si ton projet et viable et quelques formes il va prendre. une fois que tu auras ces info , la chambre des métiers pourra te conseiller sur le statut le plus adapté.
Faire attention au statut de micro entreprise, qui peut paraître alléchant , mais qui est souvent pas adapté au artisans (charges ,investissement, TVA , etc...).
Je te conseille d'aller voir la chambre des métiers de ton coin.

Mis à jour
Kentaro
( Modifié )

Sylvianae

"Faire attention au statut de micro entreprise, qui peut paraître alléchant , mais qui est souvent pas adapté au artisans (charges ,investissement, TVA , etc...)."

ça, c'est la réponse de la Chambre des métiers, contrôlée par les gros artisans installés, qui n'aiment pas les petits auto-entrepreneurs qu'ils considèrent comme des concurrents déloyaux parce qu'ils paient moins de charges..., ou par les Zexperts qui n'aiment pas non plus les auto-entrepreneurs, parce que c'est trop petit, et qu'ils n'ont pas besoin d'eux.

Pas adapté ? pour un artisan qui débute, qui à peu de frais et peu d'investissements, c'est totalement faux...

Mais bien sur, pour celui qui commence en achetant les murs de son atelier, le rénove et achète tout un parc de machines flambant neuves, la bien sur, la micro-entreprise n'est pas adaptée.

Artisan
Je suis d'accord

oui au début on s'en fout ,mais après il devient important !

CyrilM13

euh et pour la TVA tu fais comment ? si t'as beaucoup de matière première a acheter? sans parler de grosse machine , même pour un mec qui veut faire de l'agencement , un clamex , une domino , un bonne scie plongeante, ça monte vite. C'est bien ce que je dis avant de choisir tel ou tel status , il faut bien définir son activité. ET choisir un status adapté a son activité et pas l'inverse.
Et quand a ton avis sur la chambre des métiers ça n’engage que toi , moi les gens que j'ai rencontré on été de très bon conseil et ils proposent beaucoup de services et d'aides ...

Kentaro
( Modifié )

Sylvianae Il y a pas mal d'incompréhension en ce qui concerne cette notion de "récupération de la tva"...

Quand on paie la TVA à l'Etat, le calcul est fait sur la différence entre le CA HT et les coûts HT. Donc, dans ce calcul, en effet, on retire la TVA que l'on a payée sur les achats. Mais c'est un truc comptable. Dans les faits, on paie bien les achat TTC et personne ne nous rembourse la TVA!

Dans le statut micro, on ne s'embête pas avec ça. On facture TTC, et on paie nos achats TTC comprise. Et on ne paie pas de TVA à l'Etat.

Donc, en micro, on ne perd rien sur le fait que l'on ne "récupère" pas la TVA sur les achats.

Et dire que la micro, c'est pas bon, parce qu'on ne récupère pas la TVA, cela n'a pas de sens.

Artisan
( Modifié )

Dans le statut micro, on ne s'embête pas avec ça. On facture TTC

Précisons
en micro ,la TVA n'est pas applicable article 293 b du cgi
donc on facture pas TTC ,toute taxe comprise ?

Je dit sa ,sur un chantier un collègue parqueteur en micros m'avais facture une prestation ht en ajoutant une tva a 20 % .......
Je luis est demander et la tva t'en fait quoi , vue que tu n'en verse pas que tu n'as pas de numéro de tva mais l'article légal 293b ,il la refait sa facture ....

Kudsak

sebastien coeffier Il y a un seuil de CA sous lequel tu restes en franchise de TVA.
Si tu dépasses ce seuil, tu deviens assujetti à la TVA et tu dois la collecter. Donc un micro-entrepreneur peut très bien être assujetti à la tva.
Après, s'il t'a refait sa facture, c'est qu'il y avait quelque chose de pas clair au début...

Artisan

Kudsak , il n'étais clair se garçon et il y a plus de 15 ans depuis les règle on évoluer
mais toujours aujourd'hui un fournisseur délivre une facture sans n° TVA intracommunautaire ,une facture d'un micros entrepreneur sans la mention légal ,la comptable rejette

Tnicolle

Je suis bien d'accord !Kentaro

CyrilM13

la TVA c'est la Taxe a la valeur ajouté, ça signifie que c'est c'est une taxe qui ai payé par l'acheteur final, c'est pour ça que ça que les intermédiaire ne paie pas la TVA (ou la récupère).
si tu vend un meuble TTC au même prix que ton qu'un autre artisan, et que tu a acheter ton bois TTC , alors que lui l'a payé hors taxe et a refacturé la TVA son client , tu es perdant , ou alors il faut que tu major ton prix pour récupérer l’équivalent de la TVA, et dans ce cas la tu es moins concurrentiel. Et c'est valable , pour ton camion, tes sac de ciment, ton gasoil pour les déplacements, etc ...
Donc comme je dis ça dépend de l'activité et ça s’étudie , juste dire démarrer petit égale statut auto entrepreneur c'est pas forcement vrai dans tous les cas ...

Kentaro
( Modifié )

Sylvianae Il y a un truc dans ton raisonnement qui ne va pas...

"alors que lui l'a payé hors taxe et a refacturé la TVA son client"

On ne paie pas "hors taxe"! On paye et débourse le prix TTC. Par contre, pour le calcul de la Valeur ajoutée, base de la TVA, on calcule la différence "CA HT- coûts HT" . C'est tout.

Supposons un truc vendu 100 TTC au client, pour lequel il y a un coût TTC de 30.

Le premier artisan en micro vend 100 TTC, reçoit 100 et paie 30 TTC. Il lui reste 70.

Le second qui est assujetti à la TVA, vend 100 TTC le même produit et reçoit 100 du client. IL paie lui aussi 30 TTC de coûts.

Par contre, il paie la TVA à l'Etat, calculé sur les prix HT (80-24)*0,2= 11,2

Il lui reste donc 100 - 30 - 11,2= 58,8

Le statu auto entreprise est plus favorable que le statut avec TVA.
Si le second voulait avoir en net autant que l'auto entrepreneur, il faudrait qu'il augmente ses prix pour compenser.

C'est pour cela que les gros artisans n'aiment pas les micro entrepreneurs, car il y a une concurrence qu'ils considèrent comme déloyale.

Et c'est pour cela que les Chambres de métier ne poussent pas au statut micro-entrepreneur, pour limiter cette concurrence...

Par contre, je suis d'accord qu'il y a tout un discours fait aux entrepreneurs, essayant de leur expliquer que la TVA, ce n'est pas eux qui la paient, qu'ils "récupèrent" et que c'est neutre pour eux, et que c'est le client final qui paie. Mais ça, c'est un discours qui a été inventé par un Inspecteurs des finances de génie, quand la TVA a été instituée dans les années 50/60.... Au final, tout est brouillé et les gens n'y comprennent plus rien.

CyrilM13
( Modifié )

ha ben moi on m'a explique le calcul dans l'autre sens , donc qui croire ? bon je vais déjà me consacré sur la partie CAP , je verrais la partie comptabilité après ...

Kentaro

Sylvianae Mon petit calcul, c'est la réalité. Ensuite, on peut expliquer comme on veut, et tout embrouiller... 🙃

Artisan
( Modifié )

Kentaro oui mais bon s'est une peut simpliste et pas si compliquer

les compte d'une entreprise ,un devis se base sur des valeur ht le pris du bois de quincaille ht ,le bilan est ht ,les salaire verser charge sont ht ,
la taxe sur la valeur ajouter viens après payer par le client final, l'entreprise est juste la pour collecter le premier percepteur d'impôt idée de génie ,mais sa ne luis appartient pas et appartiendras jamais

Apres si 'est pour vendre 340 babiole a 100 eur a quoi bon s'embrouiller de tous sa

Kentaro

sebastien coeffier Non, ce n'est pas simpliste, c'est pour expliquer la différence entre micro et les autres statuts.

