Bonjour,
Je suis tombé sur cet article sur FB,
facebook.com/9...57296837658812/
Quelqu'un en sait il plus, ou connaîtrait des pistes (bouquins ou documents) sur ces procédés ?
3 réponses
bonjour
il a beaucoup été écrit sur tout cela
il en résulte que le fait de couper le liber pourrait avoir certains avantages mais les insectes sil'on laisse l'arbre debout se font un Plaisir de l attaquer
il y a toujours eu une mythologie sur ces pratiques , mais rien sur le plan scientifique
il faut faire de vrais essais avant de faire des affirmations il faut penser que la sève n 'est que dans le liber et non dans la partie utilisée du bois
l histoire du bois de l hermione c est du pipeau le bois a été a l’époque abattu et utilisé aussitôt et que dans la marine on emploi des bois frais car sans quoi a la mise a l'eau le bateau s 'explose avec le remise en eau
mais il faut laisser les gens croire aux fées et au loup garou cela les fait rêver et cela est bon pour le moral
de plus ne jamais croire tout ce qui a été écrit car si c 'était si simple ce genre de recettes aurait été utilisé et aurait évité du travail aux chimistes
des essais plus scientifique on été fait et non rien apporté de probant
bonne lectures
saint thomas le menuisier
Merci etiennedesthuilliers !et oui comme vous dîtes !
Tellement de chose sont dites et écrites qu'il est de bon ton de ne pas croire en tout.
Bonjour,
Il y a un mémoire de master par Even Vereide "Systematic debarking of Scots pine (Pinus sylvestris L.): effects on chemical defence and rot resistance of the wood"
Ici
Les conclusions ne sont pas...concluantes.
C'est en Norvégien.
L'approche est d'étudier cette technique pour comprendre si elle a le potentiel pour remplacer les traitements chimiques pour la conservation des bois de construction, sous la contrainte de normes environnementales de plus en plus strictes.
Il serait intéressant d'élargir le champ de la recherche à d'autres zones géographiques.
AD
Voir:
- Taylor, & McVaugh, Adam. (2002). The effect of stem girdling on wood quality. Wood Fiber Sci.. 34.
- Basri, E. & Yuniarti, Karnita & Wahyudi, Imam & Saefudin, & Damayanti, Ratih. (2015). Effects of girdling on wood properties and drying characteristics of Acacia mangium. Journal of Tropical Forest Science. 27. 498-505. Indonésie, conclusions intéressantes.
- Dans Management of Natural Teak Forests une citation de Brandis, D. 1896. The Burma Teak Forest, Garden and Forest Vol. IX. suggère que la qualité du teck birman est due à cette pratique (girdling) pratiquée avant l'arrivée des Européens.
....
Wood and Wood Joints: Building Traditions of Europe, Japan and China, de Klaus Zwerger.
En page 17, après avoir brièvement décrit le processus de ceinturage qui aurait été utilisé pour l'église en bois de Heddal (Norvege) l'auteur mentionne que ce processus n'est pas le seul responsable de la stabilité des colonnes de cette église dans le temps. La période (saison) de la coupe est aussi importante. Il qualifie néanmoins ce processus de "vraiment efficace".
Anthony DELFAU sur quoi il se base ? pour affirmer cela ? ou sont les preuves , omo lave plus blanc
si cela était vrai il serai multimillionnaire mais ce n 'est pas le cas
Bonjour etiennedesthuilliers.
Je ne sais pas sur quoi il se base. En effet la note bibliographique # 28 est absente de la version en lecture libre.
Maintenant, veuillez, s'il vous plaît, considérer ces quelques remarques:
L'auteur
"Klaus Zwerger est professeur à l'université de technologie de Vienne et professeur invité à l'université Hosei du Japon. Ses recherches portent sur les techniques de construction traditionnelles et notamment sur l'étude comparative du bois historique. Il a effectué de nombreuses inspections et enseigné au Japon et en Chine. Son ouvrage intitulé Wood and Wood Joints-Building Traditions in Europe, Japan and China a été réimprimé à de nombreuses reprises et a une grande influence dans ce domaine. En outre, il a mené des recherches approfondies sur l'architecture en bois dans le sud-ouest de la Chine, en particulier sur l'architecture Dong, le livre Une tradition qui disparaît : Architecture et menuiserie de la minorité Dong de Chine, qu'il a publié en 2006, a eu une grande influence sur la connaissance de la tradition architecturale chinoise dominante".
Traduction automatique retouchée de cette page
Ce journal Built Heritage est une revue internationale trimestrielle à comité de lecture, consacrée à tous les aspects de la recherche, de la conservation et de la restauration des bâtiments, établissements et sites historiques.
Dire "il sait parce qu'il a écrit des livres" n'est pas suffisant. C'est ce qu'on appelle un argument d'autorité, je vous l'accorde.
