Bonjour,
J'avais retenu que le cochonnet (= partie du dormant qui dépasse du tableau extérieur) soit de 15mm mini.
Or, en faisant quelques relevés sur des croisées (à la françaises) dans une ancienne bâtisse, le dormant arrive au ras du tableau à droite et à gauche. Du coup, ça m'a fait douter, et j'ai trouvé en farfouillant des extraits de DTU que le cochonnet latéral devait être de +/-5mm "par rapport à l'axe de la baie" (???)
- est-ce à dire qu'on peut faire arriver le dormant au ras du tableau extérieur sur les montants?
- quand bien même ce ne serait pas dans le DTU, quel risque y a-t-il à avoir un cochonnet de zéro en latéral? Sur les fenêtres observées, aucun dégât à signaler à ce niveau (les pièces d'appui, par contre, ont bien souffert, en l'absence de rejingot et de jet d'eau).
3 réponses

Bonsoir
il est évident qu'il faut un cochonnet pour des raisons d'étanchéité de la menuiserie avec la menuiserie. Dans les fenêtres à la Française il y avait deux séries 32/51 37/61 en principe la largeur hors tout de la fenêtre était tableau + 72 mm pour des dormants de 51 mm
soit 36 mm en feuillure cela donne donc bien un cochonnet de 15 mm . Mais les feuillures surtout dans les pieds droit en pierre n'étaient pas toujours assez profondes d'où une augmentation du cochonnet pour pas finir au burin (les disqueuses était moins courantes).
Un faux aplomb des pieds droit fait aussi corriger le cochonnet on retiens la cote la plus petite mais on regarde la part en feuillure par exemple avec un faux aplomb de 15 il vaux mieux souvent coupé la poire en deux et avoir un cochonnet en partie la plus courte de 7.5 mm que on pourra un peu répartir à la pose. Pour votre chantier soit le menuisier c'est planté cela arrive ou il a plusieurs cotes en tableau approchantes et il a fait une série à la même cote pour la rapidité . En tout état de cause il faut un cochonnet.