Le statut micro a été créé pour simplifier les choses quand les volumes en jeu sont petits. En fait, l'Etat fait un cadeau aux micros en ne prenant pas la TVA.

trente six seb
( Modifié )

Quand on fait un devis, on arrive à un prix de vente de 100 €.

L'entrepreneur assujetti à la TVA va facturer 120 €uros.
L'entrepreneur non assujetti à la TVA va facturer 100 €uros.

Les coûts sont de 25 € HT soit 30 € TTC.

L'assujetti à la TVA va payer 15 € de TVA.
Il a encaissé 120 et déboursé 30.
Il lui reste 120-30-15 = 75 €

Le non assujetti a encaissé 100 € et déboursé 30 €.
Il lui reste 70 €uros.

Sachant que l'assujetissement à la TVA est indépendant du statut.
On peut être en franchise de TVA en EI et assujetti à la TVA en micro.

trente six seb

Non non, je t'assure, je suis en franchise de tva et je suis moins cher que mes collègues assujettis.

Si les gros artisans n'aiment pas les petits, c'est parce qu'ils vendent moins chers et leurs piquent les marchés.

Ara

L'assujetti à la TVA va payer 15 € de TVA.

Pourquoi ?

trente six seb
( Modifié )

Parce qu'il a 20 de TVA encaissée et 5 de tva déductible.

Ara

Donc les 20 euros de TVA du prix HT à 100 euros, mais c'est quoi ces 5 euros déductibles ?

trente six seb

Il y a 30 €uros d'achats TTC donc 25 HT. on ne paye pas la tva sur les achats. Ou pour être plus précis on la récupère.

Si tu as acheté une voiture à 10000 €uros, tu peux avoir 2 000 €uros à récupérer, moins les 20 €uros que tu dois et le fisc te fait un virement.

(l'exemple est foireux car la tva sur les véhicules de sociétés comporte des particularités)

Ara

OK ! C'est clair, merci !

Et donc, que donne l'exemple entre assujetti / non-assujetti pour un prix de vente au client de 100 euros dans les deux cas ?

trente six seb
( Modifié )

Je pense qu'un entrepreneur fait son prix en calculant sa marge. Donc il vaut mieux dire que chacun va vendre à marge équivalente.
Sinon comment expliquer que les micros entrepreneurs soient presque systématiquement moins chers que les entrepreneurs sous autre statut ?

Calcul à vente de 100 euros :

  • assujetti :
    vente 100 € ttc soit 83.33 €uros HT.
    achats 30 €uros TTC soit 25 € Ht
    il reste 83.33 - 25 (ou (100-30)-(16.67-5) = 58.33 €
  • non assujetti
    vente 100 en franchise de tva
    achat 30 € ttc
    il reste 100 - 30 = 70

Mais dans la vraie vie, quand je fais un devis, je ne connais pas le tarif de mes confrères. Je calcule mon temps que je multiplie par un tarif horaire auquel j'ajoute le prix des fournitures et matières premières. Point. Celui qui est assujetti rajoute en plus la TVA. Je ne baisserai pas ma marge lorsque je deviendrai assujetti à la TVA. Mes prix augmenteront.

Je suis parti en franchise de TVA car :

  • je n'avais pas de TVA récupérable sur mes investissements (achetés d'occasion à des non professionnels) - ce qui ne m'empêche pas de les amortir.
  • ça me permettait pour commencer de proposer un tarif plus compétitif que mes confrères
  • je facture surtout de la main d'œuvre

Mais encore une fois, c'est MON cas, avec MON raisonnement et la façon dont MON installation s'est passée. Dans un autre cas, on peut vouloir, avec raison faire différemment.

Autre point, je prends l'option TVA quand je veux. (et au plus tard quand j'atteins les seuils, si je les atteins).

Artisan

trente six seb vas gratter le bois, amorti t'on investissement et tu le passera le seuil 😉 si tu le veux bien

Ara

P'tain, quand je dis qu'il faut être comptable...

Artisan

Ara pk faire être comptable ?😂

trente six seb

sebastien coeffier le secret est là mais je n'ai aucun objectif de CA. Une fois que j'aurai atteint des revenus que j'estime suffisants, je me mettrai en rythme de croisière.

Mais il y a gros de taf d'ici là, gros. Et tant mieux !

Ara : la comptabilité , c'est que le reflet de la réalité économique. Il faut partir de la réalité économique (dans mon vocabulaire, l'économique s'oppose au financier. Le financier ce ne sont que les chiffres, l'économique c'est la vie : les clients, les fournisseurs, l'outil de travail, les achats, les ventes).

En finance on va te dire que tu as trop de stock. En économie on va essayer de comprendre que tu as du stock parce que tu as fait 2 projets, l'un en hêtre, l'autre en chêne et que tu as acheté des plots pour baisser ton prix de revient sur des essences que tu es sûr de réutiliser rapidement.

Kentaro
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trente six seb Mais on ne peut pas raisonner comme cela!!! C'est trop facile de dire: tu augmentes ton prix au client pour compenser la tva...

Il faut partir du même prix de vente au client de 100 dans les deux cas! Sinon, on ne peut pas comparer.

Le client final, il veut payer la même chose dans les deux cas. Il ne veut pas savoir si l'un est assujetti et l'autre pas!

C'est ça la concurrence et la contrainte de base.

Il faut partir de la, sinon, rien n'est comparable.

Et si on part du même prix de vente final au client, de 100 alors, pour le même produit, le non assujetti a en net 70, alors que l'assujetti à seulement 58,8.

Le truc qui consiste à dire "tu augmentes ton prix pour compenser la tva", c'est un truc de comptable qui ne sait pas ce que c'est que la concurrence et qui veut faire croire que la tva, c'est indolore...

trente six seb

mince, j'ai dû oublier de valider ma réponse.

Si si je t'assure, c'est comme ça qu'on fait. un devis se fait sur la base de tes charges, de ton prix de revient et donc de la marge que tu comptes réaliser. Le prix final HT est la conséquence de tout ça. Et on rajoute la TVA à la fin.

Sinon tous les artisans seraient au même prix. Et les micro entrepreneurs ne vendraient pas moins cher que les autres entrepreneurs.

Et perso, si je suis en franchise de tva, c'est notamment pour ça. Pour proposer un avantage tarifaire à mes clients.

Kentaro

trente six seb Oui, c'est comme ça que l'on fait pour faire une devis, ça je sais...

Mais si tu veux comparer deux statuts, il faut partir du même prix pour le client, donc le prix qu'il paie, c'est-à-dire, le prix TTC.

SI tu prend un cas où le prix est de 100, et l'autres ou le prix est de 120, bien sur que le 120 sera plus favorable...

Mais c'est un raisonnement qui ne tient pas la route.

(tu m'excuseras de sortir l'argument d'autorité, mais en matière de finances, montages alambiqués et autres jeux de bonneteaux, j'ai eu quelques heures de route dans une vie antérieure. Donc, ce genre de chose et de comparaisons basiques, je sais à peu près comment m'y prendre...).

Par contre, je ne savais pas, en EI, on peut être en franchise de tva ? sous quelles conditions ?

trente six seb

Ben non si tu veux comparer 2 statuts, tu pars de la marge escomptée pour toi, pas du prix client. Surtout que si tu es en f rachis de tu auras la possibilité de vendre moins cher à marge égale.

