Bonjour !
Je cherche des renseignements sur les différentes méthodes employés pour le calfeutrement autour des menuiseries, du XVIIe au XIXe siècle, et ceux qui vous semblait le plus pertinent, leurs défaut, avantages...
Jusqu’à présent j'ai jamais rien vu de très efficace, surtout sur les pièces d'appuis et j'ai vraiment du mal a comprendre comment certaines technique pouvait être jugé comme pertinente, mais j'ai peut-etre jamais démonté les bonnes !
Mes salutations les amis.
2 réponses
Bonsoir,
c'est un sujet passionnant et assez peu documenté, comme toujours, l'évolution des procédés techniques a tendance à effacer les pratiques antérieures.
Aucune indication dans "Évolution des fenêtres" par les compagnons menuisiers du devoir, ni dans "Fenêtres et volets" du Centre de recherches sur les monuments historiques.
Voici ce que j'ai trouvé dans "Le menuisier en Bâtiment" de J.A.Roubo 1769.
Cela n'est sûrement pas exhaustif, aucune mention de la filasse par exemple. Roubo était établi à Paris, capitale du plâtre, mais dont l'usage était loin d'être généralisé avant l'arrivée du chemin de fer.
Le goudron (de pin bien sûr) était une matière stratégique, importée de scandinavie et disponible dans tous les ports maritimes et fluviaux. Il en existe de différentes qualités, plus ou moins visqueuses, et son utilisation en protection et étanchéité est toujours d'actualité.
Ensuite, tout dépend du territoire et du terroir. En Vendée, les bâtiments ruraux, fermes et granges en pierre étaient hourdées à la terre car elle y est assez argileuse. Seul l'enduit pouvait être réalisé à la chaux, plus coûteuse car nécessitant une extraction et une cuisson.
Argile et chaux étaient bien disponibles sur l'ensemble du territoire, et souvent associées à des matières issues de la nature (graines de massette des marais, ressemblant à des microfibres de renfort, laine de mouton, poils de vache, fibres végétales diverses...)
Je ne sais pas de quand date l'invention du mastic de vitrier, mais le mastic est à l'origine une résine, comme la colophane (un peu trop raffinée de nos jours, je préfère partir du barras, la résine de pin brute pour mes préparations )
L'argile pure a trop de retrait pour réaliser un joint d'étanchéité (à l'air, restons sages ) mais avec la bonne quantité de sable et de fibres le résultat est très satisfaisant.
Peut-être est-il possible de trouver quelques informations dans des traités de maçonnerie ?
Toujours est-il qu'après avoir calé et ferré le dormant, un joint à la chaux et au sable fait très bien l'affaire, à condition d'avoir posé sur un rejingot, et d'avoir pré-peint le bois pour éviter les réactions avec le tanin.
On peut aussi en profiter pour colorer le bois avec un lait de chaux, j'aime assez le résultat sur le chêne.
Voilà, a suivre...
Jean
réponse a votre question du calfeutrement des fenêtres
ce n est pas la tache du menuisier au 17, 18 ,19 eme siècle d assurer le calfeutrement
le menuisier se contente de poser une baguette pour cacher le joint entre le plâtre et le bois
ensuite c 'est le problème du maçon , du zingueur, du plombier, je veut bien vous faire une réponse sur un cas précis
aujourd'hui les choses peuvent changer et la jonction entre le bois et la maçonnerie ou le bois avec la structure peu être mis a la charge du menuisier il la il existe des procédés qui sont détaillés dans les dtu
Etienne desthuilliers maitre menuisier mais aussi souvent chargé de comprendre les fuites des menuiseries et donner un avis
bonjour , c est de la curiosité ou c'est pour une restauration, si oui donner nous plus de renseignements
l historien de service
Bonjour, C'est oui et non ! avant tout pour assouvir ma curiosité et agrandir ma culture général du bâti ancien. C'est aussi une réflexion face à des ouvrages neuf fabriqué ''à l'ancienne'' et à de la restitution du bâti.
