Question que je me pose depuis un moment, alors celle de Ara me fait sauter le pas!
Je connais la réponse sécuritaire évidement, et rassurez vous, je n'ai pas dans l'idée de faire ça à la mano! Mais voila, j'ai acquis un entraineur il y a peu et celui ci, comme tous je suppose, est équipé d'une marche "arrière" pour pouvoir bosser en avalant.
Dans ma petite tête, travailler en avalant permet d'obtenir un meilleur résultat d'usinage et je ne vois pas vraiment d’inconvénient à la chose.
Donc, avec l'entraineur, pourquoi continuer à travailler en opposition?
Est ce que ça permet des passes plus grosses?
L'entraineur réduit il réellement le risque de rejet à 0 en avalant?
Bonne journée.
11 réponses
Je vais répondre à côté, plus sur l'utilité que peut avoir la marche arrière sur l'entraineur :
- passer ses pièces d'essai : on usine à peine et on ressort en marche arrière pour contrôler les réglages
- usiner avec l'outil dessous : j'ai un porte outil rotoprofil et dernièrement ej voulais faire un usinage qui nécessitait d'usiner par dessus et sur un usinage que je ne sentais pas trop à cause d'une surface de référence pas suffisante). J'ai retourné l'outil pour usiner par dessous, puis j'ai inversé le sens de rotation de la toupie (grâce à une mini rallonge qui inverse les phases adéquates) et j'ai utilisé la marche arrière de l'entraineur mais pour usiner en sens inverse de la normale mais en restant en opposition
- usiner derrière l'arbre tout en restant en opposition
Il y a certes des choses dangereuses qui peuvent être faites avec une toupie mais toutes ces fonctionnalités permettent aussi de modifier la façon d'usiner de manière à être en sécurité.
Je perds sûrement du temps, mais j'utilise l'entraineur à au moins 80 % du temps. Par contre on y gagne en régularité et en précision. En tout cas à mon niveau.
Bonjour à tous,
Je n’ai pas osé répondre à la première question étant auto-didact et apprenant beaucoup de la lecture et mes erreurs
Cependant j’ai beaucoup usiner, fraisage tournage des métaux et autres alliages.
Travailler en opposition permet d’avoir un état de surface de finition sans retouche mais avec une passe d’usinage de quelque dixième de mm et une avance plus lente que normale.
Dans le bois cette fois ci, quand je fais mes passes de finition pour mes chanfreins (j’aime bien refaire une fine passe pour enlever les potentielles brûlures) je la fait en opposition mais je confirme tout ce que je lis, ma pièce est fixée et je dois bien bien tenir mon affleureuse !
Un exemple : j'ai fais une fois a la demande du client de la 'frisette" en acacia (robinier), le bois était sec, et extrêmement capricieux ! (je vous parle même pas du rabotage)
Les premières languettes et rainures avaient tendances a éclater ! Et bien j'ai fait tout le lot en avalant a l’entraîneur vitesse lente , c'est sorti impec
Le travail en opposition doit de toutes manières rester la règle générale !
Je le redis, travailler en avalant est inutile et dangereux. Dans mon expérience pro j'ai vu deux collègues de travail se faire prendre les doigts à la toupie cela ne pardonne pas. L'entraîneur certes va dans les deux sens mais on peut aussi dire que c'est pour revenir en arrière sur une partie deja usinée pour faire une moulure arrêtée par exemple. Un outil qui fait des éclats est un outil en mauvais état.
bonjour
beaucoup de choses ont été écrites sur les avantages de travailler en avalant
celle du tourneur par exemple
mais pour le professionnel aguerri que je suis cela ne me pose aucun problème , à la radiale, à la toupie, a la défonceuse
le problème est la sécurité avant tout
si je travaille dans le sens habituel j 'ai des éclats proportionnels à la profondeur de passe car le copeau commence a zéro puis en fin je soulève le bois , en avalant c'est l'inverse et j ai peu ou pas d'éclat car il ni a pas de soulèvement de bois , il y a d'autres variables à prendre en cause que bon nombres n' imaginent même pas
mais on ne devient pas un bon machiniste en trois essais il y beaucoup de choses à apprendre avant de se lancer à la machine ce que peu de gens font car il suffit d'acheter une machine et de pousser le bout de bois et croire que l' on devient un bon
la publicité est mensongère avoir l' outil est une chose, savoir bien l utilisé en est une autre , demandez a un violoniste ou a un pianiste
c'est pourquoi il est plus sage de travailler avec éclats que d' avoir un accident
etienne desthuilliers maitre menuisier qui a toujours ses dix doigts qui priorise la sécurité , mais des ouvrages ont été écrits sur le sujet de l usinage
Question intéressante, pour laquelle tu auras de multiples avis sans doute. A mon sens, que ce soit à la toupie ou à la défonceuse, usiner en avalant ne se fait quasiment que sur des passes de finitions, extrêmement fines.