Kentaro

trente six seb Ben si, ben si... 😉

Je crois qu'il y a un blocage. Tu as trop été habitué à raisonner en HT, parce que c'est comme cela que font les comptables, mais ici, on fait une comparaison économique.

Comparer deux statuts, c'est prendre le même CA (ce qui est vendu aux clients et encaissé), et voir la marge que l'on obtient.

Ou alors, si on compare les statuts en partant d'une même marge, on remonte jusqu'au prix TTC, et on s'aperçoit que pour une même marge nette, l'assujetti à TVA doit vendre plus cher que le non assujetti, ce qui est un désavantage pour lui .

Et c'est même encore pire, car si l'assujetti est plus cher, il ne remportera pas le marché, et au final il n'aura rien du tout...

Mais de toute façon, je ne comprends pas bien: tu nous dis que dans le statut assujetti, on gagne plus (Assujetti 75, assujetti 70) et pourtant tu dis que tu as un statut EI non assujetti. Quel est l'intérêt ?

trente six seb

L'intérêt est d'être mieux placé en terme de tarif au début pour compenser le fait que je ne sois pas connu. On connait tous des artisans installés et réputés qui travaillent à prix élevé mais font des prestations de qualité et sont connus et reconnus pour ça.
C'est mon objectif à terme. Mais ça ce n'est que le travail qui permettra d'y arriver, peut être.
Si j'y arrive, je n'aurai plus qu'à rajouter la tva. Peut être que je réévaluerai mes tarifs mais je suis partie sur la moyenne basse de la fourchette haute (lol c'est pas clair hein). Pour être clair à 40 €uros de l'heure.

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trente six seb
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Je ne suis pas d'accord avec mes collègues : il n'existe pas de statut idéal, qui va bien pour tout le monde.

Chaque statut a ses inconvénients et ses avantages.

Perso, j'avais un premier projet sans investissements : un atelier complet à louer. La micro était le statut idéal vu que j'avais très peu de charges et pas d'amortissement.

Ce projet est tombé à l'eau et je me suis installé classiquement en constituant un atelier. Et bien, dans mon cas, ça revenait beaucoup moins cher de partir en entreprise individuelle, ne serait ce qu'à partir de 5 Ke d'investissements que l'on peut amortir (et j'en ai bien plus).

Et ça, ce n'est que la partie financière. Un statut se choisi aussi pour ses autres aspects. mais tu as dû déjà voir ce point vu que tu évoques la Sasu.

Pour choisir (personne ne peut te donner de conseil judicieux sans connaître ton cas précisément), je te conseille de faire des prévisionnels financiers en fonction des statuts pour la partie financière et de faire le test avec ce simulateur de statut juridique : creerentrepris...-gratuit-excel/

Pour en avoir le cœur net, adresse toi à un réseau d'aide à la création d'entreprise :
BGE, ADIE, (nom du département) Initiatives, CCI, CMA ou autre.

Ah aussi, est ce que tu souhaites solliciter des financements ? Si oui certains statuts peuvent être un frein.

Bonne réussite dans ton installation.

PS : on pourrait avancer aussi, si tu nous disais pourquoi la SASU faire partie du duo gagnant ? Quels sont els avantages qui te font pencher pour ce statut ?

Mis à jour
Artisan

Comment ça ,tu n'est pas d'accord avec t'es collègue , t'es maitre a ne pas dépenser 😂😂😂
blague a par ,jai fait micro entreprise ,EI ,EIRL ,si tu peut développer , la SASU a part être président sur une carte de visite ...........je voie pas

trente six seb
( Modifié )

lol
pour préciser, ce qui me choque c'est qu'on conseille un statut sans avoir suffisamment de détail pour le faire.
C'est comme si quelqu'un disait, "je veux faire une fabrication en bois, quelle essence choisir ?" et qu'on lui répondait "du chêne !"

La sasu avait pour avantage le régime général de la sécu. Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité avec les réformes récentes et la SSI.

Président, ça en jette mais et c'est parois utile. Mais en menuiserie ébénisterie, je ne vois pas.

Artisan

SSI sa n'existe plus ................si sa exister un jour
TODAY s'est régime URSSAF avant s'était AVA et consort
sa change quoi ?
rien
,la SAS est un dériver de La SA ,société anonyme au capital de million de dollars ,depuis on a ajouter un u et s pour dire vous aurez pas les million des actionnaire mais ou aurez une boite comme les grand et vous ferez le boulot de d'employer ouvrier
ok j'ai une vision simpliste
mais n'oublier pas l'argent mène a l'argent t se n'est pas pas réciproque

trente six seb

sebastien coeffier si si, la SSI (à ne pas confondre avec RSI), existe bien... depuis le 1er janvier 2020.
economie.gouv....le-independants

😀 effectivement, c'est simpliste comme vision.

Pour un choix de statut, il faut analyser, le financier, le fiscal, le juridique et le social (à minima). Et par exemple, un peu comme le souligne Ara, le statut du conjoint éventuel et du régime matrimonial éventuel toujours, peut avoir une incidence.

Le capital d'une SA est à minima de 37 000 €uros. On est effectivement éloigné des artisans créateurs mais on n'en est pas non plus a des années lumières. Mais ça reste très rarement adapté à l'artisanat, sauf à grossir et à avoir pas mal de salariés, un CA ad hoc et donc la structure pour. La plus que très grande majorité des SA n'est pas cotée en bourse, hein. La bourse, c'est là où sont les plus grosses boites mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg (en nombre d'entreprises en tout cas).

Artisan

trente six seb oui tu a raison je m'tromper s'est le rsi ,c'étais une coquille vide le ssi ,la transition de caisse indépendante vers un régime général ,
oui la sa est pour les grande entreprise

Mais la ou il a une énorme différence et l'intérêt primordiale du chois de statu de l'analyse fiscal ,juridique, financier ,s'est quand t'a boite vas avoir des salarier ,la sa change du tout au tout

tu t'installe artisan t'es seul ,peut importe le chois de départ le premier truc s'est de rentre du taf de le fabriquer de le poser de satisfaire t'on client ,toucher sont cheque et payer s'est fournisseur et ses charge
Le reste s'est de la littérature

trente six seb

Ah mais c'est clair que des éléments aussi importants que des salariés, la propriété d'un local professionnel, des investissements importants, etc... peuvent changer la donne.

Je me doutais bien que tu confondais avec le RSI qui a été une énorme foirade tellement ça coutait cher et surtout c'était incompréhensible et bourré d'erreurs. Espérons que ça sera moins pire.

Artisan

RSI une énorme foirade peut être mais je ne le croit pas ,avant après, la donne na jamais vraiment changer
le pire est a venir
le meilleur est entre not main

trente six seb

sebastien coeffier disons que j'ai connu l'arrivée du RSI.
Des clients étaient prélevés deux fois au lieu d'une, certains pas du tout et recevaient des rappels monstrueux, des montants incompréhensibles, etc... techniquement, ça n'a jamais été top.
Après le coût et les prestations c'est autre chose.
Et là je ne crois pas qu'il y ait de progrès social depuis.

Kentaro
( Modifié )

trente six seb En effet, si on a des investissements et donc, des amortissements, comme je l'ai dit dans ma première réponse, la micro- entreprise devient moins intéressante que l'entreprise individuelle au réel.

Par exemple, en reprenant les résultats du simulateur:

Soit un CA HT de 30 000, et des coûts de 10 000. On a en net 16 000 en micro et 12 000 en EI.

