Hello tout l'monde
Je fais un table avec plusieurs essences de bois (frêne olivier, platane, wengé, noyer et inconnus).
Mon épouse veut un "truc" foncé-mais-qu'on-voit-les-veinages.
J'ai fait un test avec Osmo Terra et Rubio Oak dark, Black, Charcoal et chocolate
J'ai préparé une planche que je vous présente.
Nous trouvons que l'Osmo plus respectueux du veinage même sur du blanc comme le platane.
Sur la dernière photo, sous la planche test, des essences inconnues toutes à l'Osmo (pas fait de test au Rubio).
Deux questions :
Votre avis sur l'OSMO dans le temps (c'est pour une table de salle à manger) ?
Moyen de durcir le produit ?
Si vous avez des trucs constructifs à apporter, lâchez vous ;)
Merci d'avance.
PS. Non, je n'ai pas mis d'huile de machine comme sur la photo. Juste huile lin + térébenthine.
5 réponses
Perso, j'utilise pas mal d'Osmo dans mes réalisations : bureau, lit, bibliothèque, boites diverses, parquet (voir mes réalisations). Ca n'est pas seulement une huile, mais une huile-cire. J'utilise aussi du Rubio.
D'après mes essais comparatifs, une finition à l'Osmo a un bien meilleur rendu visuel que le Rubio, qui est plus fade et qui n'a pour moi que l'avantage de la facilité et de la rapidité d'application. Je pense aussi que l'Osmo tient bien dans le temps, et il n'est pas difficile de le "raviver" avec une nouvelle couche...
J'ai aussi un escalier traité au Rubio + métallisant, et ça a l'air de tenir aussi (et on peut le raviver aussi).
L'huile de lin n'a pas non plus un rendu visuel aussi bon que l'Osmo. Ca jaunit et le rendu est assez fade...
Donc, pour moi, c'est le rendu visuel (qui me parait aussi important) et probablement une meilleure protection qui donne l'avantage à l'Osmo.
Pas de retour d'expérience sur l'Osmo, mais quelques pistes de réflexion :
Sur la "durabilité" d'une finition ; c'est pas tout de dire que c'est pour une table de salle à manger, il faut définir ce qui est attendu de la finition sur une table de salle à manger ?
Est-ce que ce sera vraiment une table uniquement pour manger, ou c'est LA table de la maison qui servira tantôt de bureau, de table de machine à coudre, d'établi... Et quand on mange dessus, c'est au quotidien avec une table dont on veut qu'elle encaisse les coups quitte à porter quelques cicatrices ou "pour se la péter en société" avec un magnifique support en bois qui en jette auprès des invités ?
_Les huiles (quelles qu'elles soient) ont l'avantage de leur facilité d'application ; d'être facilement retouchées ; et de cette finition matte qui supporte très bien les petite imperfections de préparation du support et les micro rayures qu'elle subira dans le temps. Par contre il ne faut pas leur demander de protéger efficacement et durablement des tâches, des UVs, ou de former un film lisse comme un miroir qui se laissera nettoyer en un coup de chiffon microfibres.
_Les vernis demandent une meilleure préparation du support, un bouche pore, des égrenages etc... La finition est bien plus lisse, ce qui lui donne une étanchéité plus grande (et donc une moins grande sensibilité aux tâches) mais elle vivra avec moins de résilience les évènements catastrophiques (cul de marmite brulant, grosse rayure au couteau, gros rouge qui tâche qu'on a négligemment laissé imbibé pendant toute la nuit parce qu'on était trop fatigué pour ranger la table avant d'aller se coucher) ; et la moindre micro rayure causée par un grain de sable sera visible ; même s'il faudra forcer un peu plus sur le grain de sable pour causer la rayure.
Le meilleur des deux mondes... c'est un peu illusoire ; il va falloir faire un compromis.
Les teintes intégrées à la finition ; c'est pratique parce que ça va vite et qu'on s'en remet au savoir faire du fabricant. Mais franchement, quand le cout de la main d'oeuvre n'est pas un facteur, les résultats sont tellement meilleurs en utilisant une teinte avant la finition... en prenant des teintes miscibles entre elles et diluables (à l'eau ou à l'alcool) on peut vraiment jouer et trouver la nuance qui nous plait sans se fier à un nuancier certes important mais défini par les gouts du marché ; on peut avoir un remord et refaire la teinte avant d'appliquer la finition sans jeter 30€ de produit et 15€ de papier de verre qui s'encrasse à cause de ce fù$^ produit de m$ù^pe ; on peut s'amuser à alterner brossage/teinte/ponçage/teinte pour créer des effets de texture qui font ressortir le grain du bois dont on est si fières ; et on regagne la liberté de choisir telle marque/gamme de finition parce que (insérer ici argument fallacieux X*) même si la teinte qu'on souhaite n'existe pas chez ce fabricant.
Si je devais donner un avis sur ta planche de tests... je choisirais l'huile de lin parce que sur toutes les versions teintés la teinte n'est pas uniforme ; on voit des tâches foncées qui sont dissociées du grain du bois et brouillent son appréciation. Je ne sais pas si c'est une erreur de préparation du support, un défaut inhérent aux produits ou une fausse impression causée par la photo ; toujours est-il que ça me conforte dans l'idée qu'il vaudrait mieux faire une teinte avant finition.
Bonjour,
Tu mets la couleur que tu veux ta femme veut et une nappe transparente (en PVC épaisseur 1mm ou plus). Alors oui c’est moins beau que le bois nu mais au moins ça protège et ça reste plus sympa qu’un bulgomme et une nappe à fleurs…
2e solution vous assumer de laisser le bois nu et acceptez les taches et autre impact/coup de couteau qui seront inévitables quelque soit la finition d’autant plus si c’est la table de tous les jours.