Je suppose à la vue de vos connaissances, que vous avez une bonne idée des différentes méthodes utilisés au cours des siècles, sans douter que vous avez un avis technique qui en découle, Monsieur l'Historien :)
il est difficile de vous réponde car le domaine est vaste car les problèmes d'étanchéité se traite en fonction de la menuiserie et de son support il faudrait un cas précis pour vous répondre car les méthodes sont nombreuses et dépende des régions des expositions et des profils des menuiseries
etiennedesthuilliers, j'y réfléchi pour ma maison, ancien moulin asséché à l'époque du retour à la terre et remanié plusieurs fois à la 'campagnarde' je dirais (avec ce qu'ont avait, plus grossier et moins technique, en général. Mais ce n'est qu'une supposition de ma part). Les huisseries sont placés contre des pans de bois. actuellement : menuiserie en gueule de loup simple vitrage mais pas si vieilles (paumelles 3D toute petite). Je compte les remplacés par des menuiseries à étanchéité renforcé et gueule de loup, de ma fabrication (ont fabrique des menuiseries dans l'entreprise ou je travail). Mon choix de menuiserie est simple, je déteste avoir la poignée des ouvrants qui ne soit pas au milieu du cadre...bref. En ce qui concerne le calfeutrement, le choix de la conception de la pièce d'appuis et de la de la baie sont assez libre car les pans de bois sont à refaire. et j'en ai ma claque de vider des kilos de mastic, compribande et autres drôleries conforme au dtu mais au détriment de notre environnement. J’essaie de respecter au mieux mon bâtiment et l’environnement, c'est tout. Comme l'a bien dit mofran, l'important c'est de controlé là ou ruissèle l'eau pour éviter les infiltration, avec ça, pas besoin d'un calfeutrement digne d'une station spatiale avec des matériaux polluant et toxique. Et sont idée du chanvre combiné à un liant de type chaux hydrolique me parait bonne et à creuser. Souvent, les anciens avaient des solutions répondant tout à fait à nos besoin, sans faire appel à l'industrie pétrochimique ou autre.
IIOIIII bonjour maintenant vous envoyez vos coupes des bois et on vous explique
ce que c'est du Compriband , de la mousse expansive, des joints drainant , un appui en zinc ou en plomb, car il faut savoir les problèmes que j ai a résoudre aves les fenêtres isolantes posées dans des pans de bois et les façon d' y remédier
j ai une autre corde a mon arc je fait de la pathologie des bois dans les bâtiments
et la fenêtres isolantes ne résout pas tous les problèmes elle en créer d autres
dans les maison en bois des pays de suède et de Norvège d 'autres procédé sont employé depuis des siècles
je conçoit tout a fait qu'il est difficile de faire de la construction sans problèmes car cela demande une culture assez diabolique , je le vois en expertise
etiennedesthuilliers , excusez-moi ? je n'ai pas besoin qu'ont m'explique ce qu'est le compribande... je connais très bien les Dtu concernants mon métier monsieur et là n'est pas ma question. De plus, votre ton impératif (maintenant vous envoyez vos plans de coupe...) vous pouvez le garder pour vos petits chiens mais par pour moi! Je ne travail pas pour vous non ? Et à la vu de vos demi-réponses sur ce post et sur les autres, nous allons arrêter notre échange ici car vous ne m'offrez que des miettes d'informations dans des phrases mal soignées (à lire vos post, c'est une mauvaise habitude chez vois) comme ont jèterais ces restes à des cochons. Vous n'avez donc plus rien de mieux à offrir et à partager ? Bonne continuation pour la fin monsieur.
IIOIIII le partage c 'est quoi pour vous vous posez une première question d ordre général sur des calfeutrements pour les siècles passés
je fais un travail de recherche important sur ma doc et sur les relevés des monuments historique puis sur les devis de la même époque et je ne trouve rien sur les menuisiers puis une recherche sur des professions annexes zingueur et plombier et je vous répond et je vous donne une piste sur les étanchéité des maisons bois que je n ai pas encore eu le temps de consulté et je me proposais de faire une étude sur les calfatage des bateaux Français et étranger la doc n est pas accessible elle est au bord de la mer tout cela m a pris beaucoup de temps et vous en échange vous trouver le temps de m envoyer des messages peu amènes
pour les autres observations si vous lisiez un peu plus j ai déjà répondu 3 fois a cette question et vous n imaginez pas le temps passé a la recherche
j ai déjà prix le temps de répondre à 6000 questions et vous?
bien amicalement
etiennedesthuilliers le partage = la division. C'est un abus de langage. Vous vouliez parler d'échange, de transmission et d'entraide je suppose.