Si on rajoute des amortissements de 15 000 par an, dans ce cas, il reste 1800 en EI et 1100 en micro. L'EI est alors plus favorable que la micro.

MAIS... la différence est faible, c'est dans l'épaisseur du trait.

Et c'est à mettre en regard de la souplesse de la micro, le fait de ne pas s'embêter à faire une compta, gérer la TVA, etc...

D'autant plus que, comme il a été dit, si on a des investissements de départ, et que si cela marche bien, on veut passer en EI ou autre l'année suivante, on peut le faire en reprenant les amortissements sur les investissements du début.

Donc, à mon sens, par sa souplesse, sa simplicité, la micro reste dans la plupart des cas, le plus intéressant pour commencer. Mais tous les cas particuliers sont à voir.

Ara
( Modifié )

sebastien coeffier la SASU peut être bien pour ceux qui ont déjà un statut social (par exemple un pré-retraité ou retraité). Ça peut éviter de payer les charges sociales si tu ne prends que des dividendes. Mais c'est une gestion un peu compliquée (notamment tu ne les prends qu'une fois par an, après consolidation du bilan... d'où l'intérêt d'avoir d'autres revenus !).

Artisan

je comprend rien Ara je vais prendre ma retraite 😎

Ara

sebastien coeffier ben quand tu travailles, c'est bien de cotiser pour ta retraite (d'où l'intérêt de ne pas faire trop de black, n'est-ce pas !). Mais si tu es déjà en retraite, ce n'est plus vraiment la peine de cotiser pour la retraite. Et dans ce cas, le statut de Président de SASU te permet de ne pas payer de cotisations sociales. Donc à vue de nez, c'est cool. Mais tu paieras des impôts sur le revenus de tes dividendes, c'est pas cool. Bref, ça se calcule...

Artisan

Ara tu a bien raison ,au final on paie ou alors black et ne pas pleuré .

trente six seb
( Modifié )

Kentaro effectivement, l'aspect financier n'est qu'un élément (important certes) parmi d'autres et la souplesse de la micro peut être un argument qui justifie à lui seul ce statut.

Mais par contre, il te faudra tailler ton crayon, ton trait est épais entre 1800 et 1100 on a 50 % de plus !! 😁

Ara ah oui c'est vrai. Mais même remarque qu'avant : est ce toujours d'actualité avec la SSI ? Par contre, il suffit d'avoir 1 an de revenus d'avance. Ensuite, on se verse tous les mois un douzième des dividendes de l'exercice passé. On a même le droit de diviser en 13 et de prendre 2 mois en décembre.

Ara

trente six seb bahlors là je n'en sais fichtre rien (je suis ingénieur moi, déjà que je ne sais rien faire, je suis encore mois expert comptable !).

En tout cas en bon futur pré-retraité, c'est un statut que j'étudierai de près (avec mon futur expert comptable !).

Kentaro
( Modifié )

trente six seb La différence entre 1800 et 1100 est de 900 € sur un an.

Pour moi, c'est l'épaisseur du crayon, et je ne vais pas choisir un statut pour une différence de 900 balles par an...

Optimiser et pinailler le fiscal, le juridique, etc, certes, mais il y a un moment où il faut revenir aux fondamentaux:

  • On crée un petit truc, on ne sait pas si cela va prendre, le ca attendu est faible, la rentabilité, on ne sait pas...

  • Donc, dans ce cas, on prend la statut le plus simple, le plus souple, celui qui n'oblige pas à tenir une comptabilité, à s'emmerder avec la TVA, etc, et qui peut à tout moment être arrêté ou transformé en quelque chose de plus consistant.

Bien sur, si on sait dès le début que l'on va faire 100 000 € ou 200 000 € de CA dans l'année, il faut se pencher sur les structures plus solides et aller voir un Zexpert...

trente six seb

Pour moi, c'est l'épaisseur du crayon, et je ne vais pas choisir un statut pour une différence de 900 balles par an...

Entièrement d'accord.

Mais une coupe d'onglet à 44.5° ne jointoie pas bien. Ce que je veux dire c'est qu'en valeur absolue c'est pas énorme mais en proportion si.

cocoM
( Modifié )

Au final je crois qu'on est tous d'accord, y'a pas de statut idéal, chacun a ses avantages et ses inconvénients. C'est juste qu'on a pas tous la même façon d'indiquer la valeur non absolue de nos écrits.

Perso dans mon processus de création d'entreprise, j'ai commencé par
=> rêver mon projet
=> étudier les différents statuts
=> comment mon projet peut s'articuler avec tel ou tel statut
=> comment modifier mon projet pour tirer le meilleur de tel statut

Au final, après la phase 2, le choix de la micro-entreprise était pour moi aussi important que le choix de l'activité : j'ai fait 8ans de gestion administrative d'associations, j'ai fini par développer une "phobie administrative" à force d'en faire trop et le statut de micro est le seul avec lequel je sais que je vais pouvoir vivre durablement sans avoir envie de me planquer sur une île déserte à la première lettre recommandée.

Tout ça pour dire que si dans la majorité des cas c'est le projet qui détermine le statut, parfois c'est le statut qui détermine le projet (même partiellement) ; et dans ce sens là je suis en total désaccord avec

ce qui me choque c'est qu'on conseille un statut sans avoir suffisamment de détail pour le faire.

en plus on a déjà pas mal de détails : Ismael parle de restauration de meubles ; il parle d'un fond propre qui semble suffisant pour ne pas avoir d'emprunt de départ. Rien que restauration de meuble ça donne une foule d'infos :
-pas de gros matériel à acheter,
-un fond qui sera surtout constitué de consommables (vernis, teintes, colles de lapin et autres licornes, bois) et très peu de machines qui peuvent être vieilles et petites (par contre pas mal d'outillage à main) => l'amortissement ne sera possible que sur une petite partie du fond de départ
-pour chaque chantier, le temps de travail représentera au moins 75% de la facture, les matériaux facturés seront souvent issus du fond et rarement achetés pour ce chantier
-y'a certes du boulot, mais faut pas rêver, on ne va pas chercher des CA de 50000€ en restauration de meuble, un 10-15000 la première année serait déjà très beau.

trente six seb

Certes on a un peu de détails et certes la micro a de grandes chances d'être intéressante.

MAIS Ismael a suivi une piste quand on lui a dit que la SASU était la panacée.

Tu le dit toi même, le choix de la micro (dans ton cas) est lié à un élément primordial pour toi : la phobie administrative. Pour toi c'est un élément décisif alors que pour d'autres ce sera un détail insignifiant qui ne comptera pas un instant dans leur choix de statut.

DONC, sans avoir tous les éléments on ne peut pas conseiller un statut. Et avoir tous les éléments nécessite plus de temps que ce que l'on peut faire ici. Il vaut mieux apprendre à pécher que donner du poisson.

Kentaro

trente six seb Cela n'empêche pas de donner des pistes...

Par contre, si tu sais où trouver un tableau synoptique des caractéristiques et + et - de chacun des statuts, ce serait intéressant.

Ara

Kentaro pronto !

Un double A4 que j'avais trouvé je ne sais plus où, et qui m'avait paru fort chou !

trente six seb

Cela n'empêche pas de donner des pistes...

On est même là pour ça et c'est la diversité des réponses argumentées qui permet de se forger sa propre opinion.

si tu sais où trouver un tableau synoptique des caractéristiques et + et - de chacun des statuts, ce serait intéressant.

