Salut les boiseux,
je cherche à rénover un parquet en pin qui serait assez beau si les anciens propriétaires n'avaient pas fait clouter un isolant par-dessus avant d'y poser de la moquette (soit environ 4300 clous sur 60m²... ). Regardez le joli résultat:
Vu le massacre on va très certainement le peindre ce parquet, sinon les trous seront trop visibles, mais je dois quand même les reboucher.
Et c'est là qu'est ma question: comment m'y prendre?
Pour l'instant les options que j'ai pu trouver sont les suivantes:
- le mastique, qui me semble être le meilleurs compromis
- la pate à bois; j'ai l'impression qu'en théorie c'est le plus adapté à la taille des trous, mais ça sèche assez vite, du coup vu le nombre de trou à reboucher ça va être très très long. En plus la pâte a bois est assez peu malléable, pas conséquent j'ai peur qu'elle ne pénètre par assez les trous et saute à la 1ère occasion (au ponçage par exemple :-p)
- on m'a parle de rebouche pore, mais je pense que ce n'est pas approprié vu la taille des trous
- j'ai vu une vidéo où ils utilisent un liant mélangé à de la sciure; ça peut être pas mal, mais pour le coup ça semble très liquide, et pour le moment je n'ai pas de projet très générateur de sciure... Moi je n'ai pas l'intention de reboucher les interstices entre les lames du parquet (je veux qu'il conserve un côté rustique)
un avis éclairé ?
Merci d'avance
6 réponses
Bonjour,
Dans une situation similaire à la vôtre, quoiqu'un peu plus compliquée (mousse encollée, carton fort collé cloué, puis revêtement synthétique collé, avec fixation au sol de mobilier de réfectoire scolaire), nous avons
- laissé les traces de pointes en l'état quand il n'y avait pas de rouille ;
- foré sur 7-8 mm les traces de pointes tachées de rouille (diamètre 5 mm pour pouvoir reboucher efficacement) et les traces de vis (fixation de mobilier).
Les trous ont été bouchés avec un 'mastic' composé de sciure de l'avant-dernier ponçage et d'un liant du type de ceux évoqués dans les messages précédents. Après séchage et rétractation des bouchons, ponçage définitif et vitrification.
Sur les photos ci-dessous, avec un revêtement qui a près de 15 ans et doit être repris, on voit :
- les traces résiduelles de pointes, qui pourraient être atténuées par le prochain ponçage même fin de la reprise prévue (et peut-être être encore plus atténués en cas de cirage plutôt que vitrification) ;
- les petits et grands trous rebouchés au 'mastic' ;
- les traces de pointes qui n'ont pu être extraites et que nous avons décidé de laisser en place plutôt que de risquer des dégâts ;
- une vue plus générale qui montre que, finalement, le parquet présente une belle finition.
Le résultat est parfaitement acceptable et nous avons toujours reçu des compliments.
Donc, poncez puisqu'il faudra de toute manière le faire, laissez les traces telles que, réparez ce qui doit l'être (comme indiqué) et cirez ou vitrifiez.
Ce sera au moins aussi beau et plus durable que la peinture (qui pourrait d'ailleurs être légèrement marquée au niveau des trous, sauf à utiliser une couche très épaisse).
Pour ma part si on est vraiment sur du trou de petite taille, je reprendrais l’idée de Oak en utilisant des cure-dents ou des pics à brochette en bois avec un peu de colle blanche, un coup de scie à araser et ponçage.
Blanchon fait une résine à mélanger à de la sciure.
Tu fais un ponçage de la surface, tu fais ta mixture avec la poussière obtenue, remplissage et ponçage de finition. Car finalement, il y a contradiction entre ne pas avoir de ponçage à faire et chercher quelque chose de résistant au ponçage final...
sinon tu fais tienne l’idée d’assumer l’historique régulier ou irrégulier (ça a un charme différent mais ça marche aussi) des trous et tu les laisses. Il n’y a pas de réponse absolue, juste celle qui te plais!