Après, avec un entraineur, que je ne possède pas malheureusement, ça doit être possible sur des passes un peu plus grandes, en cas de bois vraiment difficile. Ça ne me ferais pas peur d'essayer, en tous cas (en évitant de rester sur la trajectoire)
Pour les pieds de mon cabinet 1925, dont la courbe rend une partie de l'usinage inévitablement à contre-fil,et qui de toute manières ne sont pas usinable avec un entraineur, j'avais tourné la difficulté en inversant le sens de rotation de la toupie, tout en restant en opposition.
Bonjour,
J'ai hésité avant de répondre car le toupillage comme tous les usinages machines est déjà potentiellement dangereux le pratiquer en avalant augmente le facteur de risque dans de grandes proportions.
Donc mon conseil : Toupiller en opposition
Maintenant pour répondre à la question le toupillage en avalant garde le bois en compression et donc nous avons un meilleur état de surface contrairement en opposition ou dans la dernière phase de coupe se fait par fendage et soulèvement du bois
Il faut noter que le toupillage en avalant augmente un peu plus l'usure des outils et si on va chercher un peu plus loin l'onde d'usinage est légèrement différente.
Pour toupiller en avalant si votre toupie à un inverseur de rotation il suffit de retourner la fraise et le toupillage est dans le sens d'entrée normale.
La toupie n'a pas d'inverseur il faudra toupiller en entrant sur le guide arrière.
Alors si nos toupies ont un inverseur ainsi que les entraineurs cela est bien pour toupiller en avalant.
Non il y a des toupillage ou il s'avère nécessaire de coucher le fil du bois (courbes par exemple ) pour avoir un état de surface satisfaisant donc en restant en opposition et en utilisant l'inversion ( il est parfois nécessaire d'avoir deux outils ou de toupiller sur l'arrière de l'arbre pour rester en opposition.
Je ne vais pas détailler les usinages qui ont un léger avantage à être exécutés en avalant car cela doit être expliqué in-situ avec une personne habitué à ce genre d'usinage.
Soyez prudent toupiller en opposition.
pour moi travailler en avalant ne peut répondre qu'à des situations exceptionnelles.
En opposition le rendu est souvent très plus que correct, il faut des outils toujours bien affutés et ne datant pas de Jésus christ.
j'ai un peu le sentiment que l'on cherche à être plus royaliste que le roi! mais peut être que je le trompe. attendons l'avis des pros de la toupie
D'une part parce que le passage de pièce d'essaie ce fais à la main et en opposition, si l'usinage nécessite une réglage des joues de toupie il sera mauvais si on change le sens de passe
La gymnastique cérébrale pour modifier c'est geste n'est pas toujours évidente et parfois source d'erreur
Bien maîtriser le réglage de son entraîneur, puisque ça ne pardonne pas
Malgré tout cela est parfois possible et utile d'usiner en avalant avec un entraîneur (et même parfois sans entraîneur dans des conditions très spécifique en toute connaissance du danger)
Mais le côté pratique et la qualité d'usinage en opposition et bien souvent largement suffisante
Salut l'ami, n'ayant travaillé à l'entraîneur qu'en formation, je n'ai pas d'avis sur le travail en avalant, avec cet outil...
Ceci dit, l'entraîneur sera t il assez puissant pour retenir la pièce ?
Je suis impatient de lire les avis des collègues sur le sujet d'une pratique somme toute contre nature...
J'avais oublié la question à laquelle tu fais référence, que j'ai relue... je me suis bidonné ! Le coup du calcul mental, je suis vraiment très con des fois !