La meilleure ressource que j'avais à ce sujet, ce sont les fiches icédap, malheureusement en accès payant et mises à jours tous les ans. icedap.com/cat...e/basicjob-cat/

Attention, c'est tout sauf rigolo à lire, ce ne sont que des tableaux écrits en tout petit. Mais c'est super complet et super compréhensible. En tout cas, c'est un format qui me convenait très très bien.

Sinon, quand je cherche quelque chose, je cherche sur wikicréa, le site que tu as déjà donné. Et quand c'est important, je fais une vérification en faisant d'autres recherches google ou autre. Ca permet de confirmer.

trente six seb

Ara c'est super mais c'est daté, l'AFE n'existe plus depuis au moins 2 ans. (repris pas la BPI).

Le nouveau site, c'est ça : bpifrance-creation.fr/

En tant que conseiller BGE, j'avais accès à plein de docs spécifiques. C'était top et je n'en sais rien pour la novuelel version.

Kentaro
( Modifié )

Il y a une question que je me pose pour la micro-entreprise:

On voit dans les magasins de brico des artisans qui viennent avec leur client, et qui leur font acheter et payer les fournitures.

Cela a pour effet de réduire le CA de l'artisan en micro, et donc, de réduire les charges à payer, qui sont un % du CA.

Est-ce légal/toléré ?

cocoM
( Modifié )

A priori oui c'est légal, il faut juste mettre sur la facture "matériel fourni par le client" et que la facture matériel soit directement au nom du client. Par contre si l'entrepreneur a un compte chez le fournisseur, fais mettre la facture à son nom pour avoir un tarif et fait payer la facture par le client ça devient illégal.

perso je le fais (la version légale) quand j'ai un client pro qui peut récupérer la TVA sur le matériel, ça compense le fait qu'il ne puisse pas récupérer la TVA sur ma facture.

Artisan

Oui Kentaro ,je connait des auto entrepreneur ,la plus part leur client acheté la camelote ,pour plein de raison ,le CA ,les 13 de charge sur les fourniture qu'il ne veule pas ou ne pleuve pas imputer au client et puis se n'est pas forcement intéressent sur des travaux à 10 % de tva ...
pour Ismael, la restauration de meuble ces 20 point de tva , la micro sa va bien ,peut de fourniture pas de tva pour un client s'est intéressent ,après faut pas dépasser le plafond

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etiennedesthuilliers

bonjour
avec mon expérience je pense que la micro entreprise est la bonne réponse au démarrage.
mon expérience est double je suis à mon compte depuis plus d'un demi siècle et j 'occupe d'autres activités comme conseil , il faut bien que les gens d’expérience servent aux autres
bien amicalement etienne desthuilliers maître menuisier entre autre

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Kentaro
( Modifié )

Rien de mieux, pour démarrer, que l'auto-entreprise (micro entreprise). Les frottements (taxes, impôts) sont réduits, le calcul des charges à payer (environ 13% du CA, 7% la première année) est très simple, et pas de comptabilité compliquée.
Mais attention, au dela de 34 000 € HT de CA, on redevient redevable de la TVA, et le maximum pour ce statut, est de 70 000 € HT de CA.

Donc, pour commencer, c'est l'idéal.

Ensuite, au dela de 70 000 € HT de CA, Entreprise individuelle au réel, eurl, sarl, sasu ont des frottements en taxes, charges, impots quasiment équivalents, mais bien plus importants que pour un auto-entrepeneur.
Les différences sont plus d'ordre juridique.

Donc, cela dépend surtout de ce que tu espères/envisages de faire comme CA dès les premières années.

SI tu n'es pas certain de toi pour les premières années, l'auto-entreprise est le plus simple et le plus souple , tu pourras toujours changer de statut plus tard.

Si tu sais déjà que tu vas faire plus de 70 000 € de CA la première année, alors, commence par un Entreprise individuelle au reel, eurl, sarl, ou sasu.

A noter que si tu as de gros investissements de départ, en eurl, sarl, sasu, etc, tu peux inclure les amortissements dans les coûts et cela peut impacter la comparaison avec le statut d' auto-entrepreneur.

Ce simulateur permet de comparer les frottements selon les statuts:

creerentrepris...-gratuit-excel/

Ce site d'ailleurs est une mine d'or pour tout comprendre:

creerentreprise.fr

Pourquoi envisageais tu une Sasu ?

Mis à jour
Ismael
( Modifié )

Merci Kentaro !
Je vais me documenter avec les liens.

Pourquoi SASU? Parce qu’on m’en a parlé comme la panacée mais quand je vais voir sur le net, tout s’embrouille. Je préfère m’appuyer sur des expériences réelles.

Je ne pense pas dépasser les 34 000€ de CA. Ce qui m’inquiète davantage c’est les cotisations santé et retraite et chômage aussi. Il me semble que le SASU permet tout ça avec une forte charge de cotisations j’imagine. Mais si tu dis qu’on peut changer de statut après coup pour s’adapter à une situation, c’est une bonne nouvelle :)

Kentaro

En auto-entreprise, on cotise 13 % du CA pour la sante/retraite.

En Sasu, on est affilié au régime social de la sécu, mais le chômage n'est a priori pas inclu.

economie.gouv....rsonnelle-sasu#

Par contre, en auto entreprise, comme il n'y a pas de compta, les banques n'aiment pas, et tu n'auras pas la possibilité de prêts bancaires. Mais si tu n'as pas besoin de crédits pour commencer, c'est pas grave. Le moins on fait appel aux banques, le mieux c'est.

Surtout, reste le maximum en frais variables. Le moins de coûts fixes possibles!

Tnicolle

Personnellement je suis auto entrepreneur et les prêts bancaires non jamais été un problèmes! Après c'est vrais que je fait mes 33000 zurobpar ans depuis 3 ans et que je n'ai demandé un prêt bancaire que cette année donc peu être qu'il s'appuie sur les résultats des années précédentes !

Ara
( Modifié )

Kentaro ce ne sont pas des "frottements", ce sont des ressources pour payer les infirmières, les écoles, les routes, les services publics, les subventions, les vaccins...

Kentaro

Ara Ah oui, bien sur, entièrement d'accord!

Kudsak

Petite précision, en micro-entreprise, le CA maxi est de 72600 en prestation de services et 176200 en vente de marchandises. En mixte, on peut "cumuler" les deux.
J'imagine que la restauration de meubles rentre dans la case "prestation de service" si c'est une commande, et "vente de marchandise" si c'est un meuble chiné, retapé et vendu.

Ismael
( Modifié )

Effectivement c'est mon but. Je le demandais aussi dans quelle case interpréter chacune des activités.
Sinon, êtes-vous sûr quant aux plafonds, j'étais resté sur 34000€.

Kentaro
( Modifié )

Ismael 34000 HT c'est le maxi pour ne pas être assujetti à la TVA.

Ensuite, entre 34 000 et 72600 HT, on garde le statut micro, mais on est assujetti à la TVA.