Si vous n'avez répondu qu'a 6000 questions jusqu’à présent, dans votre vie, alors je pense pouvoir faire largement mieux d'ici à ce que j'ai votre ancienneté sur cette planète. Mais vous vouliez surement dire 6000 question en rapport avec le bois poster dans la rubrique à cette effet sur le site de l'Air du Bois... La vie ne s’arrête pas là. Vous parler beaucoup pour ne rien dire enfaite (jai fai, j'ai fai, j'ai tout fai et je ne m'arête jamais d'en parler, je suis le maitre Desthuilliers.) Cordialement !
IIOIIII
Je découvre le fonctionnement en arborescence du forum et trouve cette branche ( bois vert ?) d'infos après mon précédent message...
Ce que je pratique en matière d'appui bois, c'est d'associer une pente et un rejingot (j'utilise un terme de maçonnerie et peut-être local, merci de corriger/préciser)
Cette pièce d'appui peut être saillante, et dans ce cas avec une rainure formant goutte d'eau, ou bien à fleur du parement enduit ; dans ce deuxième cas, je vais faire une feuillure en pente ( il y a sûrement un terme plus exact...) à la place de la goutte d'eau. Double fonction, empêcher l'eau de remonter et maintenir l'enduit.
Je mets le coeur au soleil, et si exposé ouest, une bonne couche de goudron de pin fait merveille.
Pas n'importe quel bois bien entendu, idealement chêne (ou châtaignier si l'on en trouve de belle qualité), mélèze en montagne, si l'on veut respecter le caractère historique, sinon douglas ( ou robinier mais attention ça se tortille au séchage)
Il y a peut-être une ambiguïté dans mon précédent message au sujet de la filasse : mofran en a parlé alors je n'ai pas commenté, mais c'est évidement une bonne pratique... Je la poserais imprégnée d'une barbotine d'argile (ou de chaux, suivant la nature de l'enduit) pour une meilleure accroche.
Good better best,
Never let it rest
Till your good is better and your better best
Ça marche aussi (parfois !) en communication ;-)
la filasse de chanvre, mélamgée a de l'argile, de la chaux ou pas. (même filasse que pour la plomberie mais une qualité plus brute) est utilisée aujourd'hui pour cela, mais depuis quand, aucune idée
voilà une réponse qui me plait avec une solution qui me parait cohérente. En revanche je ne trouve aucuns infos à ce propos sur le net et je dois avouer ne jamais en avoir vu. Vous avez des sources ou des pistes à creuser de mon coté ?
j'avais trouvé ca sur les forums allemands ayant trait au "colombage", c'est en effet important que l'eau qui irait se glisser entre chassis et montant puisse aussi repartir et ne reste pas stagner entre des épaisseur de plastiques et montants.
maintenant les pro utilisent de la bande néoprène et ca va très bien aussi
pour en revenir a la filasse, ca peut se trouver en balot ou expédié en grosse tresse dans une caisse carton
j'en avais pris une lors de réno de ma facade et ca n'a pas posé de souci, il faut torsader pour faire rentrer, un peu bourer (mais pas trop, pas aller déformer le chassis) dans les lumières et ca reste bien en place, mais il faut couvrir sinon les oiseaux viennent se srvir pour leur nid.je l'ai mis sans mélange argile ou chanvre, a refaire je ferai peut être un essai mix, bourrer la filasse pure et dernier cm mélange filasse chaux? filasse argile? je ne sais pas, c'est le genre de truc que tu fais selon comment ca se met au mieux
avec la recherche "filasse chanvre fenêtre" tu trouves assez bien de vendeurs, ils ont peut être des fiches tutos et autres