Bonjour à tous·tes
Je vais enfin investir dans une aspiration pour mes machines stationnaires (rabot dégau, toupie, scie à ruban ...). je voudrais aussi mieux m'équiper pour les machines portatives qui font beaucoup de poussière. Les aspirateur coûtant très chère,
Puis je utiliser le même aspirateur sur mes machines portatives que sur mes machines stationnaires ? en ayant de tuyaux deux diamètres différents bien sur.
Cela pose t'il quelconque problème ?
amicalement, Bapto
Mis à jour4 réponses
Tu es allé voir la bonne référence à mon avis.
Une autre information à prendre en compte, c’est la filtration de l’air rejeté.
Si tu pars sur le sac de feutre livré par défaut avec les aspirateurs à copeaux, ce dernier est mal adapté aux poussières fines, autant te dire que tu vas vite te rebalancer toutes les fines dans le nez!!
Avec la sciure ou les copeaux de rabotage, il faut déjà très régulièrement le nettoyer, avec plus fin c’est bien pire.
Si tu dois rejeter dans l’atelier dans l’absolu il te faut un filtre pm1. Pour les aspirateurs industriels hepa c’est bien, sinon je crois que c’est classe M (a ne pas confondre avec les filtres M5 ou 6, moins bons). sur les turbines à copeaux, tu trouves des cartouches qui font à peu près le travail mais il vaut mieux, si possible, avoir l’aspi dehors! (Ou cycloner et rejeter dehors).
Là aussi, les publis’de Mig sont top.
Je débute aussi, mon avis n’est donc que celui d’un novice.
J’ai envisagé:
- l’aspirateur à cartouche (meilleure filtration et longévité que le sac en feutre). Mais ça ne resoud pas le problème des particules les plus fines.
- l’aspirateur à « vortex » de chez Jet mais bien plus cher ... et qui ne résoud pas non plus le problème des poussières les plus fines.
- l’aspiration avec cyclone. Idem.
Ces solutions permettent de limiter le coût (cartouche vs sac), d’apporter du confort (limiter les changements de sac) mais pas d’assainir l’air.
Ma conclusion est que la solution est soit une évacuation extérieure (qui a aussi ses inconvénients), soit un système de filtration de l’air de l’atelier.
Pour l’instant, je me contente donc d’un aspirateur basic (avec sac). Les prochaines étapes seront probablement:
- un système Vortex DIY (pour allonger la durée de vie de mon sac)
- un module de filtration (pour allonger ma durée de vie)
- le remplacement de mon sac (usagé) par une cartouche. (Ou un cyclone)
Bonjour,
Avec le sac en feutre tu te rendras compte qu'il sature, et qu'une pellicule de poussière toute fine se pose partout (et qu'il fait un nuage de poussière au démarrage de l'aspi). Une fois nettoyé, ça s'arrange.
Si tu recraches dans l'atelier, ta filtration finale doit être assez costaude (cartouche).
Pour épargner cette dernière, le pouvoir de séparation de ce que tu as en amont importe:
la virole de l'aspi à copeaux de base n'est pas terrible, elle peut être améliorée par des flasques en bois qui font chicane (c'est ça ton vortex?) ou, mieux, par un cyclone.
Ta turbine peut rester installée en amont à tout ça, le cyclone n'a pas besoin d'être sous vide pour fonctionner (cf la disposition de mig).
Hello,
Aurais-tu un exemple des flasques en bois adaptées à la virole de l’aspi ?
Pour ce qui est du placement du cyclone, j’envisage de le mettre en amont de la turbine car je peux fixer la turbine directement au dessus du cyclone ce qui conserve le faible encombrement initial (mon aspirateur est mobile).
Je garde le sac en feutre (il ne propage pas de poussières pour l’instant). Je le remplacerai par une cartouche le moment venu. Mais surtout je vais installer un module de filtration de l’atelier.
Pour ceux qui ce pose aussi la question, Voici finalement ce que j’ai pu trouver sur le fabuleux post de Mig en suivant les conseils de Cr666 :
« En ce qui concerne ton tuyau en D32 pour de l’électro portatif, la solution est impossible avec ton matériel. Dans la pratique, l’outillage électro portatif nécessite une aspiration de haute dépression (– 15 000 à 17 000 Pa), c’est ce que procurent les turbines à deux voire trois étages de nos aspirateurs domestiques. Le débit nécessaire n’est pas forcément important (200-280 m3/h) mais la dépression d’aspiration doit être élevée.
Dans ton système d’atelier, ton Lurem doit avoir une dépression maximale – 1500 Pa, soit dix fois moins. En outre, tu branches un tuyau flexible de 1m en D32 au bout d’une ligne d’aspiration en D100 de 8m de long… c’est tout à fait normal que tu n’aies aucune dépression en amont. Lorsque tu passes d’un D100 à un D32, ton aspirateur essaye de compenser la réduction de lumière par une augmentation considérable de la vitesse dans le tuyau flexible en D32, mais tout ceci est empêché par une explosion des résistances écoulement dans ce flexible (perte de charge)… au final, tu n’obtiens ni vitesse d’aspiration ni dépression suffisante.
Dans mon atelier, j’ai un réseau d’aspiration centrale en D200 / 160 pour les machines, adapté à mon aspirateur à copeaux (3000m3/h – 2150Pa) . Parallèlement, j’ai un petit réseau avec ligne centrale en D64, branché sur un aspirateur d’atelier puissant mais indépendant, sur lequel je fais des piquages pour monter mes flexibles pour machine électro portative en D32.
Bref, pour faire court, tu peux te contenter de ton aspirateur Lurem pour les machines stationnaires avec une seule ligne en D100 à la fois, toutes les autres entrées étant bien fermées. Tu investis dans un aspirateur d’atelier puissant que tu laisses fixe dans un coin de l'atelier et duquel tu fais partir un réseau en D50 pour des machines électroportatives, voire un balais d’aspirateur avec un long tuyau pour aspirer tout ton atelier (nettoyage machines et sol) »
Merci beaucoup à toi Mig pour ton énorme travail sur le sujet
Sinon, le vieil aspirateur de tes grands parents, qui ne coûte rien, marche très bien aussi pour l'électroportatif...
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