Pas certain que le "meuble chiné retapé et vendu" entre dans la catégorie "vente de marchandises" s'il y a eu intervention dessus.

trente six seb

Il me semble que si. Je trouve ça très contre intuitif mais dans mon idée un artisan fabricant ne fait que de la prestation de service. Et dans une autre discussion (je ne sais plus laquelle), on m'avait dit que non, si je fabriquais un meuble ou une porte entièrement et que je la vendais c'était de la vente de marchandises. Seule la pose passait en prestation de services.
Ca reste à confirmer car comme toi Kentaro, je ne trouve pas ça super logique (dans ma logique personnelle ^^).
A vérifier pour un meuble chiné sur lequel on intervient mais le fait d'intervenir le passerait en vente de marchandises. Et en prestation si tu ne fais que la restauration sur un meuble d'un client.

cocoM

trente six seb c'est le grand flou cette histoire de vente/prestation.
Moi de ce que j'avais compris c'est que ce qui est facturé en vente doit correspondre à une facture d'achat (sur laquelle tu prends une marge) au nom de l'entreprise et que tout le reste passe en prestation.
Exemple : j'achète une porte et je la pose, la porte passe en vente et la pose en prestation ; je fabrique une porte et je la pose, la matière première passe en vente et le reste en prestation. Je fabrique un porte avec du bois que j'ai coupé moi même ou des restes d'autres chantiers => tout est en prestation.

Comme tu es libre de fixer ta marge et ton taux horaire, rien ne t'empêche de vendre ta matière première avec une marge énorme et de "donner" ton temps de travail pour faire monter le volume de vente par rapport au volume de presta et rester sous les seuils. Mais si tu en abuses et que derrière il n'y a pas de facture pour justifier ton activité achat/revente, une sanction quelconque doit bien arriver tôt ou tard.

Kentaro

cocoM "je fabrique une porte et je la pose, la matière première passe en vente et le reste en prestation".

C'est intéressant, cette manière de voir les choses... Donc, toutes les fournitures pour lesquelles on a une facture pourraient être considérées comme de la revente ? Ce serait bien d'avoir des confirmations...

Kudsak
( Modifié )

Une porte que tu achètes au nom du client avec son accord, ça s'appelle une facture de débours et tu as le droit de marger légèrement dessus (pour compenser le déplacement, le service...) sans que tu sois taxé dessus. La matière première ne peut pas passer en débours, dès lors qu'elle est transformée. Le débours n'apparait donc pas dans le CA ni en prestation, ni en vente de marchandise.
(c'est ce qui m'a été dit à la CMA la semaine dernière)

Ara

Voilà, il faut être expert comptable et juriste en plus !

Kentaro

Kudsak Ouh la, cela va encore plus loin! Donc, la porte n'apparait pas dans la facture finale ?

Artisan

Ara Tu peut ajouté fiscaliste aussi 😂

cocoM

Kentaro c'est bien le problème, c'est flou.
il y a eu une question à l'assemblée nationale là dessus. D'après les interprétation qui ont été faites de cette réponse et des textes, il semblerait que les matières premières entrant à titre principal dans l'ouvrage (donc le bois, la colle ?, le vernis ?...) peuvent être considérés comme vente de bien ; mais que les consommables accessoires nécessaires à la réalisation (papier de verre, pinceaux...) ne le sont pas.
Quand je cherche à me renseigner, je trouve facilement des infos sur les plafonds par activité, mais pas grand chose sur ce que j'ai le droit de facturer et déclarer dans telle ou telle activité, si ce n'est ce fameux "matériau entrant à titre principal dans l'ouvrage".

Artisan
( Modifié )

Alors alors alors ,je ne sait pas si peut aidé, mon expérience a mon installation en micro entreprise 2000
je tablait sur les deux activité ,presta et vente

en prestation je rentrais ,la sous-traitance de main d'œuvre au collègue ou un client qui achetais lui même la camelote ,un restauration de meuble client avec que des petite fourniture ,colle point papier ponçer ...

En vente tous se qui étais la fabrication ,porte ,escalier ,placard ,bref tout ou j'achetais moi, bois panneaux quincaillerie

Jai du faire pendant 3ou 4 ans ,jusqu'au jour ou deux monsieur du centre des impôt sont venue me voir ,on éplucher mon livre dépense recette ,pose des question sur mes fournisseur mes client sur les facture et fils de la discutions j'explique que je suis en discutions avec une comptable et compte passer au régime réel.
la les gars ,parfait ,on ranger leur dossier dans leur serviette et sens sont retourné
Jamais revue

Kudsak

Kentaro Non, mais en revanche tu présentes la facture de la porte à ton client, puisqu'elle est à son nom et tu en gardes un double et son accord écrit (même si un accord verbal est toléré).
Comme tu peux marger légèrement, il faut pouvoir garder une trace écrite de ce débours lors d'un éventuel contrôle.
Maintenant, ce que je ne sais pas, c'est la marge tolérée....

Les avantages du débours:

  • le micro-entrepreneur n'a pas la responsabilité du matériel
  • les débours ne sont pas pris en compte dans le CA -> pas taxé
  • le client a une facture directe du vendeur
  • le client dispose de tous les avantages classiques (SAV, garantie...)
  • le client a l'assurance de ne pas avoir surpayé le matériel.

Au passage, la formation "Pack Micro" à la CMA vaut vraiment le coup pour toutes ces informations.

cocoM

Kudsak ok mais ça c'est dans le cas où la porte est facturée au nom du client ? Si tu la factures à ton nom, et que tu la revends ensuite au client dans une prestation globale "porte + pose" c'est de l'achat revente (et de la prestation pour la pose), avec liberté sur la marge ???

Kentaro

Kudsak L'artisan règle la facture(qui doit être au nom du client ?) de la porte au fournisseur, pour le compte du client, et demande ensuite au client de le rembourser ? ou le client paie directement le fournisseur ?

Kentaro
( Modifié )

Kudsak J'ai trouvé ceci, c'est assez clair.

portail-autoen...rais-de-debours

Kudsak

cocoM De ce qui m'a été dit, si tu fais ainsi (achat revente) avec une marge, c'est alors à toi qu'incombe la responsabilité de garantie, sav, etc et je crois que tu ne peux pas marger beaucoup plus que le prix de vente conseillé, mais tout ça est à vérifier et je ne saurai t'en dire plus.

Kudsak

Kentaro C'est ça, l'artisan règle la facture puis se fait rembourser par le client (d'où l'intérêt d'un accord écrit...). Merci pour le lien :)

cocoM

Kudsak pour la garantie, le SAV etc... la responsabilité de l'artisan s'applique de toute façon sur la pose, si une porte (pour garder le même exemple) coince ou fuit parce qu'elle a été mal posée, la garantie que le client aurait auprès de merlin ou autre ne marchera pas car ils diront que c'est la faute du poseur ; si c'est un problème de fabrication et que tu as fait de l'achat/revente tu devras assurer le SAV mais tu pourras te retourner contre ton fournisseur (en théorie, concrètement j'ignore quelles sont tes chances que le fournisseur paie tout ou partie de la facture).

Pour la marge, tu es obligé de marger plus que le prix de vente conseillé ; prenons comme exemple une porte dont le prix de vente chez merlin est de 100€ :
-étant en micro avec un petit volume de vente, je paye la porte TTC à 100€ comme tout le monde.
-je la facture à 100€ (prix de vente conseillé) au client => quand je ferais ma déclaration à l'URSSAF, je déclarerais 100€ en vente de marchandise, sur laquelle s'applique un taux de 12.9% ; il me restera donc 87.1€ pour une porte que j'ai payé 100, je perds 12.9€
-pour prendre en compte les cotisations, je vends la porte à 115€ => après cotisations il me restera 100€ (à l'arrondi près) donc c'est une opération blanche ?
-sauf que ce n'est pas si blanc que ça : les impôts (si on a pas opté pour le paiement libératoire et qu'on est imposable) sont calculés sur une base de bénéfice net de 29% du prix de vente (et oui tout est forfaitaire donc la marge réelle n'est pas prise en compte) => les impôts considéreront que j'ai gagné 0.29*115 = 33€ sur la vente, selon mon taux d'imposition je vais payer entre 11 et 45% de ces 33€ en impôt de ma poche.