Une preuve
Ces églises appelés en français églises en bois de bout (ou debout), stave church en anglais dans son livre, ou originellement [stavkyrkje]
(stavkirke.info...rches-in-norway) sont typiques de la Norvège. Sur toutes les églises en bois de-bout construites à partir du 12ème s. en Norvège une petite trentaine sont toujours debout...même si elles sont ont peu lessivées.
C'est ce qu'on appelle une preuve empirique.
Les sous
C'est peut-être l'aspect le plus intéressant de cette histoire.
Ces recherches en savoirs écologiques traditionnels s'inscrivent dans un territoire donné dans un temps donné.
Les cadres de référence ne sont plus les mêmes aujourd'hui.
Conserver le bois en préparant l'arbre n'a pas de sens dans une société qui ne paie pas le travail. Il y a eu un changement de paradigme.On a choisit les chimistes. C'est eux les multimi(bi)lionnaires. Qui ne le seront peut-être plus demain car les cadres de référence sont en perpétuel changement. C'est dans ce changement que s'inscrit le mémoire de master par Even Vereide "Systematic debarking of Scots pine (Pinus sylvestris L.): effects on chemical defence and rot resistance of the wood" dont je parlais plus haut.
Ce jeune (?) est norvégien et ce n'est pas pour rien.
Ces directeurs étaient Ari Hietala et Line Nybakken
J'ai pas l'impression qu'ils soient chasseurs de licornes.
Anthony DELFAU bonjour
j ai eu la chance de faire de nombreux voyage dans le monde en général voyage d étude concernant une partie de mon métier la charpente
je suis allez en Norvège, en suède, en Finlande , dans les pays d'Asie etc,etc et naturellement en france pour étudier les bâtiments en bois
les contextes d'entretien , rénovation , conservation, bois, maladie, insecte etc sont différents et on ne peu comparer que ce qui est comparable
je connais bien ces théories mais j attend des résultats probants ce qui n est pas le cas
mais je sais qu'une charpente en sapin des Vosges se pique plus facilement qu'une charpente en sapin du nord
que dans las pays asiatique japon par exemple on démonte on change les pièces malades et on remonte en URSS on déplace le bâtiment et on va le remonté plus loin en changeant les pièces malades
je pense que les voyages d études et une approche plus scientifique apportent d autre résultats
en final les promesses n engagent que ceux qui y croit
bien amicalement
etienne
etiennedesthuilliers Je vous remercie d'avoir considéré ces quelques remarques.
Je vous rejoins sur l'intérêt des voyages d'étude. J'ai moi-même eu aussi la chance de me former sur plusieurs continents dans un domaine contigu (ethnobotanique) auprès de personnes désireuses de partager leur savoir d'une façon désintéressée (comme vous), dans le cadre d'un parcours professionnel en restauration d'écosystèmes.
J'en ai retenu entre autre que vouloir rechercher une cause unique à un phénomène est, au mieux idiot, au pire dangereux.
Cette discussion s'insère dans ce qu'on appelle l'archéologie des techniques (qui s’intéresse à la transformation du milieu et à son exploitation par les hommes).
La technique objet de la question n'est pas une panacée.
On saura peut-être dans dans mille ans si le bois issu arbres préparés aujourd'hui est pourri ou pas...
Salutations respectueuses,
AD
J'ai déjà entendu parler de la première technique comme étant le ceinturage des arbres.
Je ne sais plus où.
Mais j'ai fait une petite recherche et je suis tombé sur un article de Pascal Waringo.
Compagnon tailleur de pierres, il travaille beaucoup dans la restauration et la reconstitution. C'est de lui dont j'avais parlé dans la question d'Oak sur la construction des voutes.
Voici l'article : dumoyenageanos...pascal-waringo/
Oui j'avais aussi entendu parlé du ceinturage
Je vais lire l'article en détail ce soir.
En plus je viens d'abattre un châtaigner pour un projet en cours.
Guilh63 pour l'instant juste les troncs pour fondation.
L'abri lui sera en Douglas de scierie et pour le reste du tronc je vais voir pour le transformer en banc d'âne et billot pour le travail du bois vert.
Une bonne occasion de m'entraîner à l'equarrissage a la hache.
Un jour j'espère faire un abri complet en bois vert, mais je n'en ai pas le temps et les connaissances pour ce coup là.
(Du coup j'y vais petit à petit !)
OK, c'est pour de la construction. Quand on travaille à la main, je trouve que le graal, c'est de travailler en vert, avec des pièces fendues en plein fil... j'en rêve depuis que j'ai lu le bouquin "joiner's work" de Peter Follansbee!
bonjour
de travailler du bois vert se fait depuis la nuit des temps car il est plus facile de travailler moins de force motrice à dépenser mais si le bois sèche vous avez les ennuis et si vous ne l avez pas prévu a l'avance vous êtes dans la merde dans certain type de charpente anglaise les retrait son prévus, dans les pavillon en rondins cela doit être prévus
il faut beaucoup réfléchir avant de commencer l aventure
j ai fait de l expertise pour des constructions en bois vert et je vous assure que dans nos régions il a des dégâts
bien amicalement
etiennedesthuilliers merci pour cette sage remarque.