Pour être dans les clous, il est souvent conseillé de vendre à 1,7 fois le prix d'achat : sur ma porte achetée 100€ et vendue 170 ; je vais payer 0.129170 = 21.93€ à l'URSSAF ; il me reste 170-21.93 = 148.07€ soit un bénéfice de 48.07 ; les impôts vont être calculés sur 0.29170 = 49.03€ de bénéfice net. On est pas très loin de boucler la boucle.

Pour ce qui est de la marge maximale, il n'en existe pas légalement, la seule limitation est la concurrence qui va rendre la marge acceptable ou non pour le client. Si tu lui vends la porte à 200€ alors qu'il a accès au catalogue merlin et qu'il sait qu'elle est à 100, il y a de bonnes chances qu'il fasse la tête et aille voir ailleurs. Par contre si tu lui propose la porte à 200 et la pose à 100€ alors qu'un concurrent lui propose la porte à 100 et la pose à 200 ; tu es au même prix global et tu as une chance de remporter le chantier.
Si ton concurrent est lui aussi en micro :
_toi tu vas payer 0.129200 = 25.8€ + 0.225100 = 22.5€ soit 48.3€ à l'URSSAF
_ton concurrent va payer 0.129100 = 12.9 +0.225200 = 45€ soit 57.9€ à l'URSSAF
_tes impôts seront calculés sur 0.29200 + 0.5100 = 108€ de revenus
_ceux de ton concurrent sur 0.29100 + 0.5200 = 129€
Conclusion pour le même prix de vente tu gagnes plus dans l'immédiat en faisant de la marge sur le matériel qu'en ayant un taux horaire élevé (mais tu cotises moins, donc moins bonne retraite etc...).

Cette balance entre CA de vente et CA de prestation peut aussi permettre de rester sous les seuils en fin d'année : pour rester en franchise de TVA il faut un CA global inférieur à 85800€ et un CA en prestation inférieur à 34400€. Si au 1er décembre je suis à 70000€ de CA dont 34000 de prestation de service et qu'on me propose un chantier nécessitant peu de matériau (100€) mais beaucoup de main d'oeuvre (2000€), je peux avoir intérêt à sous facturer ma main d'oeuvre (400€) et à compenser par une marge de 1500€ sur la marchandise pour garder un prix global cohérent tout en restant à 72100€ de CA global dont 34400 en prestation.

Kudsak

cocoM Mais du coup, pourquoi ne pas faire passer la porte en débours ?

D'accord pour la marge maximale, effectivement ça se tient !

cocoM

Kudsak je ne dis pas qu'il ne faut pas passer le matériel en débours, je dis juste que ce n'est pas une solution miracle pour se "dédouaner" des garanties.
A mon sens le débours est hyper intéressant pour des chantiers avec beaucoup de matos à acheter (au hasard une terrasse de 200m² en exo) pour ne pas exploser le plafond. Ca permet aussi de rester concurrentiel sur ce genre de chantier : si tu achètes tes lames de terrasse exo au prix publique, et que tu les factures avec le facteur 1,7 ; même en bossant gratis tu seras plus cher qu'une entreprise qui a des prix pro sur le matériel et vois ses cotisations et impôts calculés sur le bénéfice réel et pas sur le CA.

Kudsak

cocoM D'accord, effectivement ça ne dédouane pas la partie garantie de ta prestation, mais celle du matériel oui et ça t'évite d'avoir à marger et être taxés sur ce matériel... Mais bref, je sens que je boucle ^^.
L'exemple de la terrasse par contre, je ne sais pas vraiment ce que tu peux passer en débours.

cocoM

Kudsak sur la garantie, je pense qu'on est d'accord. Dans mon esprit c'est plutôt que dans le cadre de la menuiserie, la garantie sur le matériel est limitée dans le sens où elle est conditionnée au respect scrupuleux des règles d'installation, ce qui est compliqué à justifier en cas de problème. Pour un élèctricien/chauffagiste, c'est plus intéressant car si la chaudière neuve tombe en panne, il peut prouver que ce n'est pas à cause d'une mauvaise installation.

Pour la terrasse : tu achète tes lames de terrasses, lambourdes, vis etc... chez un même fournisseur, et tu fais mettre l'ensemble sur une facture au nom du client que tu fais passer en débours. Ca te permet de passer le matériel au "vrai" prix sans être obligé de marger dessus pour payer les taxes.

Kudsak

cocoM D'accord, je comprends mieux maintenant ^^. Pour l'exemple de la terrasse j'ai saisi aussi mais on est d'accord que tu ne pourrais pas faire ça (passer la matière première et la quincaillerie en débours) si on te demandait la fabrication d'un meuble ?

cocoM

Kudsak légalement je ne pense pas que quoi qu ce soit t'en empêches. Par contre selon le type de meuble l'intérêt est moins grand : sur un meuble tradi en massif le coût de matière première est "négligeable" sur la facture globale, donc ça me paraît plus intéressant de marger dessus (d'autant que certains négociants en bois ou quincaillers ne vendent pas aux particuliers).
Par contre sur un caisson de cuisine, le débours peut toujours être intéressant.

Kudsak

cocoM D'accord, je te remercie, c'est toujours bon à savoir :)

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Ara
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Hello !

Je me pose la même question pour un projet futur, et comme dit par trente six seb le choix dépend de plein de paramètres en fonction de ta situation (y compris familiale : si tu es en couple, avec ou sans enfants, et selon comment toute la tribu déclare ses impôts, l'EI peut être une très bonne ou une très mauvaise solution par exemple).

Du coup, considérant que pour gagner de l'argent avec ton affaire, il est plus que nécessaire de maîtriser l'aspect fiscal de ton activité, je n'ai qu'un conseil à te donner : aller voir un expert comptable. Oui, cela a un coût mais...

...quand tu le verras, met-lui un ciseau à bois dans les mains et regarde ce qu'il va faire avec. Il y a beaucoup de chances pour qu'il n'en n'ait jamais touché un de sa vie et qu'il s'y prenne comme un manche. Toi par contre, c'est ton métier, tu sais faire.

(tu me vois venir ?)

Lui, a fait 8 ans d'études pour être expert dans le domaine du droit, de la fiscalité et des statuts sociaux des entreprises... donc reprends ton ciseau et fais-lui confiance, c'est son métier !

Mis à jour
Kentaro
( Modifié )

Ara Oui et non... Certes, tout dépend des cas particuliers. Mais sauf à avoir l'ambition d'Elon Musk, et de vouloir créer un énorme truc, je peux te dire que dans la plupart des cas, pour créer une petite activité supposée générer moins de 30 000 € les premières années, y a pas photo, la micro entreprise est la plus efficace, parce qu'elle est simple, souple, ne demande pas de compta compliquée, on n'a pas à s'embêter à gérer la tva, et c'est le statut où on paie le moins de charges et impôts...

Par contre, si tu vas voir un Zexpert comptable, ou n'importe quel consultant en conseils en tous genres, là, c'est clair, le monsieur va poser 50 questions, va bien t'embrouiller, et va tout faire pour justifier son énorme savoir-faire, pour te conseille la société unipersonnelle à actionnaires multiples et à responsabilité illimitée... Il faut bien qu'il gagne son pain, et c'est embêtant, mais avec une auto-entreprise, on n'a pas besoin de lui...

Par contre, c'est un peu comme la Makita ou la Dewalt. Chacun va te dire que le statut qu'il a choisit lui-même en son âme et conscience est bien le meilleur des statuts... 😉

cocoM

Kentaro +1
d'autant que le zexpert il a un mode de vie où il gagne bien sa vie, et que par conséquent ça lui paraît complètement impossible de vivre avec 34000€ de chiffre d'affaire dont seulement 50% constitue ton revenu, alors il va systématiquement t'encourager à voir plus gros parce qu'il n'a pas de loupe adaptée.

je précise que je caricature, les experts c'est comme tout

etiennedesthuilliers

bonjour
je ne suis pas certain que les experts comptable passent tous beaucoup de temps a expliquer a leur futur clients la meilleur façon d 'envisager leur avenir dans la micro entreprise car il sait qu'il ni à pas une comptabilité a faire et que de ce fait il fait du bénévolat

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cocoM

Pour démarrer, la micro-entreprise a des avantages non négligeables : simplicité d'installation, pas de règles comptables qui t'obligent à prendre un expert (sauf si tu dépasse 34000€ et que tu dois déclarer la TVA, là ça devient plus compliqué), possibilité d'avoir un compte bancaire qui n'est pas un compte pro (7€/mois au lieu de 12... ça fait 60€ à la fin de l'année), possibilité si tu es en fin de droit de cumuler avec l'allocation spécifique de solidarité qui apportera une béquille les mois sans rentrée d'argent...
Par la suite, ça reste un statut intéressant si tu as peu de dépenses en matières premières (par exemple moi en tournage, je n'achète quasi pas de bois je le troc, donc mes cotisations restent basses par rapport à l'excédent brut que je fais, en EIRL ou autre, je paierais plus pour une couverture pas vraiment meilleure).
Par contre si tu as besoin de faire les yeux doux à la banque pour un prêt ou une avance de trésorerie, même pour un prêt perso (changement de voiture, etc...), la micro-entreprise reste mal vue, pas rédhibitoire mais mal vue.

En restauration de meuble, tu auras une plus value assez forte par rapport à tes dépenses en matière, donc le statut d'auto est d'autant plus intéressant en terme de niveau de cotisation bas.

Par contre qui dit cotisation basse dit droits pas fous derrière, en SASU tu auras des droits plus intéressants à revenu égal, mais besoin de dégager plus de chiffre d'affaire pour avoir le même revenu... Si tu fais une année en micro et que tu vas voir un expert (genre maison de la création d'entreprise) avec ton bilan de première année, il pourra te dire ce qui est le plus intéressant à court et long terme.

Tnicolle
( Modifié )

Petite précision En micro entreprise tu doit tout de même avoir un compte professionnel ! Et c'est obligatoire !

Oak

Tnicolle non. Un compte dédié suffit.

cocoM
( Modifié )

j'allais dire comme Oak , c'est le cas depuis 2018 ou 2019 ; un simple compte sur une banque en ligne peut être suffisant du moment qu'il est clairement au nom de ta micro.
Par contre encore une fois c'est un "petit" avantage financier (on parle de maxi une centaine d'euros d'économies par an) à mettre en balance avec le fait que derrière la banque sera moins à l'écoute si tu as besoin d'une avance de trésorerie pour payer l'URSSAF pendant qu'un client ne te paye pas pour n'importe quelle raison.

Tnicolle

Autant pour moi...Moi je suis installé depuis 2018 et c'était obligatoire.Cependant je pense que faire un compte "normal " n'a aucun intérêt le service proposé et les interlocuteur qui vous reçoivent à la banque ne sont absolument pas les mêmes. Et comme tu le dit en cas de demande de prêts ou d'avance de trésorerie le conseiller professionnel vous trouvera une solution alors que la banque en ligne je ne suis pas vraiment sûr !

etiennedesthuilliers

cocoM on paye l urssaf que lorsque le client a payé ,c est adire sur les encaissements
etienne est maintenant en auto entrepreneur

etiennedesthuilliers

bonjour
j'ai un compte normal et je n ai pas eu de question de ma banque
etienne desthuilliers maitre menuisier entre autre

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fceh

Bonjour,

Tout d'abord mes meilleurs vœux pour ton projet.

Il me semble que tous les investissements (outillage...) en micro entreprises ne sont pas déductibles ainsi que les frais (essence, loyer du local...).

Ensuite tu cotises peu donc ta couverture sera vraiment mini pour la retraite (du moins si mes informations sont bonnes).

Bien cordialement.

François

Kentaro

fceh Tu prends les choses à l'envers, me semble t'il:

  • On cotise peu parce qu'on est dans un cas où l'activité est faible (-34 000 € HT).
    Si on prend les autres statuts avec le même CA, on cotisera tout aussi peu...

  • Le statut micro-entreprise est un statut intermédiaire, en phase de démarrage, ce n'est pas pour se faire une grosse retraite... Si on veut une "grosse" retraite, faut être salarié d'une grosse boite...

  • Les investissements et frais en micro ne sont pas déductibles, mais on s'en fout, car en micro, les charges sociales et les impôts sont calculés sur le CA. Ce n'est pas du tout le même système, mais en final, on paie moins d'impôts et de charges sociale que dans les statuts où on peut déduire les frais et amortissements.

Donc, l'argument selon lequel le statut de micro n'est pas intéressant parce qu'on ne peut pas déduire les coûts ne tient pas, au final, en micro, on paie moins que dans les autres statuts.

Artisan
( Modifié )

mais en final,

on paie moins d'impôts et de charges sociale

bas Kentaro qui vas payer tas retraite ???
oui

Si on veut une "grosse" retraite, faut être salarié d'une grosse boite

... Ha d'accord et c'est qui ta grosse boite qui casque 🤣

le statut de micro n'est pas intéressant parce qu'on ne peut pas déduire les coûts

oui et non ,c'est quoi les dépense ,c'est quoi les investissement et s'est quoi l'amortissement ....
a chacun sa calculette à 34000 bien heureux celui qui obtiendras un emprunt d'investissement ,amortissable et remboursable ....
Mdr je vais maitre ta réponse en vert 😉

Kentaro

sebastien coeffier Je n'ai pas tout compris.

Artisan
( Modifié )

Kentaro , et la ?
quelle importance !!!
A chacun d'allez avec , ses trip ,sont cœur, vers le meilleur des chemin ...

etiennedesthuilliers

sebastien coeffier
bonjour
vous avez tout a fait raison mais les positions que j ai occupé dans la gestion d' entreprise en difficulté m'a montré les erreurs a ne pas faire si l' on désirait se mettre a son compte une entreprise sur deux a du mal à passer les deux premiere années
si vous le désirez on peu de vive voix en parler
le menuisier qui ne fait pas que de la menuiserie

Artisan

etiennedesthuilliers
toujours un plaisir d'échanger avec vous
Un artisan de 20 ans ses première année
ps vous avez mon 06

etiennedesthuilliers

sebastien coeffier bonjour
j ai changé de maison et je n ai pas pris mon repertoire
cadet Roussel

Artisan

etiennedesthuilliers à trois maison ...
sur la toile on trouve mon numéro..
Etienne je te le retransmet via la messageries de l'air du bois

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Oak

Salut.

Pour commencer je crois que rien ne vaut la souplesse de la micro. A mon sens et pour avancer sans banques et de manière sûre.

Avec l'Acre c'est 7% du CA au début.

Pour les investissements matériel, attention à garder une trésorerie (conséquente) pour amortir les premiers achats de matériaux et les divers achats de fournitures imprévues.

Pour finir tu pourras si tu passes dans une année au statut au dessus, amortir tes dépenses tout de même, mais sur une année de moins.

✌🏻 Bon courage, c'est super 👍🏻

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