C'est pour cela que je réserverai cela pour des abri de jardin ou petite structure mais pas pour de l'habitat, à moins de former réellement en amont.
Ce sera le travail de longues années à venir!!!!
Tellement de choses à découvrir encore que je crois bien que ce sera sans fin ! (Et c'est bien !).
etiennedesthuilliers Actuellement, ça se fait à Guédelon, par exemple. Aussi bien pour la charpente que pour les coffrages.
C'est un traitement pour le bois , 100% naturel issu de la carbonatation du pin.
Technique scandinave justement.
Je l'ai dilué avec de l'huile de lin et les troncs seront enterrés pour servir de fondation pour un abri.
On appelle ça aussi "goudron de Norvège"
C'était utilisé encore à la fin du siècle dernier pour soigner les sabots des ânes et chevaux (antiseptique et desséchant, protection en milieu humide) et pour traiter les plaies de taille des arbres, en plus du traitement des bois en extérieur.
Pas sûr que ce soit facile à trouver de nos jours...
dependancesbois
je n'avais pas fait attention aux photos...
le goudron fabriqué de nos jours serait quasi incolore !!!
j'en ai utilisé dans les années 1980 qui était bien noir.
les chimistes sont trop forts !
mmahieu celui que j'ai est loin d'être incolore, je l'ai dilué avec de l'huile de lin, pour l'application.
dependancesbois
Corderie Gauthier. J'ai cru à une spécialité bretonne, mais non, ils sont installés en Alsace. très intéressant comme fournisseur, à partager si ce n'est fait
trente six seb tu le trouves en gdes sfces de jardinage, pour protéger/cicatriser les arbres après la taille. C'est brun noir, collant comme de la mélasse, et plusieurs années après, les zones traitées ressemblent aux poteaux goudronnés edf!
dependancesbois
Bonsoir,
+1 pour le choix de protection des bois.
J’utilise aussi ce produit depuis plusieurs années…
(ils ont récemment changé leur site internet et leur packaging d’ailleurs).
Je pense que la carbonisation est également un précieux allier pour protéger durablement les bois dans ton projet.
Le goudron scandinave vient ensuite fixer les particules de carbone et imperméabiliser les bois.
Si ton goudron est « prêt à l’emploi », il faut éviter de le diluer pour qu’il puisse conférer aux maximums ces atouts aux bois.
S’il ne l’est pas, on peut l’utiliser pur en une couche (là, c’est vraiment le goudron visqueux qu’il faut faire chauffer), sinon en 2 couches mini.
Si tu n’as pas encore réalisé tes fondations, n’oublie pas de disposer un bon lit de galet dans le fond de fouille pour éviter les remontées capillaires…
Il faudra ensuite bien les tasser pour qu’ils puissent avoir une portance suffisante.
C’est la base pour espérer faire un ouvrage durable…
D’autres professionnels-es travaillent avec de la chaux pour réaliser des fondations cyclopéennes avec des pieux en robinier…
Pour l’odeur, et bien, ça va s’imprégner un moment dans l’atmosphère, les narines et les vêtements de chantier…
Mon chantier actuel me le rappelle tous les jours ! : slight_smile :
Ça va s’estomper pour revenir légèrement en été et disparaître dans quelques années. Tout dépend des quantités appliquées !
Personnellement, je trouve l’odeur assez forte à l’application sans devenir dérangeante ensuite.
Ça dégage maintenant une douce odeur de pin brûlé.
Bonne suite à ton ouvrage : wink:
Corps et Bois Merci pour cette confirmation !!!
Il est normalement près à l'emploi, j'essaierai en le chauffant.
J'ai prévu de mettre de la petite pierre au fond du trou.
Tout est sur place c'est dans une ferme pour faire un abri extérieur pour l'attente devant le magasin.
Pour l'idée je me suis inspiré de cette trouvaille :
dependancesbois
Salut,
quand je parle de carbonisation, je veux dire que je préfère brûler certaines parties du bois pour leur conférer une résistance supplémentaire.
En hiver un goudron « prêt à l’emploi » sera moins fluide. J’ai le même problème en ce moment.
Pas mal la trouvaille, par contre, sur certains détails… (comme le contreventement et les encadrements de bais par exemple). : confused:
En tout cas je dis bravo pour le rêve, le travail manuel et la dynamique qu’ils ont suivis.
Vous n'êtes pas autorisé à indiquer votre accord ou désaccord vos propres contributions.
L'adresse e-mail associée à votre compte doit être confirmée avant de pouvoir indiquer votre accord ou désaccord.
oui je connais mais cela est du pipeau j ai plusieurs livre la dessus mais depuis que les illuminées écrivent rien de bien sérieux sur le plan pratique
si c était si simple pourquoi cela ne marche pas ?
etienne qui a l' esprit scientifique